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Inspecteur Sweeney tome 8 sur 20
EAN : 9782952412773
Head over Hills (01/01/2011)
3.57/5   15 notes
Résumé :
Une randonnée dans le massif du Kintail, à l'ouest des Highlands, je suis toujours partant ! Pourtant, cette fois...

Sept disparus en moins de deux ans, sans qu'aucun corps n'ait jamais été retrouvé... Un fugitif armé d'un fusil, un projet pharaonique de parc animalier, et puis cet inquiétant berger, Pat McKenzie... Qui est-il vraiment ?

Enfin, cette légende que nous a racontée le nouvel ami de tante Midge, l'historien Robert Butler : u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Envie d'un petit polar court et dépaysant qui se déroule en Ecosse ?
L'inspecteur Sweeney passe quelques jours dans les Highlands, en compagnie de sa tante âgée, et il va profiter de cette petite pause pour faire de la randonnée.
Mais la gérante de l'hôtel dans lequel il séjourne, apprenant qu'il est policier, va lui raconter que depuis 2 ans, sept personnes ont mystérieusement disparu dans le secteur, et cela va bien évidemment susciter la curiosité de notre policier téméraire, mais pas toujours très prudent ni futé.
L'intrigue m'a tenue en haleine et j'ai bien aimé l'ambiance de cette région écossaise.
Les personnages ne sont pas vraiment travaillés, les paysages sont peu décrits et l'écriture n'a rien d'extraordinaire, mais j'ai été happée par ces disparitions étranges et par les légendes écossaises.
Un polar distrayant qui se lit vite et qui permet de faire la transition entre deux lectures plus exigeantes.
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Le serment des Highlands

Cette fois Archie Sweeney, toujours en compagnie de sa tante, passe quelques jours de vacances dans les Highlands.
La propriétaire de l'hôtel où ils résident demande conseil à Archie car plusieurs de leurs clients ont disparu. La police a classé sans suite chaque enquête car aucun corps n'a été retrouvé et qu'un adulte est libre de disparaître si celui bon lui semble. Cela ennuie l'hôtelier car la rumeur provoque une mauvaise réputation pour l'établissement et la région.
Archie découvre que sept personnes au total sont disparues.
Bien que pas en service et pas dans son secteur, il mène son enquête.

Deuxième volume que je lis dans cette série.(Cf Les démons de l'île de Skye)
La perception est plus positive sans toutefois être enthousiasmante.
L'agrément du cadre écossais est parfaitement présent et l'auteur enrichit son récit d'évocations de traditions purement locales, en donnant une petite explication avec des notes parfaitement appropriées. De plus, pour l'intrigue, il évoque les rivalités de clan, les légendes des landes et des montagnes, nous baignant totalement dans l'univers, le décor, la culture écossais.
La structure même du déroulement tient l'intérêt du lecteur par des rebondissements et des interrogations multiples trouvant difficilement des réponses en raison du caractère fermé des habitants de ces régions.
L'écriture permet une lecture facile.


Le problème réside dans le personnage principale, le fameux Archie.
S'il semble avoir un peu plus de plomb dans la cervelle que dans l'épisode précédent ("Les démons de l'île de Skye"), s'il montre davantage de cohérence dans ses démarches et même dans ses interrogatoires, il a toujours des réactions surprenantes : il enguirlande un témoin hésitant, alors que lui-même est en situation tout à fait illégale. Lorsqu'il va épier le berger le soir pour entrer chez lui, il fait très attention à ne pas faire de bruit mais ne plus aucune précaution lorsque le berger s'est éloigné. Face à Mc Kenzie, la première fois, il bafouille, hésite, totalement sans rapport avec sa démarche, il fait une réflexion à haute voix sur l'enquête, devant le témoin lui apportant une information importante.
La fin est un peu surprenante mais cela n'est nullement dérangeant. Un regret toutefois, c'est que l'on ne connaît pas l'origine de l'arme des crimes.
Cela pourrait passer pour des erreurs de script mais reste le plus insupportable de tout : son fameux club de golf. Même dans une situation où sa vie est en jeu, il se préoccupe de cet accessoire. C'est encombrant, sans aucune utilité, sans aucun intérêt. Incompréhensible.

Les réflexions que se fait Archie pourraient être intéressantes. On nous souligne déjà ses cogitations par une écriture en italique. Pourquoi pas ? Par contre, l'écriture et le contenu utilisés ne collent pas. C'est par moment trop littéraire pour être la traduction du cheminement de sa pensée, par d'autres, le contenu est très déstabilisant ou sans intérêt (Je prends mon thé assis ou debout par exemple, j'exagère à peine)

Douze volumes parus, c'est donc qu'il existe un lectorat fidèle. Tant mieux. Lirai-je un autre épisode ? Pour Archie, certainement pas, pour l'attrait de l'Ecosse, peut être. Cela fait deux fois que j'ai le même ressenti, une forme de déception, d'exaspération. Le roman se tient mais le personnage n'est pas crédible, (pas plus que celui de son supérieur ou de ses collègues, à l'exception du légiste), il est exaspérant par son comportement et l'on est exaspéré que ce comportement gâche les qualité du roman qui, sans cela, se tiendrait honnêtement au milieu des autres de e type.
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Nous voilà donc en plein coeur de l'Ecosse en compagnie de l'inspecteur Sweeney et de sa tante Midge -qui l'a élévé depuis la disparition de ses parents lorsqu'il avait 5 ans. La légende et les paysages sont présents, oppressants. Les habitants pas très causants, voire franchement hostiles.
L'intrigue tient la route du début à la fin, laissant traîner un mystère, subsister une once d'irrationnel. Tout cela donne un roman policier très agréable. Très ancré dans la réalité et dans l'époque moderne par les moyens mis en oeuvre mais en même temps totalement décalé et un brin désuet grâce à des personnages -Sweeney et sa tante notamment- qui semblent ou anachroniques (et qui le seraient probablement dans toutes les époques) ou intemporels, ou un peu des deux, si cela est possible. Les lieux sont tellement empreints de légendes qu'ils servent également cette impression d'intemporalité. Pour ancrer son héros dans notre époque, l'auteur lui fait utiliser un portable ou toute sorte de moyens de communication modernes. Néanmoins, il lui laisse un mystère dans sa manière de résoudre les enquêtes
Cette sensation d'être toujours entre deux époques est un plus, donne un charme indéniable au roman.

Loin des polars hémoglobineux, trash, rapides et violents. A rapprocher plutôt des romans policiers d'Exbrayat, d'Agatha Christie ou, plus récemment, des excellentes enquêtes de Viviane Lancier -ici et là- de Georges Flipo. A mettre donc entre toutes les mains, devant tous les yeux, même ceux des lecteurs occasionnels, voire très occasionnels : j'en ai un specimen à la maison et je vais lui proposer cette lecture de ce pas.

L'écriture de John-Erich Nielsen est sobre, efficace, va droit au but. Non dénuée d'humour, elle concourt bien entendu à la réussite du livre et au plaisir évident du lecteur à suivre les aventures de l'inspecteur à la barbe rousse hirsute et toujours muni de son sand wedge (club de golf).

Si j'ajoute à tout ce que je viens d'écrire encore trois informations importantes, vous ne pourrez que réserver votre prochain voyage -immobile- dans les Highlands :

- premièrement, l'éditeur a un site sur lequel on peut en savoir plus sur l'inspecteur Sweeney et sur ses enquêtes précédentes : Head over Hills

- deuxièmement, les livres sont très abordables, de format poche, à 4.90€ sur le site susnommé (mais 5.45€ sur la quatrième de couverture)

- troisièmement, je me coltinerais bien les aventures précédentes de Sweeney moi, il me plait bien cet inspecteur et sa tante Midge aussi !
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Ne partez jamais en vacances avec un policier, jamais ! A croire que la tante de l'inspecteur Sweeney n'a lu ni Les vacances d'Hercule Poirot, ni Maigret en vacances. C'est plus fort qu'eux : il faut que les policiers se mêlent des affaires locales. Et s'ils ne le font pas spontanément, voici que l'on vient les trouver.
« On », c'est ici Mrs Greene, la gérante de l'auberge où Sweeney et sa tante passent de paisibles vacances. Elle s'inquiète des disparitions qui ont lieu dans la région depuis deux ans. Cinq en tout, dont trois de leurs clients ! Il est tout de même des moyens plus traditionnels pour partir sans payer. En furetant un peu, Sweeney découvre d'autres disparitions similaires, jusqu'à ce qu'à son tour, il se retrouve dans une fâcheuse posture.
Moralité :
– il faut peut-être un peu plus prêter l'oreille aux légendes locales.
– les guerres de clans, ce n'est pas seulement dans le passé, mais aussi dans le présent. A se demander même si les héritiers des guerriers de jadis ne sont pas encore plus rancuniers que leurs aïeuls.
– si l'on se donne la peine de chercher, on trouve. Ce que l'on trouve n'est peut-être pas réjouissant, mais alors pas réjouissant du tout, mais au moins l'on a trouvé quelque chose. La paix ? Sans doute pas.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
.. tout m'est venu d'un coup. Ça marche toujours comme ça. [...] Oui, je fonctionne comme ça, [...]. Tout m'apparaît en une seule fois, comme si un film me passait à travers la tête. Et après, je sais que tout colle... Ma tante dit que c'est une forme particulière d'intuition. (p.238)
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Voilà bien une réaction d'Ecossais ! Dès qu'il pleut, notre esprit se persuade que le soleil n'est jamais loin... C'est étrange. Comme si, au fil des générations, nous avions développé cette capacité à faire abstraction du mauvais temps... Voilà un processus évolutif que même Darwin n'aurait pas imaginé !
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Par ici, dans les Highlands, les gens entretiennent un tas de croyances saugrenues. En plus, avec le loch Ness dans les parages, et tous ces farfadets ou autres lutins qui gambadent sur la lande, il faut s'attendre au pire ! (p32)
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Au début, j'ai souri. Mais cette nuit, prostré au fond de mon trou, j'ai peur : il est là ! Il approche... Le cavalier de Glen Shiel me traque !
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