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Michèle Valencia (Traducteur)
EAN : 9782264043375
370 pages
10-18 (16/04/2008)
3.37/5   75 notes
Résumé :
Jake vit à Hong Kong, où il a épousé, par pure humanité, une jeune femme qui allait mourir. Mais elle a survécu et le voilà prisonnier.

Stella vit à Londres, où elle se terre à l'ombre de ses traumatismes d'enfance, dans la hantise d'un passé trop lourd à porter. Ils ne se connaissent pas.

Pourtant, lorsqu'ils choisissent la fuite, c'est dans un manoir d’Écosse que leurs routes finissent par se croiser.

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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Je n'ai pas retrouvé le même plaisir de lecture que m'avaient procuré ses précédents livres ( "Cette main qui a pris la mienne" ; "L'étrange disparition d'Esme Lennox" ; "Assez de bleu dans le ciel " ).
J'ai trouvé ce livre un peu fouillis. J'ai mis du temps à le lire car il réclamait toute mon attention, sinon je me serais perdue dans ces destins entrecroisés.
Mais j'ai tenu bon jusqu'au final, au-delà de mes habitudes qui font que je m'arrête à la page 50 si le livre ne me plaît pas. Preuve qu'il présentait quand même un certain intérêt.
Mais, ouf, je passe à autre chose...
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J'ai bien aimé "La distance entre nous", même si j'ai d'abord été un peu déstabilisée par la structure du texte mais il faut faire confiance à l'auteur et se laisser porter par sa plume.

Le premier chapitre, une succession de paragraphes alternant entre les deux personnages, c'est l'élément déclencheur, celui qui fait quitter leur trajectoire à Stella et Jake.
Le roman est ensuite construit comme un puzzle dont on découvre les pièces une à une, dans le désordre : le parcours de Stella et de Jake après les événements du premier chapitre, leur passé, celui de leurs parents ou grands-parents. Et peu à peu, on reconstitue l'histoire, les personnages se dévoilent et on se laisse absorber par le récit.

Etant donné la complexité de la construction du récit, le dénouement m'a semblé presque trop facile, trop fleur bleue, mais j'ai passé un excellent moment avec ce roman qui ménage longtemps le suspense.
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Comme d'habitude, Maggie O'Farrell joue sur les époques, sur les lieux, sur les secrets de famille, sur les liens entre soeurs, enfants et parents, sur les souvenirs, pour tisser une histoire double : d'une part cette de deux soeurs unies, aux destinées bizarrement heurtées, d'autre part un jeune homme en quête de son père, ayant épousé par pitié une femme qu'il n'aimait pas...
On se doute que les destins vont se croiser, mais comment et pourquoi ? Un mystère est à l'origine de l'histoire de chacun, mais un mystère plausible. Pas du grand suspense, donc, mais plein de petites touches pour dessiner des portraits très vrais et un roman très... romanesque !
Par contre, j'ai trouvé des longueurs vers la fin, alors que tout le roman m'avait passionnée...
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Encore un roman de Maggie que j ai dévoré et adoré comme une petite friandise .
On retrouve ses thèmes fétiches et récurrents et sa construction de roman faite de changements brusques d époque et de personnages ,ce qui est déroutant mais bon pour les neurones .
Après tout quand nous rêvassons ,nous sautons aussi sans transition d'un thème à l'autre , d'une époque à l'autre .
On retrouve l archétype de l homme grand et élancé follement amoureux d une jeune fille pas conventionnelle grande et brune elle aussi , pétrie de secrets .;
Follement romantique disais -je
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Ayant beaucoup aimé "Hamnet" de l'auteure, j'avais envie de découvrir un autre roman d'elle.

Il faut dire que j'ai été quelque peu perturbée par la narration de "La distance entre nous". En effet nous alternons entre de nombreux personnages (Jack et Stella bien sûr mais également des membres de leur famille) et entre le passé et le présent, le tout sans préambule. Les parqgraphes s'enchaînent ainsi, formant une construction complexe. La lecture doit donc être attentive et il est facile de se perdre parfois.

Néanmoins j'ai trouvé intéressant les thèmes abordés et me suis attachée aux personnages. J'ai été touchée par Jack et Stella qui semblent ballotés par la vie, et très (trop ?) Faire en fonction des autres.
J'ai aussi beaucoup aimé les passages se passant à Hongkong et en Ecosse.

Je continuerai avec plaisir ma découverte de l'auteure.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Ses yeux erraient sur les deux îles irrégulières aux côtes déchiquetées, défoncées. L'Irlande avait une forme de chien, et on voyait bien la façon dont la Grande-Bretagne l'avait jadis englobée, avant que les plaques tectoniques se disloquent et la libèrent. Protubérant, le pays de Galles tirait pour s'arracher à l'Angleterre, comme s'il voulait suivre l'exemple de l'Irlande. Jake observa la ruée des routes et des voies ferrées convergeant vers le gros point rouge de Londres, tels des canaux à l'eau bondissante. Il vit que la Cornouailles donnait un coup de pied dans la mer, et que l'Ecosse faisait paraître l'ensemble déséquilibré, le cou mince du nord de l'Angleterre semblant avoir peine à supporter le poids de cette tête.
P 131
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Le mot anglais homesick lui déplaît car, à son avis, il ne rend pas bien ce qu’on éprouve quand on a le mal du pays. Il préfère les longues voyelles mélancoliques du terme allemand Heimweh. Pour lui, il ne s’agit pas d’une simple nausée, non, il se sent abattu, écrasé, horrifié, malheureux, disloqué, désespéré.
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 L'Irlande avait une tête de chien (…). Jake observa la ruée des routes et des voies ferrées convergeant vers le gros point rouge de Londres, tels des canaux à l'eau bondissante. Il vit que la Cornouailles donnait un coup de pied dans la mer, et que l'Ecosse faisait paraître l'ensemble déséquilibré, le cou mince du nord de l'Angleterre semblant avoir peine à supporter le poids de cette tête. 
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Hong Kong évoque souvent à Jake une sorte de déversoir de l'Europe. Les gens qui y viennent ont quitté leur pays et leur famille pour une raison qu'ils tiennent généralement secrète. Ils en sont arrivés à des stades divers de séparation ou de fuite, à moins qu'ils ne soient à la recherche d'un élément insaisissable susceptible de parfaire leur personnalité. Du moins espèrent-ils que leur sentiment de manque ne les poursuivra pas de l'autre côté de l'océan. A condition de s'éloigner suffisamment, on peut réussir à se fuir soi-même.
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La maternité est une chose claire, bien balisée. Ces neuf mois que vous passez avec un autre être ensaché en vous constituent un contrat à vie, non écrit, impossible à résilier. La paternité est en revanche nébuleuse, indéfinie, parfois presque rien, simple cellule à flagelle précipitée dans le vide.
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