AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782732474359
176 pages
La Martinière Jeunesse (07/01/2016)
3.32/5   79 notes
Résumé :

Bonnie vit à Paris dans un trois pièces minuscule avec sa maman divorcée et sa grand-mère. La vie est pour elle une chose curieuse qu'elle ne cesse d'interroger.

Doit-elle se couper les cheveux ou les garder longs ? Prendre plaisir à manger ou garder la ligne ? Dorélie est-elle vraiment sa meilleure amie ? Et pourquoi sa grand-mère adorée ne parle-t-elle jamais de son grand-père ? Et plus elle se pose de questions, moins Bonnie se sent capabl... >Voir plus
Que lire après Le grand roman de ma petite vieVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (66) Voir plus Ajouter une critique
3,32

sur 79 notes

Elle ne s'appelle pas Bonnie Parker, rien d'aussi sexy, rien de tout ça. Juste Bonnie Bonnet. Aussi suave et affriolant qu'un Bugs Bunny sous la langue à l'évocation. du départ, le ver était dans le fruit. Elle va donc oublier ses fringues offertes de bon coeur par son adorable Omama et qui ferait d'elle une cible naturelle pour cette g*#*'' de Zara, oublier le travail qui l'attend pour contrer les cheveux gras, oublier ses aisselles qui pleurent pour elle à l'idée d'embarrasser..pardon, d'embrasser un garçon, oublier son petit trois pièces où elle occupe une chambre avec sa maman. Un jour, un quatre pièces, un jour, une allure à tomber, un jour, Carl lui donnera son premier baiser. En attendant, avec une majorité d'adultes divorcés, l'exemple à suivre n'est pas très clair. Oui, en attendant, des petites bouchées de chocolat, des confidences entre copines avec Dorélie ( au fait, ses parents se séparent!), une hygiène de princesse et une joie d'écriture pour raconter tout ça.
: "Le grand roman de ma vie" est un roman ado' très spirituel et à l'humour fin. Les illustrations, qui ne rendent pas forcément grâce à la brave Bonnie Bonnet ( le nom non plus d'ailleurs), apportent une distanciation comique, l'apparence de cette bonne vieille jeune fille ni belle ni laide, maladroite et pas forcément heureuse en amour. Bonnie n'est pas encore amoureuse, elle n'en est qu'à ces débuts d'observation du phénomène et le constat n'est pas fameux. En effet, de sa mère à ses grand-mères, tout autour d'elle, chez sa copine Dorélie ou son ami Carl, les couples se séparent. Suzie Morgenstern prend donc l'interrogation des sentiments et de l'amour par un biais ironique, "comment c'est d'être amoureux?" et "pourquoi être amoureux pour finalement se séparer?". le clan des divorcés ici ( les parents!) sont présentés comme des adultes décomplexés, sympathiques, qui ont passé le cap de s'extasier les yeux brillants tout de même et sont un poil farfelu dans leurs petits travers de parents. Cela donne parfois des scènes cocasses. L'histoire de la montre par exemple. Omama sa grand-maternelle, sait-on pourquoi ( ou sans doute l'aurions nous deviné pour certains et que Suzie Morgenstern démontre un humour mordant sur le doute??) ne cesse d'éviter le sujet du grand-père, pour en finir elle lui offre cette montre de valeur (geste du "tais toi et mange ta soupe!"), une montre qui ne cessera d'attirer les réflexions mais pas les réponses. Elle ne sera pas toujours très tendre sur les conseils beauté. Cheveux gras à éviter.
L'autre grand-mère, paternelle, Mamie Colette n'est plus mariée non plus, elle les collectionne les maris d'ailleurs et elle ne peut pas voir en peinture sa rivale maternelle. Sa montre très chic serait du plus bel effet sur le bras de Bonnie, l'autre bras. Une pour chaque poignet, quelle bonne idée. Bonnie ne risquera pas d'être en retard pour ses compétitions d'écriture à Deauville en tout cas. le père, lui, remarié et nouvellement papa de jumeaux, décontracte à souhait n'est pas mal dans son genre. Voir le séjour de rêve à Londres à garder les deux bébés brailleurs, impayable. Une vue imprenable sur la ville, de la télévision. L'épisode est amusant.
Deauville. Un véritable séjour et une vraie aventure que Bonnie ne manque pas de raconter à sa copine Dorélie, pour son concours d'écriture et puis... Carl. Un garçon. Enfin. Bon, quand est-ce qu'il l'embrasse celui-là?
Bonnie n'a pas sa langue dans sa poche. Il faut bien, de quoi peut-elle avoir l'air dans la robe façon "Jane Austen" offerte par Omama?
Elle en a des choses à raconter, Bonnie, elle veut être écrivain. Les chapitres de sa petite vie sont des petits épisodes parfois embarrassants, des questionnements décisifs pour sa future vie de femme amoureuse. Que faire pour les problèmes de transpiration?
Le roman se termine sur des notes douces amères et des notes de joie. On se sépare ( oui encore!), de nouveau couples se forment (ah, ces adultes! de vrais ados!), Omama se rabiboche avec Mamie Colette et Bonnie oublie un peu qu'elle vit dans un petit chez soi avec son Omama et qu'elle partage sa chambre avec sa maman chérie.
Abordant des sujets clairement sérieux de la vie de famille avec légèreté et humour pince sans rire, "Le grand roman de ma petite vie" n'est pas glamour et c'est ce qui ici est drôle, avec ce personnage. le poème de fin de Bonnie est une magnifique conclusion. Touchant. Aussi touchante que la véritable histoire du grand-père Opapa. Sortez les mouchoirs. Aura t-elle droit à son tandem avec Carl? En tout cas, la fin est heureuse. Et pourquoi pas?
Commenter  J’apprécie          100
Pour parler de ce roman, il faut parler de son personnage principal Bonnie, car c'est lui qui en fait le charme. C'est d'ailleurs à travers ses réflexions, ses questionnements que l'on rentre dans sa vie. C'est avec son "je", qui nous englobe, que nous découvrons son histoire, comme une sorte de journal intime de ses pensées en points d'interrogations...
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer?
Bonnie est vraiment l'illustration parfaite de cette citation car elle parvient à faire de chaque minuscule action un problème insurmontable pour le plus grand plaisir de ses lecteurs qui se sentent vraiment impliqués et s'y retrouvent !
On peut aussi remarquer que chaque titre de chapitre est une proposition de choix ! J'ai trouvé cela assez amusant et original, et j'irai même plus loin en disant que cela donnait un charme au roman (tout comme l'auteur de "Tara Duncan" avait su le faire au début de sa série).
Mais voilà, ce livre ce n'est pas seulement des titres des chapitres, c'est surtout une intrigue, et ici on est servi. Si au départ, elle semble assez simpliste (Bonnie a gagné une place pour un concours d'écriture, place qui inclut gîte et couvert dans un château somptueux, avec comme cerise sur le gâteau Carl qui vient aussi), elle est rapidement semée de péripéties ( par contre, celle du tandem m'a un peu dérangé !!! Je l'ai trouvé complètement tiré par les cheveux. Vu la description de la mère de Carl, cela semble incroyable qu'ils partent ensemble faire du vélo pensant 5 heure en pleine cambrousse, sans qu'elle soit au courant).
Mais, bref en ce qui concerne le moment que j'attendais en lisant ce roman, celui de la découverte du sujet du concours, j'ai été scotchée pour deux raisons.
Je commence par la bonne ou la mauvaise ?
La mauvaise? La bonne?
Commençons par la mauvaise, la première pensée qu'à Bonnie après la lecture de cette terrible interrogations qui est "Si vous n'aviez plus qu'un jour à vivre qu'en feriez vous?" est




Ma première pensée en regardant Carl est que je le violerais pour savoir enfin ce qu'est de faire l'amour

p 115
Et j'ai trouvé cette remarque déplacée et crue surtout pour un roman jeunesse, je ne suis pas la seule d'ailleurs à l'avoir remarqué !!! Même si cependant contrairement à d'autres, j'ai su continuer ma lecture sans que cette phrase n'en affecte profondément la saveur. C'est quand même une maladresse de l'auteur que je souhaitais souligner.
Pour ce qui de la bonne, c'est la réponse, enfin le texte qu'a écrit Bonnie pour le concours que nous ne découvrons plus tard, lorsque celle ci le lit à sa mère ( page 136). Une vrai pépite qui peut mettre les larmes aux yeux des plus sensibles.
Bien sûre dans la vie de Bonnie il y a d'autres personnages et j'ai aussi des choses à dire sur eux. Enfin pour Carl, pas grand chose justement, je l'ai trouvé complètement inintéressant, ce mec ne sert à rien, c'est juste l'idée de lui plus qu'autre chose qui est présent dans ce roman. Ce n'est qu'un personnage en papier... 
Ce qui n'est pas le cas par exemple de sa grand mère fan de proverbes qui, elle est tout son contraire, présente, elle a une histoire poignante que je vous laisse découvrir. 
La famille et ses relations est un sujet très présent dans ce roman, s'il a tendance a basculé rapidemment dans les clichés (père absent, grand mère lointaine mais riche) ou bien dans l'exagération, il traite le sujet d'une jolie optimiste, ce qui n'est pas plus mal.
Lien : http://carnet-de-bord-litter..
Commenter  J’apprécie          20
J'ai bien aimé ce livre car c'est un roman drôle et tendre. Les illustrations sont amusantes et les chapitres sont courts ; leurs titres donnent envie de poursuivre la lecture.

L'histoire est agréable à lire car elle est claire et facile à comprendre. Elle raconte les aventures d'une fille de treize ans dont la vie est compliquée : ses parents ont divorcé et elle doit s'occuper de ses deux demi-frères quand elle est chez son père. Elle n'a pas sa propre chambre car elle dort avec sa grand-mère et sa meilleure amie est triste parce que ses parents sont en train de se séparer.

Bonnie BONNET est un personnage à la fois amusant et sérieux. Elle sait ce qu'elle veut faire plus tard : être écrivain.

le passage que j'ai le plus aimé est celui où Bonnie et Carl ont raté leur train et qu'ils partent en tandem alors qu'elle ne sait pas faire de vélo ; ce moment est très drôle et en même temps romantique car Carl est gentil avec elle.

Mon personnage préféré est celui d'Omamah car il entretient le mystère tout au long du livre. Il faut attendre la fin de l'histoire pour découvrir son secret.

Margot.P
Commenter  J’apprécie          40
Ecriture tonique, humour et esprit de l'héroïne pour ce récit de la vie d'une adolescente. Plaisir et enthousiasme de ma lecture et là, coup de tonnerre pour moi : "Si vous n'aviez plus qu'un jour à vivre que feriez-vous ? Ma première pensée, en regardant Carl, est que je le violerais pour savoir enfin ce que c'est que de faire l'amour, cet acte mythique et tant vanté" P 114-115.
Je ne comprends pas ! Il y aurait eu tant d'autres manières d'exprimer l'urgence de la rencontre physique adolescente ! Mais le viol ! Je suis choquée, déçue, abasourdie et pas question de "niveau de censure" que l'on décide en fonction de ses élèves ni de "politiquement correct". Dans quel monde vivent l'auteure, et l'éditeur ? Pour moi c'est sans appel. NON je ne proposerais pas ce livre aux élèves du collège.
Commenter  J’apprécie          62
Chronique de Melisande

Le grand roman de ma petite vie est un livre qui me laisse un petit peu perplexe. Je suis assez mitigée à la fin de ma lecture parce que ce n'était pas totalement ce à quoi je m'attendais. Néanmoins je reconnais qu'il y a de l'idée, c'est juste que je n'ai pas tout à fait adhérer à la manière dont c'était présenté.

C'est bien écrit, cela se lit très vite, le roman étant assez court (moins de 200 pages) mais je n'ai pas su me passionner de ce qui se passait. On découvre la vie de Bonnie, sa famille quelque peu atypique où toutes les femmes n'ont pas su garder leur mari et n'en parle surtout pas pour des raisons obscures qui tracassent Bonnie. Susie Morgenstern nous présente des personnages très hauts en couleur avec des caractères bien défini, que ce soit Bonnie où encore sa grand-mère Omama qui tient une place très importante dans la vie de cette adolescente.

Par ailleurs, les sujets abordés dans le livre sont également intéressants, on y parle de divorce, de séparation, de famille recomposée, des premiers amours, du début de l'adolescence qui se manifeste. D'ailleurs, le passage sur les odeurs corporelles est assez drôle, il faut le dire. Donc c'est un panel de ce qui peut arriver dans la vie de tous les jours et le début de l'adolescence également donc en cela c'est un livre plutôt bien fait.

Seulement, tout va tellement vite qu'au final j'ai eu la sensation d'avoir un condensé d'une vie. Ce qui était sûrement le but recherché mais je n'ai pas su apprécier l'histoire car justement tout allait trop vite pour que j'aie le temps d'apprécier et de comprendre totalement ce que l'auteure voulait nous montrer. J'avais l'impression de suivre une course contre la montre, et il y a un côté saccadé et pressé dans la narration, qui, certes, correspond bien au caractère de cette héroïne mais c'était un peu trop pour moi.

Le ton est très léger avec un côté abracadabrantesque et j'avais la sensation que cela allait parfois un peu trop loin pour que ce soit vraiment crédible. Mais admettons, ce n'est pas ce qui m'a le plus dérangé dans cette histoire.

Des illustrations égayent le livre, c'est un graphisme assez particulier, on aime ou pas, en tout cas, je trouve que cela rejoint le côté loufoque de l'héroïne et de ce qui se déroule sous nos yeux, donc cela va bien ensemble.

[...]Suite sur le lien de la chronique
Lien : http://www.lireoumourir.com/..
Commenter  J’apprécie          40


critiques presse (4)
LaPresse
07 avril 2017
La prose de Morgenstern, notamment quand elle fait parler le journal intime de Bonnie, est toujours vraie et simple.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LaPresse
24 août 2016
Mais Mme Morgenstern sait alléger l'atmosphère avec une version franchouillarde, fantaisiste, du happy ending de Hollywood.
Lire la critique sur le site : LaPresse
HistoiresSansFin
25 mars 2016
L'écriture simple et touchante de Susie Morgenstern associée aux illustrations tendres et amusantes d'Albertine, transporte sans difficulté le lecteur aux côtés de la jeune héroïne.
Lire la critique sur le site : HistoiresSansFin
Ricochet
16 mars 2016
A travers les confessions intimes de cette adolescente plutôt sympathique, on retrouve avec plaisir la plume enjouée de Susie Morgenstern.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Les parents sont tous pareils. On a beau avoir déjà treize ans, être presque un adulte responsable, raisonnable, autonome, ils arrivent avec leur « Va te coucher » comme si tu n’en avais que cinq. Mais fatalement, c’est juste à ce moment-là que te viennent mille idées, mille envies, et tu ne peux pas accepter cette petite mort, cette plongée dans la nuit immobile. Tu ne veux pas te débrancher de la vie. Tu préfères pianoter sur le clavier de ton téléphone, écouter de la musique ou lire.
Que c’est dur de se coucher et de s’endormir quand la vie vous appelle !
Commenter  J’apprécie          80
Les parents sont tous pareils. On a beau avoir déjà 13 ans, être presque un adulte responsable, raisonnable; autonome, ils arrivent avec leur "Va te coucher" comme si tu n'en avais que cinq ans. Alors toi tu ne veux pas arrêter de pianoter sur le clavier de ton téléphone.​
Ptikook
Commenter  J’apprécie          20
On est écrivain pour être honnête et parler vrai.
Commenter  J’apprécie          60
"Gagner en m'épanouissant, voilà mon projet, et j'ai la chance d'avoir trouvé comment : je veux écrire." (p.31)
"ne respirez plus, ne bougez plus, ne vivez plus. Voilà la solution aux odeurs corporelles! "(p.75)
"Quand on a un but dans la vie, rien n'est trop dur." (p.165)
Commenter  J’apprécie          00
Les parents sont tous pareils. On a beau avoir déjà treize ans, être presque un adulte responsable, raisonnable, autonome, ils arrivent avec leur "Va te coucher" comme si tu n'en avais que cinq .
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Susie Morgenstern (50) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Susie Morgenstern
Existe-t-il des règles pour écrire, ou faut-il improviser au fur et à mesure ? Les règles de la dramturgie formatent-ils les histoires, ou, au contraire leur permettent elles de se renouveller ?
4 auteurs francophones explique comment ils utilisent certains principes pour construire leurs histoires : Jacky Schwartzmann (auteur de romans noirs), Susie Morgenstern (autrice jeunesse), DOA (auteur de polar), Franck Thilliez (auteur de thrillers).
00:09 Jacky Schwartzmann 00:44 Susie Morgenstern 01:40 DOA 03:20 Franck Thilliez 04:53 Susie Morgenstern 06:23 DOA
Réalisé en avril 2023 à Quais du Polar et à La Fête du Livre Jeunesse de Villeurbanne
Interview & Caméra : Lionel Tran & Amoreena Winkler - Montage : Ryu Randoin.
QUI SOMMES-NOUS ? Les Artisans de la Fiction sont des ateliers d'écriture situés à Lyon. Nous prônons un apprentissage artisanal des techniques d'écriture et avons pour objectif de rendre nos élèves autonomes dans l'aboutissement de leurs histoires. Pour cela nous nous concentrons sur l'apprentissage et la transmission des techniques de base de la narration en nous inspirant du creative writing anglophone. Nos élèves apprennent en priorité à maîtriser : la structure de l'intrigue, les principes de la fiction, la construction de ses personnages… Nous proposons également des journées d'initiation pour vous essayer au creative writing et découvrir si cet apprentissage de l'écriture de fiction est fait pour vous. Retrouvez tous nos stages d'écriture sur notre site : http://www.artisansdelafiction.com/
+ Lire la suite
autres livres classés : écritureVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus



Lecteurs (184) Voir plus



Quiz Voir plus

Le grand roman de ma petite vie

Quelle est le prénom de l’héroïne ?

Laura Bennet
Bonnie Bennet
Camille Bennet

12 questions
14 lecteurs ont répondu
Thème : Le grand roman de ma petite vie de Susie MorgensternCréer un quiz sur ce livre

{* *}