+++++ L'ÎLE AUX RATS ET AUTRES NOUVELLES +++++
Comme cet ouvrage n'a pas encore paru en version française, je note le titre original en Norvégien : "Rotteøya og andre fortellinger" afin de vous guider lorsqu'une traduction en Français suivra.
Ce recueil compte 5 nouvelles et 350 pages et est sorti fin décembre dernier à Oslo.
La première nouvelle "L'île aux rats" est un conte apocalyptique situé dans un futur non spécifié. Un avenir sans gouvernement, parlement ou forces de l'ordre structuré et où des bandes de malfrats sèment la terreur.
Nous suivons une affaire de meurtre somme toute assez confuse et, à mon humble avis, guère convaincante.
La seconde histoire, "La déchiqueteuse", se passe également dans un futur lointain, où le monde ne compte plus que 4 groupes de pays (non spécifiés non plus) et où la population d'Afrique a été décimée et les grands mammifères ont disparu.
Ralph Jason, un éminent scientifique, vient de faire LA découverte de son temps et de tous les temps : un remède médical pour arrêter le processus de vieillissement naturel chez tout être vivant !
Un remède miracle qui a, toutefois, un gigantesque handicap ...
Après lecture de ces 2 nouvelles de science-fiction peu persuasives ou même simplement crédibles, venant d'un maître de romans policiers, j'ai préféré ne pas insister et, contre mon habitude, fermer le bouquin.
Ce recueil constitue le onzième livre de Jo Nesbø que j'ai lu et malheureusement aussi ma première déception.
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Jo Nesbø, avec cette longue nouvelle, excelle dans la construction de cette vengeance, avec évidemment un twist final et une ambiance de fin du monde. Et ce galop d'essai de Jo Nesbø dans le récit postapocalyptique pur et dur est plutôt réussi.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Sa voix s'amenuise, et la drisse de pavillon reprend son doux battement, doublé d'une sirène de police qui s'élève des rues obscures. Enfin, nous savons bien qu'il ne s'agit nullement de la police, depuis plus d'un an aucun policier ne se risque à patrouiller dans les rues après la tombée de la nuit, c'est probablement un quatuor de jeunes, munis d'armes automatiques, juste assez intoxiqués pour que leurs réflexes soient conservés, voire aiguisés, et leurs inhibitions émoussées, ou plutôt vaincues ; attitude qui s'applique non seulement à ces prédateurs, mais à la population entière. L'expression « actes transgressifs » perd tout sens quand il n'y a plus rien à transgresser.
Et c'est sans doute ma seule excuse pour ce que j'ai fait.
J'entends toujours la moto, il doit y avoir un trou dans ce que je crois qu'on nomme le silencieux.
C’est dingue de se dire que les gens n’ont plus d’essence depuis belle lurette, mais que, manifestement, ils disposent encore d’un tas de grenade.
Jo Nesbø - Éclipse totale, une enquête de l'inspecteur Harry Hole