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EAN : 9782879295527
256 pages
Editions de l'Olivier (23/08/2007)
3.33/5   6 notes
Résumé :
Neuf mois en Alaska, trois saisons, le temps d?une gestation et d?une transfiguration : c?est le remède choisi par le narrateur pour oublier la femme qui vient de le quitter. Mais à l?université de Fairbanks, réputée pour son département de sismologie et ses études des langues athabaskanes, son séjour se transforme en une aventure aux multiples facettes où se croisent de jeunes marginaux, des universitaires extravagants et les dernières survivantes du peuple Eyak.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
CHRONIQUES ALASKAINES.

Le meilleur moyen de résumer « Alaska » d'Eugène NICOLE, c'est d'adapter la chanson du québécois Michel RIVARD et popularisée par Beau Dommage et Robert CHARLEBOIS, "La complainte du phoque en Alaska".

« Cré-moé, cré-moé pas, quéqu' part en Alaska
Y a (un phoque) Eugène qui s'ennuie en maudit
Sa blonde est partie (gagner) profiter de sa vie
(Dans un cirque aux Etats-Unis) en bateau de Port-Cros.

Le phoque est tout seul, il r'garde le soleil
Qui descend doucement sur le glacier
Il pense (aux Etats) à la Méditerranée en pleurant tout bas
C'est comme ça quand ta blonde t'a lâché

Ça vaut pas la peine
De laisser ceux qu'on aime
Pour aller (faire tourner
Des ballons sur son nez) enseigner le français
Ça fait rire les enfants
Ça dure jamais longtemps
Ça fait plus rire personne
Quand les enfants sont grands

C'est rien qu'une histoire, j'peux pas m'en faire accroire
Mais des fois j'ai l'impression qu'c'est moi
Qui est assis sur la glace les deux mains dans la face
Mon amour est partie puis j'm'ennuie… »

Sinon, pour le reste: un journal de bord plus qu'un roman, une longue narration de micro-évènements décousus, une belle écriture, une érudition certaine – avec une tendance entêtante à abuser des références culturelles qui n'apportent rien à l'histoire -, la capacité à créer cette atmosphère décalée du «Grand Nord » mais pour ma part, quelques difficultés à suivre les personnages…

Conclusion : lire un second ouvrage d'E. NICOLE pour me forger une opinion définitive.

P@comeux - 2014/04 ©
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J'ai lu Alaska, j'ai aimé l'atmosphère du livre, j'ai aimé les personnages les uns indépendamment des autres, mais je n'ai pas réussi à comprendre ce qui les liait réellement.
Mais c'est peut-être ça l'Alaska: des hyper-solitudes qui se côtoient. Brut. Sans concession. L'irréalité de ces nuits pendant lesquelles il fait jour, et de ces journées qui demeurent entre chien et loup. le froid, cinglant.
Lien : http://ausautdulivre.blogspo..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
"Puis le garde champêtre, bombant le torse, se faisait lyrique:
"Ajoutez au poivre des cactus la douceur des eucalyptus géants, l'odeur de térébenthine des pins d'Alep, celle des aloès, des orangers, des citroniers, des figuiers, des acacias, des genêts, des mimosas, des palmiers, de bien d'autres espèces encore avec lesquelles les pierres chauffées, les glands tombés, les aiguilles de pins, les herbes, le foin et les algues séchées font, comme on dit ici, un "mélange", - ce parfum ne peut être confondu avec aucun autre; et, quand vous l'aurez respiré, mélé à l'haleine du large, vous ne l'oublierez jamais..." (sur Port-Cros - p.89)
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... on contait les exploits de ce linguiste, le Sherlock Holmes des langues disparues ou en voie de l'être.
C'était le cas de l'eyak, idiome apparenté au groupe athabaskan, sur lequel il concentrait ses efforts.
Il n'était plus parlé que par deux femmes déjà âgées, deux cousines nommées Marie et Minnie qui, suite à une brouille familiale, ne s'adressaient plus la parole
(p.15)
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"Je me dirigeais vers Saint-Germain lorsque s'est produit ce que j'ai appelé plus tard mon plus beau souvenir de Paris.
Rue Saint-Antoine, arrivé à hauteur de l'hôtel de Sully, j'ai senti qu'une main d'enfant se glissait dans la mienne.
C'était une petite fille qui s'avançait, tenant de son autre main celle de son père - du moins l'ai-je ainsi supposé, car, ayant à peine échangé avec ce compagnon un regard amusé, nous avons continué à progresser sans rien dire, tous les trois, pendant de longues minutes."
(p.230)
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"Adjointés au mât central, des bras faits de planches grossières s'étendent dans toutes les directions avec des indications de distances:
New York 4248 miles.
Tokyo 3530 miles.
Florence 8736 miles.
Paris 8025 miles.
Nome 533 miles.
Juneau 733 miles, etc.
"La crucifixion de l'espace" disait Leonard."
(p.32)
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"Elle éclatait de rire: peut-on imaginer un exhibitionniste par quarante degrés sous zéro? Comment dit-on "se geler les couilles " en eyak?"
(p.171)
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Vidéo de Eugène Nicole
Lunchtime Literary Conversation Eugène Nicole and Lila Azam Zanganeh (en anglais)
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