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Rina Viers (Traducteur)
EAN : 9782070389339
272 pages
Gallimard (21/03/1997)
2.9/5   5 notes
Résumé :
Juif errant du XXe siècle, Elisha Pomerantz incarne toutes les fuites, toutes les quêtes d'une hypothétique Terre promise.
Son périple, poétique mais tragiquement circulaire, le mène du fracas des canons nazis dévastant les forêts de Pologne au grondement des chars syriens sur les hauteurs du Golan. Aux fureurs humaines, Pomerantz, maître ès mathématiques et musicien, oppose son art.
C'est en échappant en quelque sorte aux lois de la gravité qu'il fuit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire, « Toucher l'eau, toucher le vent » ? La quatrième de couverture était intrigante, pourtant. Il y était question d'un Elisha Pomerantz, un mathématicien juif fuyant la persécution nazie à travers l'Europe de l'est pour atterrir en terre d'Israël, où l'attendent d'autres conflits. Il y a de cela, oui. Mais l'intrigue se divise plutôt en deux, le lecteur a droit aux aventures de l'épouse du mathématicien, Stepha, qui trouve son chemin jusqu'en Russie où elle devient un instrument (volontaire !) du régime communiste. Et, dans les deux cas, beaucoup de considérations scientifiques, philosophiques, historiques, blablabla… Elles finissent par se recouper mais, rendu là, je ne m'y intéressais plus suffisamment. C'est que, aucune de ces deux trames narratives de l'excellent Amos Oz n'a réussi à me captiver, à me retenir. J'ai continué à lire uniquement parce que je n'aime pas refermer un livre sans le terminer, et aussi parce que secrètement j'espérais que l'auteur me surprenne. Je suis vraiment déçu de ne pas avoir aimé… Ce n'est que partie remise !
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Une bien étrange histoire, que celle que nous raconte ce roman pas toujours facile à suivre. le récit, tant en ce qui concerne Stepha qu'en ce qui concerne son mari, prend assez souvent un tour symbolique ou elliptique qui m'a, je l'avoue un peu désarçonnée. Beaucoup de métaphores me laissant le sentiment gênant que je ne les comprenais pas bien, pas complètement ou pas toutes. Sans doute fallait-il y voir une entrée de la poésie dans l'oeuvre romanesque d'Oz, de l'onirisme en tout cas. Ce sera ma grosse réserve concernant ce roman, qui par ailleurs présente beaucoup de qualités, alliant un arrière-ton d'humour (juif ?) à un récit profondément humain et assez souvent dramatique.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Pourquoi les savants, même dans les kibboutzim, s'enferment-ils dans une tour d'ivoire et font-ils des manières avec toutes sortes de problèmes «universels», au lieu de partir en guerre contre la corruption et la dégradation du pays et du gouvernement?
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Stepha fut envahie d'une déception secrète : malgré toutes ses horreurs et sa bassesse, la guerre avait offert à l'Europe une possibilité de retrouver la jeunesse, de rafraîchir des idées usées et de prendre part à une exaltation historique exceptionnelle, mais en fait partout régnaient la bêtise et la mesquinerie.
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….la langue, de par sa nature même, nous induit toujours en erreur. Et particulièrement quand il s’agit des problèmes fondamentaux de notre existence. C’est pourquoi il est de notre devoir de purifier la langue, de créer une langue adéquate avant de lever l’ancre et de partir vers des mondes inconnus, vers les limbes de l’être et du temps.
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Rien ne presse ; lorsque nous atteindrons la rivière, nous verrons bien comment la franchir. Peut-être même n’y aura-t-il pas de rivière.
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Ernest fut prié d’éclairer quelques aspects de la vie du kibboutz en général et en particulier. En choisissant bien ses termes, il insista, de sa voix lente, sur l’existence de l’homme qui crée au sein d’une société collective.
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Vidéo de Amos Oz
1/10 Amos Oz : Ailleurs peut-être (France Culture - Adaptation radiophonique). Diffusion sur France Culture du 20 juin au 1er juillet 2016. Photographie : Arad. Amos Oz. 2004 © MICHA BAR AM / MAGNUM PHOTOS. La vie de tous les jours dans un kibboutz imaginaire des années 60, décrite par un des plus grands écrivains israéliens contemporains. Roman traduit de l’hébreu par Judith Kauffmann. Adaptation : Victoria Kaario. Réalisation : Jean-Matthieu Zahnd. Conseillère littéraire : Emmanuelle Chevrière. Ce feuilleton en dix épisodes est l’adaptation du premier roman d’Amos Oz, « Ailleurs peut-être », publié aux Éditions Gallimard. Amos Oz y dépeint la vie des membres d’un kibboutz imaginaire, celui de Metsoudat-Ram, dans les années soixante. Sur le fil d’une année, Ezra, Reouven, Bronka, Noga et les autres, s’aiment, se trompent, se quittent, font des enfants, légitimes ou pas. Et ces drames intimes qui jalonnent le récit n’entravent en rien la marche de la vie collective, rythmée tant par les célébrations communistes que par les rumeurs qui empoisonnent la vie des villageois. 1er épisode : Un village idyllique, Messieurs-dames 2ème épisode : Le charme de la banalité quotidienne 3ème épisode : Le Premier Mai 4ème épisode : Puissance du mal 5ème épisode : Deux femmes 6ème épisode : Soirées poétiques 7ème épisode : Un personnage diabolique 8ème épisode : Tu es à nous 9ème épisode : Idylle familiale 10ème épisode : Tableau final Avec : Violaine Schwartz, Quentin Baillot, Jean-Gabriel Nordmann, Evelyne Guimmara, Mohamed Rouabhi, Christine Culerier, Rebecca Stella, Nicolas Lê Quang et bien d’autres Bruitage : Sophie Bissantz Equipe de réalisation : Bernard Lagnel et Anil Bhosle Assistante de réalisation : Julie Gainet Source : France Culture
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Amos Oz (1939-2018) R.I.P

Mon père parlait 11 langues, mais il a fait mon éducation en Hébreu, j'étais alors un « petit chauvin déguisé en pacifiste». Un «nationaliste hypocrite et doucereux », un « fanatique », qui jouait à la guerre et s’enflammait contre les Anglais et les Arabes, j'étais, j'étais, comme une panthère dans la .....?......

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