Sans plus
Un humour noir qui est par moment morbide et très lourd. L'histoire en elle-même n'est pas mal, j'ai bien aimé le mélange des personnages et surtout l'amitié forte qu'il y a entre tous. Dommage que certains passages manquent de réalisme et que la fin finisse en queu de poisson.
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Une super histoire très bien écrite avec beaucoup d'humour malgré les drames de la vie quotidienne des personnages
Une histoire qui vous donnera envie d'être plus tolèrent les uns envers les autres une super histoire que tous le monde devrait avoir dans sa bibliothèque
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encore un super moment a passer dans la région grand sud
Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Toute la famille a beaucoup aimé une belle histoire drôle amusante pour les petits et grands enfants
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Nous avions tous dépassé la quarantaine, Lola largement en tête, suivie de près par Mercedes et Josie, Janine était la plus jeune et moi, quelque part au milieu de ce troupeau de femelles en folie, pas vraiment conscientes des réalités, enfin de la mienne, la leur était bien pire que tout ce que l’on imaginait. J’aimais les putes parce qu’elles symbolisaient le sexe à l’état pur, le sexe et une certaine idée de la femme, asservie par les hommes et leur priapisme congénital, affranchies de l’ordre moral et des contingences sociales. Tapiner était un combat de haute lutte, gagner son bout de trottoir et s’y tenir, monter le client et faire en sorte qu’il revienne, qu’il soit beau, moche, riche ou sur la paille, une vraie pute aimait son client même si elle pouvait détester les hommes. Elles préféraient le mot pute à celui de prostituée, comme disait Émile, citant Léo Ferré, ce n’est pas le rince-doigt qui fait les mains propres, ni le baise-main qui fait la tendresse.
Baiser ne représentait-il pas l’acte le plus militant, une façon radicale d’envisager la vie comme une course contre la montre. Les linceuls n’ont pas de poches, l’argent ne fait pas le bonheur, les proverbes alignaient connement les évidences métaphysiques. Le fric n’était qu’une monnaie d’échange, un instrument de terreur, tandis que le sexe représentait l’ultime frontière qu’un homme puisse franchir sans visa biométrique. J’avais exploré à peu près tout ce qu’il offrait comme variantes, des plus conventionnelles aux plus loufoques, sans jamais me lasser, sans jamais penser à mal.