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Naja tome 5 sur 6
EAN : 9782505010340
48 pages
Dargaud (07/01/2011)
4.06/5   8 notes
Résumé :
Naja, Numéro 2 et Max pensaient avoir percé le mystère de l’identité de Zéro, leur employeur. Ils n étaient que les pions du jeu d « Il », dans une partie dont lui seul connaît les enjeux. Despions damés qui n ont plus d autre choix que de lui faire confi ance et de monter dans untrain pour Bruxelles... où les attendent toutes les réponses, derrière les hordes de sbires déterminés à protéger Zéro, et le mystérieux narrateur de cette histoire, écrite bien avant d’avo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
C'est avec un scénario plus qu'alambiqué que jean David Morvan explore le parcours de Naja, son héroïne, et à travers elle les méandres de la douleur, de la souffrance, du sado masochisme, et de l'amour, et comment le plaisir naît de la douleur et inversement.
Cette conclusion à la série est difficile à suivre pour plusieurs raisons. D'une part, le choix narratif basé sur l'alternance est en soi assez difficile à suivre. En effet en complément du narrateur principal, l'auteur place tel ou tel personnage dans ce rôle là lorsque celui ci raconte des événements de son passé. Cela rend d'autant plus compliquée la tâche de comprendre correctement ce qui nous est raconté. Assurer alors une continuité pour ne pas perdre le fil du récit devient ardu. Même si ce choix rend la lisibilité complexe, il n'en sert que mieux le rythme du récit.
D'autre part, l'auteur a choisi d'explorer le sado masochisme, afin non pas d'y apporter des réponses mais de tenter d'en comprendre les mécanismes. Mais ce sont surtout les mécanismes de l'amour qui l'intéressent à travers cette pratique considérée comme relevant d'une pathologie psychiatrique sévère. le sujet est déjà difficile en soi et son traitement le rend encore plus difficile d'accès, mais non moins intéressant.
Pourtant la résolution du récit montre que l'auteur s'attache plus à la libération de son héroïne qu'à ce qui fait sa souffrance, ou plutôt son absence de souffrances. L'inceste est également un thème injecté dans l'histoire et même s'il n'est pas exploré en profondeur, ses effets dévastateurs constituent pratiquement l'essentiel du récit. Il est le support de l'intrigue.
La conclusion est assez ambiguë et troublante selon moi car dans ce que j'y ai compris, Jean David Morvan nous dit qu'on ne peut guérir ou trouver la paix, ou être libérer d'un fardeau que par la souffrance et dans la douleur.
L'auteur explore également le thème de la vengeance ( et de l'héritage familial, contre lequel il met en garde) et je vous laisse découvrir à la lecture de ce tome comment il la traite, sans vous en dire davantage car cela révèle judicieusement la résolution, et joue pour une grande part dans la construction du scénario.
Au final, cette série m'a apporté un grand plaisir de lecture, autant par l'intrigue, le récit que par les graphismes, saisissants de rythme et de force.
Il y aurait certainement des approfondissements à apporter concernant le sujet traité mais cela dépasse de loin mes compétences.
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Voici la conclusion de cette saga dynamique et parsemée de tueurs impitoyables.

Le lecteur connaissait déjà l'identité des trois tueurs et celle de leur chef, savait que c'était « il » qui avait mis le feu aux poudres et avait même eu l'occasion de croiser « Jazz Maynard » lors du tome précédent. Mais malgré tout ça, il restait à connaître le fin mot de cette histoire, le pourquoi de tous ces événements, donc largement de quoi tenir le lecteur en haleine et de quoi remplir encore un album, extrêmement riche en révélations.

Le fait de garder toutes ces révélations pour la fin ne présente évidemment pas que des avantages et l'on peut également reprocher à l'auteur de finalement vouloir en faire un peu trop. Une surenchère au niveau des révélations qui ne nuit heureusement pas à la cohérence de l'ensemble, même si certains rebondissements sont assez capillo-tractée. le lecteur ne ressortira cependant pas déçu de cette conclusion qui lui permet d'apprendre les derniers secrets concernant Naja et les motivations de chacun. Et les motivations de ces tueurs importe finalement peu, car le fait de les avoir accompagné au fil des tomes valait déjà largement le détour.

Le système narratif en voix-off est toujours aussi efficace. Cette narration très proche du lecteur continue d'être plaisante et donne l'impression au lecteur de ne pas lire l'album tout seul. Combiné avec une construction irréprochable, cette narration efficace insuffle un excellent rythme au récit. Graphiquement, Bengal contribue indéniablement au dynamisme que dégage cet album: un découpage aéré qui lui laisse suffisamment de place pour s'exprimer, des scènes d'action très fluides et une mise en couleur splendide et très efficace lors des flashbacks.

Mais ce qu'il faut retenir par-dessus tout après la lecture de ce dernier tome, c'est que Naja déteste tout le monde, sauf les Belges. Et oui, Naja a bon goût et je m'en réjouis. Naja aime également les Bruxellois, tout comme Morvan, qui profite d'ailleurs de cette conclusion pour faire un petit (enfin non, un gros) clin d'oeil à Eliane et Cédric de la librairie Forbidden zone, reconvertis en trafiquants d'armes pour l'occasion.

Et bien moi aussi, je l'aime Naja !

Retrouvez cette BD dans MON TOP 2011 !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ma seule souffrance, c'est celle qui vient du dedans, quand mon père me frappe. Ce qui me fait mal, c'est de ne pas savoir pourquoi il me déteste...
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