Adieu, ma grande

J'avais sélectionné ce roman suite à une alléchante critique lue dans Psychologies magazine. C'est un roman polyphonique qui donne la parole à une psychiatre travaillant dans le milieu carcéral, à l'une de ses patientes schizophrène et à une starlette de Hollywood. Un 4ème personnage est censé entrer en scène mais comme je jette l'éponge après un bon tiers, je n'aurai pas l'occasion de maugréer encore davantage devant tant de noirceur humaine.

Ce premier tiers est une compilation de maltraitances et de tout ce qui donne envie de voir l'éradication complète de la race humaine. Personnellement, j'en viens même à me demander quel plaisir on peut trouver à de telle lecture. L'art de traiter de la face sombre qui habite l'être humain n'est pas donné à toute plume et visiblement Susanna Moore rejoint pour moi les auteurs-éboueurs.

Un livre au quatrième de couverture prometteur mais qui ne tient pas ses promesses
Le travail d'une psychiatre dans une prison pour femmes. La violence des actes commis et la violence en prison sont le fond du roman.
mais peut être en raison d'une traduction fautive, le récit est très haché, décousu, et jamais on ne réussit à s'attacher vraiment aux personnages
Seul réel intérêt : la description réaliste du milieu carcéral américain