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EAN : 9782373441017
288 pages
Lemieux Editeur (12/07/2017)
3.5/5   5 notes
Résumé :
Une enquête du colonel Grillet

Une lettre anonyme est remise à Roland Grillet de la DGSI. Elle annonce l’imminence d’un attentat terroriste à Paris, préparé par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest, émanation d’al-Qaïda. Une course contre la montre commence, et s’oriente rapidement vers le trafic international d’œuvres d’art, troisième source de revenus des terroristes, juste après la drogue et les armes.

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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Une explosion a lieu à Lyon au bord de la ligne du TGV. Il s'en est fallu de peu pour que cela vire au drame, seul le poseur de bombe semble avoir perdu la vie. A proximité est retrouvé la voiture de Francis Aboumalik, un homme de trente huit ans d'origine malienne qui travaille pour un groupe de constructions navales militaires à Nantes. Il est marié et père d'une fillette de onze ans. Il est passionné d'art. S'agit il d'un acte terroriste? Cet homme est il candidat au djihad ?
Roland Grillet, commandant à la DGSI, va enquêter sur cette affaire. Il a une compétence surprenante: C'est un "rêveur lucide". Il peut diriger ses rêves afin de trouver des réponses à ses interrogations.
Dans les contacts d'Aboumalik, Grillet et son équipe découvrent des personnages hauts en couleurs tels un peintre pyromane égocentrique et violent, une artiste numérique japonaise ou encore un peintre importateur depetite taille.
Tandis qu'on le croit mort, Aboumalik sillonne l'Europe et les fonds issus d'oeuvres d'arts circulent...
J'ai été déroutée par ce roman qui a une teinte très actuelle. L'enquêteur est un personnage à la fois mystérieux et attachant. le rythme est soutenu comme une course poursuite, une situation d'urgence.
Je conseille vivement cette belle découverte et je remercie Lemieux éditeur pour cette masse critique.
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Je n'ai jamais été une grande fan des romans policiers. Alors quand j'ai participé à la Masse Critique et qu'on m'a annoncé que j'allais recevoir L'Arsenal du diable de Jean-Jacques Pelletier, je suis restée un peu sceptique. Mais, curieuse comme je suis, dès que je l'ai reçu je me suis plongée dedans.

Si je ne suis pas très romans policiers, c'est parce que très souvent je me perds dans les histoires avec tous les différents noms des personnages, tous les lieux, toutes les intrigues. J'ai un peu de mal avec le fait d'être dans le suspens pendant ma lecture et d'imaginer toutes sortes de fins à l'histoire. Mais, au final, c'est pourtant le dénouement de l'intrigue qui me fait tenir jusqu'aux dernières pages.

Dans L'arsenal du diable, je retrouve tout ce qui me repousse habituellement : des noms de personnages à foison, des lieux en France, en Afghanistan, au Panamá, des intrigues diverses et variées, des sigles du monde policier - qu'on ne comprend même pas - à l'infini. Tout ce qui est fait pour me perdre et me demander à chaque ligne lue : « Hein ? Mais il parle de quoi l'auteur ? ».

Mais, dans ce roman, il y a deux dimensions qui m'ont permis de tenir et de m'obliger à continuer ma lecture : le monde de l'art et le monde du rêve.

En effet, l'intrigue policière tourne autour de ces deux sujets et permet de surprendre un peu le lecteur par rapport ce que l'on voit habituellement dans les enquêtes policières. Dommage en revanche que l'intégration du Rêve dans le roman n'ait pas été plus poussée.

L'écriture est assez fluide, le vocabulaire est accessible. Néanmoins j'ai trouvé la façon d'intégrer les pensées des personnages dans un style direct pas assez bien élaborée. Je me suis parfois demandée qui pensait et cela coupait le texte du récit en lui-même me faisant me perdre – encore une fois -.

Globalement, je n'ai pas été déçue par ce roman. Les personnages sont attachants et l'intrigue tient debout. Je lirai peut-être le deuxième tome "De la bouche des morts" si l'envie m'en vient.

Je tiens à remercier Babelio et les éditions Lemieux pour l'envoi de cet ouvrage.
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Un thriller qui sort de l'ordinaire. Habituée aux meurtres et aux tueurs en série, j'ai trouvé ce roman très atypique. Associer Al-Qaïda, le terrorisme et le trafic d'oeuvres d'art était une idée hyper intéressante.
Personnage intéressant qu'est le colonel Roland Grillet. Dotée d'une forte sensibilité, ce flic possède une particularité que les scientifiques nomment le rêve lucide. En effet, Roland Grillet peut orienter son rêve de la façon dont il le souhaite. Et vous vous doutez bien que c'est là un grand atout pour un flic de la DGSI.
On est donc pris dans un contre la montre, un voyage de la banlieue nantaise vers le fin fond du Panama et passant par la Suisse et l'Afghanistan.
Un roman prenant, palpitant. Une belle diversité de personnages. On entre très vite dans cette enquête. Un bémol cependant, quelques longueurs m'ont freiné en fin de lecture. Mais rien de très grave, je lirai avec plaisir le deuxième tome des aventures du colonel Grillet : « de la Bouche des Morts »

Un grand merci à Babelio et aux éditions Lemieux pour l'envoi de ce roman
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Bon thriller que cet "arsenal du diable".
C'est avec plaisir que l'on voit Roland Grillet de la DGSI découvrir la vérité derrière une lettre annonçant l'imminence d'un attentat terroriste à Paris.
En effet, les apparences sont parfois trompeuses et il doit démêler le vrai du faux, empêcher un attentat, débusquer un réseau de trafic international d'oeuvre d'art. Il a pour cela une arme secrète "le rêve lucide" qui va l'aider à y voir plus clair de Nantes au Panama en passant par la Suisse.
Bon roman qui se lit bien et facilement. Mon seul reproche est ce "rêve lucide". En effet, pour ma part je trouve qu'il apporte peu à l'histoire qui est suffisamment bien montée pour se suffire à elle même.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Dimanche 15 mai, 18 h30
Najila me regarde, elle soupire, elle devine que l'heure est venue. Que ma décision est prise d'agir et de partir cette nuit. On en a discuté mille fois, elle est résolument contre et pourtant c'est mon intuition que je vais suivre, pas la sienne. Après, plus rien ne sera jamais pareil. Mon intuition me dit haut et fort - en fait, elle me hurle... - que c'est maintenant ou JAMAIS ! Fonce mon ami, fonce, tu ne retrouveras pas de sitôt pareille occasion !
Car l'organisation à laquelle j'appartiens, qui m'a recruté il y a douze ans quand elle s'est retrouvée en pleine ascension après les attentats du 11 septembre, est aujourd'hui en perte de vitesse. Le Mujao - dont je suis l'un des pourvoyeurs de fonds pour l'Europe francophone - est déstabilisé par la perte d'influence d'Al-Qaïda, après les éliminations de bon nombre de ses chefs historiques et des guerres de succession fratricides qui ont suivi. AQMI est chahutée par des accusations de répartition injuste de l'argent des rançons, et est acculée par les représailles aériennes françaises. Pareil pour Ansar Dine dont les numéros deux et trois ont disparu lors d'opérations de «neutralisation» de la DGSE. Même la branche la plus active : AQPA, a connu de nombreux revers après la mort de son numéro deux. Et puis il y a la concurrence sauvage de l'EIIL (l'État islamique en Irak et au Levant), sur tous les fronts : Syrie, Irak, Mali, Niger, Yémen, Koweït... Ce qui fait peur à nos soutiens financiers et les fait fuir progressivement... C'est le déclin d'Al-Qaïda et de ses satellites comme le Mujao, c'est net.
Donc, pour moi, c'est le bon moment.
Je me nomme Francis Sanikollé Aboumalik. J'ai coupé avec mes racines depuis que j'ai renoncé à la nationalité malienne pour obtenir un job aux Constructions navales de Nantes. En vue d'obtenir l'accréditation «Défense», j'ai dû choisir la nationalité française. Et elle seule. Ce que j'ai fait, naturellement !
J'ai un tout petit bout d'accent africain, presque rien, je chante un peu, cela me rend sympathique je crois, et ce que je ressens passe dans le son de ma voix comme une musique.
Najila me regarde un long moment avant de dire :
- Lelia aimerait que tu l'aides pour ses devoirs.
Elle n'a pas l'air de s'énerver, elle paraît juste plus lasse qu'irritée, vraiment lasse et triste plutôt que réellement fâchée.
- Et tu pourrais baisser un peu la musique ?
Il y a une légère vibration dans sa voix. Barbara dit que Paris sous la pluie la lasse et l'ennuie. Et que la Seine est plus grise que la Tamise...
- Tu vas voir Lelia, insiste-t-elle. Après, ce serait bien qu'elle fasse un peu de guitare, tu crois que tu pourras jouer avec elle ?
Elle a envie que je parle, que je réponde quelque chose, je dis oui, bien sûr.
- Tous ces efforts pour rien, elle ajoute.
- Mais non, pas pour rien, je t'assure. Après, notre vie sera transformée, du tout au tout. Avec cet argent, on s'installera loin, de l'autre côté de la terre et on n'aura plus de question à se poser, jamais. On n'aura plus qu'à se laisser vivre, faire des petits frères à Lelia qui auront la plus belle vie possible, pour toujours. Eux, ils auront une famille, celle qu'à nous, on a volée.
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Extrait du prologue

Il est des scènes de la vie qui sont comme des songes. Elles vous hantent et vous attristent, laissant en tête des traces poignantes, une chorégraphie chahutée de personnes que vous aimez, qui vous manquent, dont le souvenir vous brûle et vous harcèle. Un cortège de souvenirs douloureux, provocants.
L'évocation de la dernière soirée passée avec ma femme et ma fille m'obsède. Si j'avais su que ce serait à ce point, je n'aurais peut-être pas tenté cette aventure. J'aurais respecté l'inquiétude de Najila, ma femme, houbi anhabek tolhyati, al-Hamdu li-llâh : «Mon amour que j'aimerai toute ma vie, j'en remercie Dieu.»
Cette dernière soirée restera gravée dans ma mémoire jusqu'à l'instant de ma mort, peut-être proche.
C'était un dimanche, à la mi-mai, je m'en souviens très précisément.
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« il est des scènes de la vie qui sont comme des songes. Elle vous hantent et vous attristent, laissant en tête des traces poignantes, une chorégraphie chahutée de personnes que vous aimez, qui vous manquent, dont le souvenir vous brûle et vous harcèle. Un cortège de souvenirs douloureux, provocants.
(…)
Cette dernière soirée restera gravée dans ma mémoire jusqu’à l’instant de ma mort, peut-être proche.
C’était un dimanche, à la mi-mai, je m’en souviens très précisément. »
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les deux hommes boivent debout, s'observant à la dérobée à travers la vapeur qui monte des bols. Devraux et Grillet sont liés, depuis des années, par une affection à base de thés, parfois arrosés, et de trêves silencieuses.
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Faites moi sortir des lapins de vos chapeaux, je veux voir vos tours de magie.
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