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EAN : 9782809840490
260 pages
L'Archipel (11/02/2021)
3.12/5   8 notes
Résumé :
Dalida, Hallyday, Brel, Aznavour... Roger Morizot, entré grâce à Bruno Coquatrix à l'Olympia dont il fut le régisseur principal pendant trente ans, livre des anecdotes sur les artistes qu'il a côtoyés. Bruno Coquatrix, le directeur, me disait : " Prends des notes. Il faudra bien qu'un jour on sache ce qui s'est vraiment passé ici, les nuits blanches que nous avons vécues, la sueur et les plumes que nous avons laissées pour que les étoiles continuent de briller sur l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
« Tu es le seul régisseur de France à avoir travaillé avec autant de vedettes de ce bas monde dans ton isoloir de l'Olympia, l'un des rares à nous connaître mieux que nos mères. Fais-en quelque chose, parle, écris, souviens-toi… »

Il l'a fait et je viens de lire… Un chemin de vie avec un boulevard d'étoiles jonchés d'anecdotes.
C'est passionnant et croustillant mais c'est peut-être un peu trop tard. Doudou est né le 08 janvier 1930, comme mon père ! Il y a des clins d'oeil dans la vie où lorsque la paupière se relève se cache une goutte de nostalgie surtout que je l'imagine bien le Doudou avec la même clope au bec débitant les mêmes mots que mon paternel avec la même gouaille de parigot-tête-de-veau.
Trop tard, disais-je. Mais est-ce important pour faire une tournée « Only you » avec les Platters, pour retrouver Johnny pré-Sylvie, pour éternuer dans les plumes de Joséphine Baker qui n'avait pas pu les piquer à Piaf vu sa taille de moineau.
Bien sûr il y a des « gens » que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître. Non, pas Aznavour, ni Brel, ni Bécaud, ni même Polnareff. Quoique, on oublie si vite !
Je pense à Eddie Constantine, Félix Marten, Paul Anka ou Pia Colombo dont Doudou nous gratifie de quelques-unes de leurs mésaventures cocasses.
En fait ce bouquin m'a expédié à l'âge d'or de mes parents, et c'est bon de me remémorer en culotte courte à la dernière de Piaf ou au concert de Pierre Perret qui nous faisait bien marrer.
Pour mon époque à moi, il faut aller à la fin du bouquin où Doudou a consigné toutes les programmations de l'Olympia de 1954 à 1979 et là mes amis, j'en ai encore les poils debout de ce concert du 17 décembre 1973 où Rory Gallagher avait chanté de sa voix rocailleuse ses blues-rock électriques aux solos de guitare endiablés durant plus de trois heures lors de sa tournée « Tattoo'd lady ». Bearded baby, they're my family…
Oui, c'était ma famille comme Tom Waits, Lloyd Cole, Steely Dan ou Kid Créole, bien après que Dalida me parle d'amour et me redise des choses tendres que j'étais tout juste prêt à entendre…
Avec le temps va, tout s'en va, comme chantait Ferré que je n'ai jamais aimé.
Ma foi, ce bouquin c'est un concentré de frissons, chacun y retrouvera sa madeleine avec du beurre dedans où Doudou y relate un nombre considérable de révélations spontanées et franches de son époque avec tellement de charme et d'élégance que du coup, j'ai ressenti pleinement les émotions authentiques que ce personnage charismatique a vécu pendant 34 ans dans cette salle mille fois mythique.
Et puis, comme chante Barbara, si un jour ou peut-être une nuit on peut retourner au pestacle, lisez-le dans la queue, il pourrait vous ambiancer de velours rouge et de paillettes dorées.


Merci à la masse critique de Babelio de m'offrir la possibilité de découvrir cet ouvrage que je n'aurais peut-être pas rencontré et aux éditions de l'Archipel de me l'avoir adressé.




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Né en 1930, Roger Morizot, vrai titi parisien, travaille au Cirque d'hiver lorsqu'il est « prêté » par Joseph Bouglione à Bruno Coquatrix pour aider à la réouverture de l'Olympia.

Ensemble, ils remettront à flot cette salle mythique et lui forgeront le destin qu'on lui connaît. « Doudou » Morizot en sera le régisseur jusqu'en 1988.

Roger Morizot, que tout le monde dans le métier appelle Doudou nous fait ce livre de mémoires que Coquatrix n'aura jamais réalisé et livre ainsi de . nombreuses anecdotes sur un bon panel de vedettes passées par la scène de l'Olympia,

Piaf, Dalida,Brel, Aznavour, Bécaud, Johnny et Sylvie sont des stars appréciées par Doudou Morizot,

Mais Doudou Morizot a aussi la dent dure avec certains tels que Claude François, Michel Polnareff ou Thierry le Luron plus brillants sur les planches que derrière les coulisses.

On se plonge avec pas mal de ravissement dans le langage fleuri de Doudou Moritoz vrai gosse de Paris, un Titi parisien comme on dit, porté sur l'argot et élevé à la dure dans le ventre de la capitale. et dans ses anecdotes souvent savoureuses
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ce livre est écrit par l'ancien régisseur de l'Olympia Bruno Coquatrix, dans un style à la portée de tous, avec un mélange d'autosatisfaction, d'humour et d'émotion.
L'auteur nous résume à travers sa vie, 34 ans de travail au service du public !

Il y parle de ses rencontres avec un certain nombre d'artistes, que les plus jeunes ne connaissent peut-être pas ou dont ils n'ont jamais entendu parler, mais pour les plus anciens, leurs noms évoqueront une foule de souvenirs dont les soirées passées devant l'unique chaîne de la télévision des années 60 !!

L'auteur dépeint le plus souvent rapidement , en dehors de quelques exceptions ( et c'est parfois un peu dommage), les traits de caractère de ces personnages qui sont plus ou moins entrés dans nos vies.
Certains sont traités avec indulgence, d'autres copieusement égratignés. Enfin, il y a ceux qui ne sont pas mentionnés même s'ils se sont produits à l'Olympia et devenus par la suite des artistes confirmés ayant rempli les plus grandes salles.

En résumé, un ouvrage intéressant mais un peu superficiel pour ceux qui ont connu toutes ces vedettes. Il ne réserve pas vraiment de surprises quant à la description d'un monde à part où se côtoient les gentils, les arrivistes, les talentueux et les autres, mais c'est un bon moment de lecture. Les photographies en page centrale sont bienvenues.
Merci à Babélio et aux éditions L'Archipel pour cette découverte.
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L'auteur revient sur les 34 années pendant lesquelles il a été régisseur de l'Olympia.

Il m'est impossible de citer tous les artistes qui peuplent cet ouvrage.
L'auteur a aujourd'hui 90 printemps et parfois, il évoque un temps que mon âge (pourtant respectable) ne me permet pas de connaitre, mais peu importe ! Tous ces artistes ont vu leur nom en rouge sur la façade du 28 boulevard des capucines (clin d'oeil repris sur la couverture).

Doudou MORIZOT les a vu tous débuter et évoluer ; aujourd'hui, il raconte et pas forcément avec une plume rose (Cf Dalida, Polnareff, le Luron, Claude François, Bécaud…).
Quelle vie extraordinaire (au sens premier du terme) faite de rencontres toutes plus incroyables les unes que les autres : et pourtant le chapitre que j'ai le plus apprécié est celui où l'auteur raconte l'avant Olympia, ses années de débrouilles jusqu'à la rencontre de Monsieur BOUGLIONE qu'il nomme « Les impôts de la vie »… peut-être parce qu'il y parle de lui, ce qui finalement semble le plus intéressant, par rapport à toutes ces vedettes sur lesquelles tant de pages ont déjà été écrites.
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J'étais vraiment très curieux de découvrir le récit de ce personnage incontournable de l'Olympia. Doudou a accompagné les plus grands et secondé Bruno Coquatrix jusqu'au décès de ce dernier. Il nous raconte sa jeunesse de titi flirtant avec la délinquance et qui trouvera sa voie dans les cintres et le rideau rouge de la mythique salle de spectacle parisienne. Eclairagiste de talent, il a cotôyé tous les artistes, des plus célèbres à ceux dont le nom est à présent effacé des mémoires. La liste est impressionnante, c'est le bottin du spectacle, Dalida, Brel, Ferré, Bécaud, Joséphine Baker. Tous ont eu le privilège de briller sous ses projecteurs. Mais je regrette que derrière l'admiration pointe un peu trop souvent la méchanceté et le coup de griffe facile. La plupart de ces artistes ont disparu, on connaît leurs travers mais était-il besoin d'écorcher tous ces gens? On ressent plutôt une certaine rancoeur, le gentil Doudou souvent trahi, pas assez reconnu... Il regrette que certains l'aient oublié une fois le succès arrivé alors qu'il était toujours là, fidèle et disponible. Trop d'amertume dans ce récit qui finit par lasser, peu importe que Dalida soit une artiste sans grand talent, que Sylvie Vartan ne soit qu'une arriviste, que Bécaud l'ait trahi...La trahison vient plutôt de l'auteur, son ouvrage aurait pu être passionnant, il n'est que vaguement intéressant. On lui accordera quand même un certain sens de la formule et quelques belles pages, particulièrement lorsqu'il raconte avoir coupé quelques morceaux du rideau rouge pour le déposer sur le cercueil de certains de ces grands artistes qui, au moins autant que l'auteur, ont su construire la légende de l'Olympia.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Les artistes peuvent partager les bravos avec le régisseur, parce qu'avec du talent on peut faire un succès, mais avec le rideau le régisseur vous fera un triomphe.
Coluche.
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L’existence va plus vite que la course incessante du vent… - p.122
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