Contes choisis de Perrault et de Mme d'Aulnoy : La bonne petite souris - Les fées - La belle aux cheveux d'or - Riquet à la houpe - Fortunée - La barbe bleue - Le petit Poucet.

Critique de Kidist

Critique du conte Les Fées de Charles Perrault :


Charles Perrault est un auteur du XVIIème siècle, dans la lignée contemporaine deLa Fontaine, de Molièr, de Boileau, de Bossuet, de la Bruyère et de Racine. Né 1628 et mort en 1703, Perrault a fait paraître ses premiers ver à l'âge de vingt-trois ans. Il fit d'abord carrière dans l'administration suite à des études droit pour ensuite devenir « contrôleur général des Bâtiments et jardins, Arts et manufactures ».
Son livre Les Contes est un recueil de conte parut entre 1691 et 1694, composé des contes suivants : La Belle au bois dormant, le Petit Chaperon Rouge, La Barbe Bleue, le Maître Chat ou le Chat Botté, Les Fées, Cendrillon ou la Pantoufle de verre, Riquet à la houppe, le Petit Poucet. Les contes tentent d'imposer des histoires appartenant au passé national de la France, ce qui suscite un intérêt chez les auteurs savants de son époque en leur faisant redécouvrir la littérature du Moyen-Âge.

le conte Les fées raconte l'histoire d'une veuve et de ses deux filles. La mère favoritise l'ainée de ses filles. Toutes deux se ressemblent beaucoup, aussi bien physiquement que moralement : orgueilleuse, fourbe et laide, alors que la cadette est douce, honnête et jolie. Cette dernière est le souffre douleur de sa mère et de sa soeur aînée.C'est ainsi que tous les jours elle doit parcourir plusieurs kilomètres pour aller jusqu'à un puits pour avoir de l'eau.
Un jour, elle rencontre une pauvre femme qui lui demande à boire. Avec gentillesse, la jeune-fille va lui puiser de l'eau et l'aider à boire. La pauvre femme est en fait une fée qui, pour la récompenser de sa bonté, sa gentillesse et son honnêteté lui fit un don : à chaque parole dite sortira de sa bouche une fleur ou une pierre précieuse.
Une fois rentrée chez elle, sa mère, s'apercevant de ce don particulier, envoie sa fille aînée chercher de l'eau au puits afin que celle-ci rencontre la fée et revienne avec le même don que sa soeur a acquis.
Mais l'aînée, orgueilleuse, malhonnête, fourbe, ne réagit pas comme sa soeur cadette. Et quand la fée, métamorphosée en très jolie femme lui demande de l'eau, au lieu d'aller la chercher dans le puits, lui tend une fiole déjà remplie provenant de sa maison. Voyant une telle malhonnêteté, la fée lui octroie un tout autre don : en lieu et place de fleur ou de pierre précieuse, de chaque parole prononcée sortira de sa bouche un crapaud ou une vipère. de retour au logis, sa mère, voyant cela, accuse la fille cadette d'en être responsable et la chasse de chez elle.Dans sa fuite, elle rencontre le fils du roi, qui en tombe amoureux et l'épouse. Quant à l'aînée, tellement haïssable, sa mère finit par la chasser et elle mourût seule, isolée de tout et tous.
Les moralités de ce conte sont les suivantes : « Les Diamants et les Pistols, Peuvent beaucoup sur les Esprits ; Cependant les douces paroles Ont encor plus de force, et sont d'un plus grand prix. » ainsi que « L'honnêteté coûte des soins, Et veut un peu de complaisance, Mais tôt ou tard elle a sa récompense, Et souvent dans le temps qu'on y pense le moins. ».

La mère et sa fille représenteraient le mal puisqu'elles sont représentées comme étant « orgueilleuses, désagréables » alors que la cadette serait le bien en étant « la douceur et l'honnêteté » comme l'était feu son père. La fée pourrait représenter les moments quotidiens où des personnes demandent de l'aide et en échange récompense dans ce conte la soeur cadette. La mère veuve représente aussi le profit car cette dernière envoie sa fille faire une bonne action afin qu'elle aussi soit récompensée afin de vivre une vie sybarite. Cependant l'action étant mal effectuée et le caractère / les intentions du personnage étant révélées les personnes n'ont pas envie de récompenser cette action mais plutôt de punir la personne en question. Cela prouve que toutes actions / intentions dont la base est de profiter de la personne se retourne contre nous et nous donnant l'inverse de la récompense attendu. Ce conte mais en garde contre l'orgueil, la méchanceté ainsi que le favoritisme. En favorisant sa fille ainée, la mère l'a rendue comme elle. Alors que ne rejetant sa fille cadette celle-ci est devenu une enfant honnête et avenante.

Lol