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EAN : 9782258138391
352 pages
Presses de la Cité (18/01/2018)
3.16/5   57 notes
Résumé :
Vous reconnaîtriez votre enfant entre mille, n'est-ce pas ?
Heidi et Jason ne forment pas un couple ordinaire : elle a perdu sa petite fille, il cherche désespérément son fils, Barney, enlevé cinq ans plus tôt. Ces drames les ont rapprochés. Un jour, en déplacement pour son travail, Heidi aperçoit dans une arrière-boutique un garçon qui pourrait bien être Barney. Emmené sur place, Jason refuse d'y croire. Mais Heidi n'en démord pas. L'intuition vire à l'obses... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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Envie de lire un thriller pour me changer un peu de mes lectures du moment, j'avais déjà repéré le roman lors d'un masse critique. le résumé m'avait intrigué, notamment avec le sujet abordé : celui de la disparition des enfants. Sujet d'actualité, malheureusement, je trouvais intéressant de voir comment l'auteur allait traité son histoire du point de vue des parents.

J'ai accroché à la première partie du roman. Nous entrons dans le vif du sujet très rapidement, l'univers se met bien en place, on sent tout de suite la détresse, le trouble et cette ambiance assez poisseuse autour du couple. Heidi et Jason ont tous les deux perdus un enfant, et si Lauren, la fille de notre héroïne a été retrouvée morte, le petit garçon de Jason est toujours porté disparu. Deux états d'esprit, deux situations différentes, une peine palpable, une hésitation à reprendre une vie « normale ».

Et puis tout bascule lorsque Heidi croit reconnaître Barney, le fils de son nouveau mari. Et cela a aussi malheureusement était pour moi, une chute vertigineuse… Si l'histoire est très bien écrite et menée, il y a cependant des choses qui ont totalement fait s'écrouler la narration, à commencer par Heidi. Comment une femme qui n'a jamais connu un enfant que par des photos peut le reconnaître, cinq ans plus tard et de façon viscérale ? Première incompréhension. J'ai d'abord mis cela sur le compte de l'anniversaire de la mort de sa fille, et ce besoin d'un happy-ending pour son conjoint, mais les choses vont tellement loin que l'on frise la folie et la stupidité.

Heidi m'a en effet très vite énervée. Elle met tout en péril : son couple, sa vie, son travail, ses amitiés, absolument tout. Elle ne réfléchit pas, fait des erreurs monumentales, se permet des choses complètement irrationnelles. Oui, elle est bouleversée, mais elle agit de façon égoïste envers tellement de monde. A un certain moment, j'avais l'impression de voir un kamikaze, comme si en se mettant en danger de manière répétée, elle cherchait à rester en vie en quelque sorte. Ressentir quelque chose.

C'est une descente en enfers qui n'en finit pas… J'ai a de très nombreuses reprises levé les yeux au ciel, tellement j'étais agacée de la voir agir comme cela. On en perd presque le côté développement de l'univers. Il y a cependant des moments plus ancrés dans la réalité avec les brefs moments passés avec l'inspecteur chargé du dossier, les journalistes à la recherche du scoop et qui ne reculent devant rien, la paranoïa qui s'installe et qui donne l'impression que tout le monde peut être coupable.

Mais voilà, cela n'a pas suffit. C'est bien dommage. Je pense sincèrement qu'il y avait matière à creuser. le point de vue de Jason aurait donné plus de richesse si il avait été combiné à la folie d'Heidi. L'exploitation de la disparition de Lauren aurait dû prendre plus de place aussi pour mieux appréhender le mental d'Heidi qui au final est presque effleuré. Et la fin… Je ne la comprends toujours pas. L'épilogue est pire encore. Il a du sens pour le bonheur d'un des personnages, mais en même temps, j'ai trouvé très malsain ce qu'Heidi avait fait. Et elle semble s'en accommoder parfaitement… Vivre dans le mensonges et la trahison jusqu'à la fin de sa vie... Non...
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L'enfant de mon mari, de Déborah O'Connor, est un thriller lu grâce à Les Presses de la Cité et net galley.
Heidi et Jason forment un couple complexe.
Heidi a perdu sa fille, tuée par un détraqué sexuel, qui l'a abusé avant de l'assassiner. Jason quand a lui a perdu son fils, celui-ci a disparu sans laisser de traces quand il était petit.
Heidi et Jason se sont rencontrés après les événements, ils s'aiment, se soutiennent...
Mais cet équilibre est fragile...
Un jour, Heidi aperçoit un petit garçon dans une épicerie. Elle est certaine qu'il s'agit de l'enfant de son mari !
S'en suit une traque presque désespérée pour découvrir la vérité et si oui ou non cet enfant est bien Barney.
Quitte à aller contre la volonté de Jason, et frôler la folie...
L'enfant de mon mari est un très bon thriller, surprenant. La fin m'a étonnée, je ne m'attendais pas du tout à cet épilogue là ! Difficile de dire si j'ai apprécié ou pas cette fin, mais en tout cas elle ne m'a pas laissé indifférente et je ne risque pas d'oublier L'enfant de mon mari de sitôt !
J'ai aimé les personnages, cette envie désespérée de Heidi de découvrir la vérité, quitte à y laisser des plumes !
C'est bien écrit, bien ficelé et difficile de le lâcher une fois commencé.
Je mets quatre étoiles et demie à ce très bon roman, que je vous invite à découvrir si vous aimez le genre.
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Un thriller psychologique efficace pour cette lecture avec peu de personnages mais suffisamment pour que l'intrigue tienne la route.

Heidi et Jason sont en couple, ils ont tous les deux vécus un événement traumatisant car leurs enfants respectifs ont été enlevés quelques années auparavant.

Jason a rencontré Heidi à une réunion où les parents des enfants disparus se rendent en quête de soutien et de conseil, de fil en aiguille ils se sont rapprochés et ils sont désormais ensemble.

Le fils de Jason qui se nomme Barney a disparu il y a cinq ans mais depuis quelques années les fausses pistes concernant celui-ci ressurgissent, comme récemment en Turquie ou il aurait été vu.

Heidi en se rendant dans une épicerie est certaine d'avoir croisé Barney elle en parle donc tout d'abord à Jason afin que celui-ci puisse aller voir par lui-même. Mais Jason est affirmatif il ne s'agit pas de Barney.

Heidi n'en démord pas elle à la certitude qu'il s'agit de Barney, elle va donc mener sa propre enquête sur ce jeune garçon de l'épicerie, ce qui va virer à l'obsession dans sa vie.

Une quête haletante, des chapitres courts tout est fait pour que les pages défilent sans que l'on s'en rende compte.

Une bonne lecture mais cela n'a pas été un coup de coeur.
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Ayant lu récemment Une cruelle absence de Jenny Blackhurst et le couple d'à côté de Shari Lapena sur ce même thème de la disparition d'un enfant, je voulais éviter une surdose en sollicitant ce titre sur NetGalley. Mais ma curiosité était titillée par la 4ème de couv'... 
Et vous le savez bien: la curiosité est un vilain défaut!
Un couple improbable: Heidi est en deuil de sa petite fille alors que Jason cherche toujours, avec l'aide la police, à retrouver son petit garçon. Et pourtant, ils s'aiment. 
Mais quand Heidi est persuadée de reconnaître Barney, au contraire de Jason, des tension naissent.
Qu'importe, Heidi est bien décidée à obtenir le fin mot de l'histoire.
Sa quête vire à l'obsession, aussi prégnante que celle d'avoir un nouvel enfant, perturbe son couple et met son activité professionnelle en faillite. le jeu en vaut-il la chandelle?

Je vous le disais, la curiosité est un vilain défaut...

Le roman est très centré sur Heidi et le problème est que je n'ai ressenti aucune empathie pour cette femme.

Je n'ai éprouvé aucune émotion à l'évocation très factuelle du décès de sa fille. Son désespoir et sa peine, ainsi que l'horreur des circonstances du décès, ne transpirent à aucun moment, à mon sens. 
La 4ème de couv' parle d'un "impossible" deuil mais je ne suis pas d'accord! le coupable est connu, les circonstances du décès également et un corps a été enterré. le deuil peut donc se faire. Difficilement, certes, mais il peut se faire.
Et de toutes manières, cette chère Heidi n'a pas su me transmettre sa douleur hypothétique.
Si sa volonté de creuser la piste de cet enfant entrevu dans cette boutique part d'un sentiment louable, qu'on peut penser qu'elle entreprend des recherches par amour pour Jason, son époux, et si sa maladresse est touchante, les moyens utilisés pour arriver à ses fins m'ont agacée et son manque de considération pour Jason est aussi léger que ses moeurs.
Pour ceux qui ont lu ou liront ce roman, pensez à la scène de la chambre d'enfant ou sa relation avec Tommy et on en reparle! ^_^
Ce roman m'intéressait par nous avions en présence deux personnes touchées par la disparition de leur enfant. L'un par le deuil, avec tout le cheminement de reconstruction possible alors que l'autre est sans cesse habité par le doute, l'espoir, la résignation et surtout l'ignorance. L'absence de l'enfant est inexpliqué et le deuil ne peut donc se faire. J'étais intéressée par ses deux aspects au sein de ce couple atypique mais je suis restée sévèrement sur ma faim. 

Parlons-en de la fin, justement!
Alors l'épilogue, là, franchement, je dis "non"!

Je veux bien être tolérante sur bien des choses mais il y a des limites!
Le choix de Heidi est totalement contre mes valeurs et c'est une ignoble trahison à double titre!
Heidi n'a aucune qualité pour prendre la décision qu'elle a prise et qui pèse lourdement sur l'existence de plusieurs personnes et, de surcroît, elle s'engage dans un futur de mensonges avec son mari! Au sujet de Barney mais aussi sur sa future nouvelle paternité, et ce, sans aucun problème pour sa conscience. Ses actes sont condamnables, voire criminels. Alors je dis "non". 

Et quid de l'envoi de ce mail anonyme à Mark, le journaliste? Mystère! 

Bien entendu, c'est un roman qui se laisse aisément lire, un peu bancale par moments mais cette chute a gâché réellement mon ressenti qui était relativement positif jusque là. La lecture est subjective, mon avis est très personnel, donc que cela ne vous empêche quand même pas d'être tenté! 
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Un bon thriller, qui tient en haleine, notamment dans la seconde partie mais qui me laisse tout de même indécise...
J'ai en effet apprécié l'intrigue du roman. le couple que forme Heidi et Jason n'est pas comme les autres. Ils ont tous les deux perdus un enfant. Heidi sa petite fille et Jason son petit garçon, qui a été enlevé. Ils se sont rencontrés lors d'une conférence traitant de ce sujet, partageant une peine semblable tout en étant différente. A présent mariés, ils gardent espoir de retrouver un jour le petit garçon de Jason, Barney. Et justement, alors qu'elle s'arrête dans une petite épicerie, Heidi est certaine de reconnaître Barney. Elle décide de faire confiance à son intuition et de mener sa petite enquête...
J'ai donc lu ce roman très rapidement, emportée dans cette histoire, avec l'envie de découvrir ce que nous réservait l'auteur. Mais pourtant, j'ai ressenti une certaine gêne avec les personnages. Heidi déjà, puisque c'est elle qui est au coeur de l'intrigue. J'ai parfois eu beaucoup de mal à comprendre certaines de ses réactions. de même, le personnage de Jason m'a semblé très lointain et distant. Au final j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à eux car je n'ai pas pu me départir du sentiment qu'ils étaient faux (dans leurs sentiments, motivations etc...).
Indécise donc car l'intrigue était bien menée et prenante, mais gênée par la façon dont l'auteur a dressé le portrait de ses personnages.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Au début de notre relation, quelque chose d'aussi banal que d'inviter des amis à un barbecue nous paraissait inconvenant. A nos yeux, c'était une sorte d'aveu.
Comme si nous affirmions au reste du monde que nous acceptions ce qui s'était passé. Mais il est vrai qu'à l'époque le simple fait de respirer, manger ou dormir nous semblait incongru.

Peu à peu, je m'étais aperçue que nous pouvions mener des existences à peu près normales sans pour autant oublier nos enfants. Que rien ne nous obligeait à vivre dans le purgatoire que nous avions créé autour de nous. Certains gestes du quotidien, pourtant, continuaient à sonner faux. Comme si nous jouions un rôle, avec des épées en carton et un rideau en guise de cape.
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Tous les couples qui fêtent leur anniversaire de mariage vous diront la même chose : à un moment de la soirée, l'un des époux se fait une joie de raconter le début de leur relation dans les moindres détails. Tous deux s'attardent alors, les yeux brillants, sur le moment où ils ont commencé à flirter. Ils se racontent en boucle l'histoire de leur rencontre (…) Ils finissent les phrases de l'autre. (…)

Mais ce n'est pas comme ça pour nous, et ça ne le sera jamais.
Aucun de nous deux n'a jamais osé l'avouer, mais si nos chemins se sont croisés, c'est seulement parce que nous étions présents à la même conférence : "La Sécurité des enfants avant tout." Et si nous assistions à ce colloque, c'est parce que nous avions chacun perdu notre enfant.
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La disparition d'un enfant défie toute logique rationnelle et vient ranimer nos peurs les plus obscures. La peur que, même si l'on fait tout pour protéger ceux que l'on aime, quelqu'un ou quelque chose les arrachera peut-être à notre affection sans que nous puissions rien y faire.
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A mes yeux, si la presse et les forums sur Internet s'étaient acharnés sur Vicky [la mère de Barney, le fils disparu de Jason],
c'était parce qu'ils n'avaient aucune idée de ce qui avait bien pu se passer.
La disparition d'un enfant défie toute logique rationnelle et vient ranimer nos peurs les plus obscures. (…)
En faisant de Vicky une suspecte, les journalistes donnaient une explication à un drame qui, autrement, les aurait terrifiés tout autant que leurs lecteurs.
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Les médias n'avaient cessé d'expliquer que ces tests de paternité pouvaient détruire à tout jamais certaines familles. C'était étrange, quand on y pensait. Notre culte presque servile de l'ADN.
A mes yeux, nos souvenirs et nos expériences façonnaient bien plus notre identité qu'une série de gènes et de chromosomes.
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