CHRONIQUES
ALASKAINES.
Le meilleur moyen de résumer «
Alaska » d'Eugène NICOLE, c'est d'adapter la chanson du québécois
Michel RIVARD et popularisée par Beau Dommage et
Robert CHARLEBOIS, "
La complainte du phoque en Alaska".
« Cré-moé, cré-moé pas, quéqu' part en
Alaska
Y a (un phoque) Eugène qui s'ennuie en maudit
Sa blonde est partie (gagner) profiter de sa vie
(Dans un cirque aux Etats-Unis) en bateau de Port-Cros.
Le phoque est tout seul, il r'garde le soleil
Qui descend doucement sur le glacier
Il pense (aux Etats) à la Méditerranée en pleurant tout bas
C'est comme ça quand ta blonde t'a lâché
Ça vaut pas la peine
De laisser ceux qu'on aime
Pour aller (faire tourner
Des ballons sur son nez) enseigner le français
Ça fait rire les enfants
Ça dure jamais longtemps
Ça fait plus rire personne
Quand les enfants sont grands
C'est rien qu'une histoire, j'peux pas m'en faire accroire
Mais des fois j'ai l'impression qu'c'est moi
Qui est assis sur la glace les deux mains dans la face
Mon amour est partie puis j'm'ennuie… »
Sinon, pour le reste: un journal de bord plus qu'un roman, une longue narration de micro-évènements décousus, une belle écriture, une érudition certaine – avec une tendance entêtante à abuser des références culturelles qui n'apportent rien à l'histoire -, la capacité à créer cette atmosphère décalée du «Grand Nord » mais pour ma part, quelques difficultés à suivre les personnages…
Conclusion : lire un second ouvrage d'E. NICOLE pour me forger une opinion définitive.
P@comeux - 2014/04 ©