Il y a une possession, une jouissance des mots, de leur sonorité, de leur configuration visuelle, une exigence (un désir) de la perfection expressive, une satisfaction du terme juste, une gourmandise de collectionneur, une curiosité et une connaissance de l’apparition des vocables, de leur formation, de leur évolution, de la justification des règles, qui habillent la parole d’une chair hors de laquelle elle n’est qu’un squelette, un code abstrait de signes transparents et vides.