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EAN : 9782262097240
416 pages
Perrin (29/09/2022)
4.25/5   8 notes
Résumé :
Un homme à la démesure de son règne (1509-1547). Au début du XVIe siècle, quatre jeunes princes hors du commun montent sur les principaux trônes d'Europe. Henri VIII en Angleterre, en 1509 ; François Ier en France, en 1515 ; Charles Quint en Espagne puis dans l'Empire, en 1516 et 1519 ; Soliman le Magnifique dans l'empire ottoman, en 1520. Cette nouvelle génération qui prend le pouvoir a la tranquille arrogance de la jeunesse, mais Henri VIII se distingue de ses con... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Vous pensez savoir ce qu'est une biographie, et bien oubliez tout ce que vous savez sur une biographie car...

Il fut un temps pas si lointain d'ailleurs, ou quand on se lançait dans la lecture d'une biographie il était nécessaire d'avoir :
Un bon vernis historique sur la période pendant laquelle évoluait le personnage en question ;
Une bone dose d'abnégation pour ingurgité les 50 voire les 100 premières pages qui déroulaient l'arbre généalogique du personnage sur plusieurs générations ;
Un soupçon de persévérance, voire plus, car pour se repérer dans tous les personnages principaux, secondaires et autres, c'est plus qu'un soupçon qu'il était nécessaire d'avoir ;
Une sacrée bonne mémoire pour retenir les dates et histoire de bien enfoncer le clou de temps à autre l'auteur faisait des petits allers et retours, histoire de nous semer ;
Et enfin une fois arrivé au bout des centaines de pages, venaient s'ajouter des interminables pages de notes, notices bibliographiques, et j'en passe car au cas où il vous restez du courage pour approfondir le sujet, vous n'aviez que l'embarras du choix.
Et au final, une fois le livre terminé. Direction bon vieux dictionnaire ou Wikipedia, histoire de lire en quelques lignes (pas toujours véridiques pour Wikipedia) un résumé de la vie du dit personnage. Ce qui aura prit environ 10 minutes versus les heures de lectures fastidieuses qu'ont nécessitées la lecture du pavé, dont finalement vous n'aurez retenu que la naissance plus ou moins heureuse du personnage, son ou ses mariages, ses frasques personnelles, et la manière dont il a quitté ce monde.

Et bien avec cette biographie d'Henri VIII de Cedric Pichon, nous sommes aux antipodes de tout cela.
C'est magnifiquement écrit, c'est sublimement rythmé, ce n'est jamais ennuyeux, c'est parfois drôle, c'est souvent triste, parfois effrayant. Bref ça a tout du roman sauf que ce n'est pas un roman, c'est bien une biographie, et quelle biographie.

Il faut dire aussi que le personnage s'y prête bien, mais c'est bien connu vous avez beau avoir de bons personnages, une belle histoire, si c'est mal raconté ou mal écrit....

Car avec Henri VIII, il y a de la matière, jugez plutôt :
L'époque de Charles Quint et François 1er ;
Un Prince, qui deviendra Roi et finira Tyran et seul ;
Une confrontation directe avec la papauté ;
Les 6 femmes qu'il a épousé légitimement dont 2 finiront sous la hache du bourreau ;
La création d'un religion ;
Un cardinal, un connétable, un chancelier, un secrétaire, un duc, un marquis, deux comtes, une comtesse, un vicomte et une vicomtesse, quatre barons et de nombreux moines et chevaliers font le seul point commun est d'avoir été décapités.

L'auteur de se poser la question : "Qui est cet homme, peut-être le plus célèbre des monarques anglais ? Dès lors qu'il s'agit d'évoquer sa psychologie, l'erreur consisterait sans doute à se contenter d'évoquer sa brutalité, son inconséquence et son instabilité qu'il est tentant – mais injuste – de résumer par la folie ou la bêtise. La cause de tout est plus vraisemblablement une incroyable immaturité psychologique et un narcissisme pathologique. le cocktail devient explosif lorsque ces éléments se combinent à une énergie hors du commun et au goût du pouvoir."

Tout chez lui et est dans la démesure :
Physiquement, c'est un colosse de près de 1,90 mètre qui domine de la tête et des épaules la plupart de ses courtisans.
Psychologiquement, c'est un personnage exubérant à la force vitale exceptionnelle, au profil psychologique complexe, mélange de détermination et d'inconstance, de réflexion et d'inconséquence, de paranoïa et de générosité, de courage et d'hypocondrie.
Politiquement, c'est le souverain de la rupture avec Rome, à l'origine de la mise en place d'une Église.
C'est aussi l'homme qui soumet son clergé, dissout ses monastères, humilie ses magnats et écrase les révoltés des marges du royaume.
C'est enfin l'un des plus grands collectionneurs de l'histoire anglaise, dont l'inventaire après décès compte 20 000 entrées, parmi lesquelles plus de 2 500 tapisseries, 2 028 pièces d'orfèvrerie ou de vaisselle d'or et d'argent, 1 779 livres, des milliers de mètres de drap précieux attendant d'être transformés en costumes royaux, 200 chemises, 175 paires de chaussures, 134 pourpoints, 150 peintures, 99 épées, des dizaines de bijoux en or massif sertis des pierres les plus précieuses.
Démesurément orgueilleux : "La scène est à Greenwich, ce 1er mai 1515. Cela fait quelques mois que François Ier est roi de France. Sebastiano Giustiniano, ambassadeur de Venise, se tient sous une tonnelle lorsque Henri VIII s'approche, et, s'adressant à lui en français, lui demande :
          « Dites-moi un peu. le roi de France est-il aussi grand que moi par la taille ? » Je lui répondis qu'il y avait peu de différence. Il poursuivit : « Est-il aussi large ? » Je lui dis que non. Alors il me demanda : « Comment sont ses jambes ? » « Maigres », lui répondis-je. Alors, il ouvrit le haut de son justaucorps et, plaçant ma main sur sa cuisse, il me dit : « Regardez un peu ! Et encore, vous n'avez pas vu mon mollet ! »      

Ce témoignage enrichit le portrait psychologique du jeune Henri VIII. Son orgueil est considérable. Il entend être le premier, le plus beau, le plus fort. L'histoire raconte d'ailleurs que, quelques années plus tard, lors de la rencontre du camp du Drap d'Or, Henri VIII aurait proposé à François Ier une lutte à mains nues au terme de laquelle le roi de France l'aurait emporté en projetant au sol son adversaire : « Se retirèrent en un pavillon le roi de France et le roi d'Angleterre, où ils burent ensemble. Cela fait, le roi d'Angleterre prit le roi de France par le collet, et lui dit : “Mon frère, je veux lutter avec vous”, et lui donna une attrape ou deux, et le roi de France, qui est un fort bon lutteur, lui donna un tour et le jeta par terre, et lui donna un merveilleux saut. Et voulait encore le roi d'Angleterre relutter, mais tout cela fut rompu et fallut aller souper. » "

L'auteur se penche également sur les représentations qui sont faites du roi, qui en disent long sur lui :
" Ce portrait d'Henri VIII à près de 40 ans efface les images précédentes. de ce point de vue, le roi a peut-être moins bien réussi que François Ier. Tandis que le Valois a 30 ans pour l'éternité, le Tudor, dans le portrait qu'il nous a laissé de lui, est un homme puissant certes, mais déjà sur la pente descendante. Il n'est plus un jeune premier. Il est un homme mûr. Il est temps pour lui de s'affirmer, une fois encore, supérieur à son père. Il le fait par une inscription en latin sur le monument sur lequel Henri VII appuie son bras gauche :
         
            S'il vous plaît de savoir à quoi ressemblent les héros glorieux, regardez ceux-ci, car jamais une peinture n'en représenta aucun plus digne d'éloges. Féroce est le combat, passionné le débat. La question est : qui, du père ou du fils, est le plus grand ? Chacun d'entre eux a triomphé ; le premier l'emporta sur ses ennemis, redressa son pays ruiné et donna une paix durable à ses peuples. le fils, né pour accomplir des choses encore plus sublimes, renversa les autels des hommes indignes et s'entoura de personnes intègres. La présomption des papes s'est inclinée devant la vertu infaillible ; Henri VIII, le sceptre dans une main, a restauré la religion, et grâce à sa présence sur le trône, les vérités divines sont à nouveau pleinement honorées.

Le message est clair : Henri VIII est le plus grand roi que le trône d'Angleterre n'ait jamais porté. Il est celui qui a fait ce que l'on attendait de lui : il a rempli sa mission divine, de restauration de l'Église et de l'État. Ses réalisations sont supérieures à celles de son père, qui s'est contenté de créer une nouvelle dynastie."

Cette biographie sous-titrée "la démesure au pouvoir" à pour elle dans son écriture le pouvoir de la démesure, un gros coup de coeur
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J'ai eu d'autant plus de plaisir à lire cette biographie qu'elle est particulièrement facile à lire, sans être encombrée de références, accessible à qui ne connaît que peu d'éléments de l'histoire de notre grand voisin, ennemi séculaire et modèle en bien des choses : l'Angleterre.

Pour moi jusqu'ici, Henri VIII, c'était Barbe bleue incarné. Je le voyais comme un colosse obèse éclatant par tous les crevés de son pourpoint constellé de pierres précieuses – ainsi le présente le célèbre portrait qu'en fit Holbein vers 1537 – entre deux de ses six épouses, Anne Boleyn et Jeanne Seymour.
Henri VIII constitue le pivot de l'histoire d'Angleterre, entre Moyen-Âge et époque moderne, entre idéal de chevalerie et idées réformistes de la Renaissance. A ce titre, Henri VIII (1494 – 1547) est un prince de son temps, tout comme son contemporain François 1er (1491 – 1547) ou Charles Quint (1500 – 1558).

Henri n'était pas destiné à devenir roi. Il était un « suppléant » et a été élevé parmi les femmes et non comme son frère aîné, par les conseillers de son père Henri VII, fondateur de la dynastie Tudor, l'homme qui mit fin, à la bataille de Bosworth aux trente années de la guerre des deux roses entre les familles York et Lancastre.
C'est un colosse – 1,90m – parfaitement éduqué, passionné de chasse et de joutes comme de théologie, un beau jeune homme pieux et catholique, un fastueux prince de la Renaissance ayant peine à se tailler une place à la mesure de ses ambitions entre ses grands et puissants voisins, la France et l'Empire des Habsbourg.
Cinq mois après son mariage en 1501 avec Catherine d'Aragon, son frère aîné le roi Arthur meurt. On attendra 1509 pour marier à nouveau Catherine avec le nouvel héritier Henri. Seule une fille survivra à ce malheureux couple : Marie. Mais Henri VIII veut un héritier mâle. L'annulation de son mariage avec Catherine va initier le processus de rupture avec la papauté.
Henri VIII devient peu à peu un tyran sanguinaire qui n'hésite pas à faire décapiter tous ceux et celles qui s'opposent à ses volontés : de tous ses conseillers, seul Thomas Cranmer réussit à survivre. Mais pas Thomas Wolsey, Thomas More ou Thomas Cromwell, ni Anne Boleyn, ni Catherine Howard, ainsi qu'un grand nombre de seigneurs dont le tort est de comporter une once de sang qui pourrait être royal. Les prétextes sont si faciles à invoquer : hétérodoxie, trahison ou désaccord avec la volonté du roi.

Ce qu'il faut retenir de son apport à l'histoire : la construction de l'identité et d'un sentiment national, la séparation d'avec la papauté (déjà un Brexit en 1534 ?), l'adoption d'une foi et d'une église propre, proche du protestantisme par le dogme mais fidèle au rituel catholique, la souveraineté impériale, la création d'une marine royale, le renforcement de l'usage de l'anglais à travers la traduction de la Bible et des prières en langue vernaculaire – y compris au pays de Galles – la suppression et confiscation des abbayes, la construction de palais somptueux …

Toujours dehors et dedans à la fois – l'Angleterre ni catholique, ni protestante … mais toujours face à l'Europe. Une histoire qui continue …
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Graou tout le monde !

La pavasse que cette biographie qui me faisait de l'oeil depuis sa sortie. Elle me disait : « prends moi et je te montrerai que l'ogre n'a pas toujours été ainsi et que des femmes l'ont aimé ».

On va se plonger dans ce règne de Henri VIII,1509 à 1547, avec des relations plus ou moins tumultueuses entre la France et François 1er, l'Espagne avec Charles Quint et l'empire Ottoman avec Soliman le Magnifique. En 30 ans, il aura fait bien des remous, avec sa rupture avec la papauté, l'exécution de sa deuxième épouse et de sa cinquième épouse, sans compter son chancelier, un ministre, etc.

Il avait pourtant si bien commencé ce jeune et beau roi sur le trône du royaume d'Angleterre jusqu'à ce qu'il pète un câble et même plusieurs. Les épouses se succèdent, les politiques changent, les alliances se font et se défont. Une excellente biographie sur ce roi connu pour des raisons tout à fait justifiables mais surtout on apprend le pourquoi du comment il devient l'ogre. Ça se lit très bien, la plume est fluide et agréable. À découvrir pour tous les amoureux de l'histoire, de la culture et de cette période du camp du drap d'or.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
La nuit est tombée sur le palais de Whitehall.
Dehors, il fait froid ; les lourds rideaux de tapisserie sont tirés pour empêcher l’humidité du fleuve de pénétrer dans la chambre ; de temps à autre, on entend le crépitement des bûches et le souffle d’une respiration difficile. L’huile de rose et l’ambre gris brûlent doucement pour combattre l’odeur de la maladie. Dans la pénombre, au milieu d’un gigantesque lit, un vieillard énorme agonise. Il est seul. À la cour, tout le monde a peur de ce colosse monstrueux, qui depuis des années n’est pourtant même plus capable de tenir debout sur ses jambes. Il n’y a pas dix jours, il a encore fait décapiter le comte de Surrey, issu d’une des plus puissantes familles du royaume, et naguère compagnon fidèle de son fils bâtard. Jusqu’au bout, il aura montré que personne n’est à l’abri de ses angoisses paranoïaques. Bientôt, tous seront libérés de sa tyrannie. Mais, pour l’instant, pas un seul ne bouge. Dans son dos, à voix basses, tractations, complots et manigances vont bon train, pour déterminer qui dirigera le royaume lors de la minorité de son petit garçon de 9 ans qui sera roi demain matin.
(INCIPIT)
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Ce qui est certain aussi, c’est qu’en cinq ans, le roi va affirmer son contrôle sur l’Église d’Angleterre par la proclamation de sa Suprématie et va basculer dans une dérive autoritaire qui, par l’exécution de ses opposants les plus déterminés, impose une nouvelle manière de gouverner. Ce à quoi nous assistons pendant ces quelques années, c’est à une tragédie classique en cinq actes et en trois moments. Il y a d’abord « l’exposition » qui, selon Corneille, contient « les semences de tout ce qui doit arriver » ; puis le « nœud » qui précise la nature du conflit à résoudre ; enfin le dénouement qui résout les problèmes exposés dans le nœud

L’acte 1 est celui de l’exposition et du nœud. C’est la mise en place des personnages et du conflit. On s’aperçoit alors que celui-ci glisse progressivement de la question du mariage (l’exposition) à celle du rapport de suprématie entre le roi et le pape (le nœud). Dans l’acte 2, l’action commence : le roi se déclare chef suprême de son Église. Dans l’acte 3, il exerce son autorité nouvelle, contre son Église ; dans l’acte 4, il l’exerce contre le pape cette fois ; dans l’acte 5, il conclut : c’est la validation de la chute de tous ses adversaires (actes de succession, de Suprématie et de trahison). Il a alors résolu son problème
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C’est comme si le pays ne cessait de rejouer le synopsis du règne d’Henri VIII. L’Angleterre est toujours dedans et dehors à la fois. Si depuis le Brexit, elle a inversé l’ordre des deux mots et essaie d’être dehors et dedans à la fois, historiquement, cette dimension est largement incarnée par la religion anglaise, une religion qui n’est ni catholique ni protestante, une religion qui, en dépit des évolutions postérieures au règne d’Henri, correspond à cette double identité voulue par celui-ci, une religion protestante dans le dogme, catholique dans la hiérarchie et les cérémonies.
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Dans The Obedience of a Christian, William Tyndale affirme que la volonté de Dieu est que soit observée dans chaque royaume la règle suivante « un roi, une loi », ce à quoi Henri VIII se serait exclamé « ce livre est fait pour moi et chaque roi devrait le lire ! ». Le livre a tout pour plaire à Henri VIII. William Tyndale, en s’appuyant sur la pensée de Luther, affirme en effet que les rois et les princes doivent être obéis parce que Dieu a choisi de gouverner le monde à travers eux, et que leur résister revient à résister à Dieu. Selon lui, tous les hommes sans exception doivent obéir au glaive temporel. Cette remise en cause de l’idée selon laquelle le pape, les prélats ou le clergé posséderaient un pouvoir séparé est contraire aux Écritures. On comprend l’intérêt du livre qui offre soudain à Henri VIII une solution nouvelle pour résoudre le problème de l’annulation de son mariage avec Catherine.
Si l’on pousse jusqu’au bout la pensée de Tyndale, une solution simple se profile : il suffit de remettre en cause l’autorité du pape en Angleterre et de pousser en avant le pouvoir du roi. C’est ce que fait Henri VIII. Les digues de son pouvoir se fissurent alors. La tyrannie apparaît à l’horizon.
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C’est dans la Bible qu’Henri VIII va chercher des modèles auxquels s’identifier. D’une certaine manière, il ne pouvait mieux tomber car les figures bibliques, tout comme lui, sont souvent ambivalentes. Ainsi du roi Salomon, fils de David et constructeur du temple de Jérusalem, un roi à la sagesse proverbiale. [...]
C’est pourquoi, progressivement, Henri VIII glisse vers la figure moins polémique de David, le père de Salomon. David a pour lui le succès des armes, le courage physique et le panache – la tradition oublie ses fautes nombreuses,[...]
La lecture de son psautier n’est pas pour lui l’occasion de méditer sur ses faiblesses d’homme ou de prince, mais plutôt de se féliciter pour ses actions et de s’identifier au roi David. Ses ennemis sont des pécheurs et des hérétiques, tout comme le sont les ennemis de Dieu. Comme David, Henri a libéré l’Angleterre de ce Goliath qu’était la tyrannie pontificale : comme David, puni par Dieu par la perte de son premier fils, Henri est puni pour avoir épousé la femme de son frère. Et comme David, il considère qu’il a corrigé ses erreurs pour retrouver la protection divine.
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