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John Tanner tome 1 sur 2
EAN : 9782344014714
88 pages
Glénat (11/09/2019)
4.19/5   35 notes
Résumé :
1789, Nouveau Monde. John Tanner a 9 ans, il est le fils d'un pasteur fermier qui vit avec ses enfants, sa seconde épouse et deux esclaves noirs dans une petite ferme du Kentucky. Un matin de printemps que son père est aux champs avec le frère aîné et les boys, John, qui a eu l'interdiction d'aller dehors, parvient à déjouer la surveillance de sa belle-mère et de ses sœurs, et filer en douce. Il est alors kidnappé par deux Indiens Ottawa... Amené de force dans leur ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
La véritable histoire de John Tanner un enfant de colons enlevé par deux Indiens Otawa, «adopté» par la femme de l'un de ses ravisseurs qui voie en lui la réincarnation de son fils disparue.

Il abandonne l'idée de fuir puis apprend l'Outaouais et le Sauteux les deux langues de ses ravisseurs. On est plongé au coeur d'une vie rude et spartiate.

Ce tome un est formidable il s'agit d'une vie atypique mais pas si rare, en effet de nombreux enfants furent enlevés par les tribus indiennes. Il était de coutume dans certaines tribus d'enlever un enfant ennemi et de le donner à une mère dont le fils était mort.

Très beaux dessins qui nous plongent dans une nature encore préservée (fin 18ème début 19ème siècle).

Le scénario est adapté du livre «les mémoires de John tanner».

Au de là de l'horreur qu'un tel kidnapping peut m'inspirer j'ai découvert la vie des Amérindiens, déjà l'utilisation des armes à feu et l'usage d'alcool avait changé leur mode de vie, avant que leurs civilisations ne soient anéanties par l'homme blanc...

Vivement le second tome...
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Premier tome d'une duologie, cette bd démarre en 1827, lors de la rencontre d'Edwin James chirurgien américain au fort MacKinac et de John Tanner, l'interprète du fort. Il s'avère que ce dernier fut enlevé enfant à 9 ans par des indiens Ojibwé pour remplacer un enfant indien décédé récemment. La vie est rude auprès de cette tribu, sa mère de remplacement est bonne pour lui, mais le reste de la fratrie et le père le maltraitent. C'est donc à la dure que ce fait son apprentissage. Trois ans plus tard il est cédé à une indienne Ottawa, cousine du père adoptif de John. Les deux branches sont séparés, les Ojibwé sont des sédentaires, les Ottawa des chasseurs nomades donc plus pauvres. Là il apprendra vraiment à se sentir un indien enfin admis parmi le clan. Elle saura lui donner confiance en lui ainsi qu'à vaincre ses peurs, la maltraitance n'ayant été que son apanage depuis son enlèvement.
Il me tarde de lire le 2ème tome. L'histoire est vraie, au temps de l'arrivée des pionniers blancs dans les territoires indiens en 1789. Beaucoup d'enlèvements de jeunes enfants blancs eurent lieu à cette époque et c'est à travers la vie de John Tanner que l'on peut se rendre compte de ce qui leur arrivèrent.
Le dessin est harmonieux, rude et représente bien l'environnement tel qu'on le conçoit à l'époque. L'album démarre par un court dossier d'introduction sur Tanner et son biographe et en fin d'album, un cahier graphique représentant les différents personnages, ainsi qu'un dossier sur le Kentucky et les différentes peuplades indiennes qui y résidaient.
Belle découverte.
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John est un petit garçon difficile, il n'écoute pas souvent les ordres de sa mère et encore moins ceux de sa belle-mère. Alors quand on lui demande de rester dans la maison, il sort, va courir dans les champs et les bois. C'est là que son destin va basculer. Enlevé par les indiens, il va être adopté par une tribu Ojibwé et vivre avec eux la difficile période de colonisation de leurs terres par les anglais.

Cette bande dessinée est tirée d'une histoire vraie qui s'est déroulée à la fin du 18ème siècle. La famille de John était des colons anglais qui cohabitaient difficilement avec les indiens qui voyaient leurs territoires de chasse se réduire comme peau de chagrin. John s'est fait kidnapper par les indiens pour remplacer un fils mort. Il va donc nous raconter sa vie avec eux. Les voyages, le travail manuel, la chasse, les brimades d'un "père" indien qui force trop sur le whisky, les rebuffades des enfants indiens qui ne le considèrent jamais vraiment comme un des leurs...
Je trouve que l'histoire a un côté triste car elle nous montre la déchéance de ce peuple indien dont le mode de vie est grignoté par l'arrivée des colons européens, dont le caractère s'émousse face une grande consommation d'alcool. Ils vivent dans la pauvreté, se noient dans le whisky, perdent leurs racines... John Tanner ne nus montre pas une jeunesse heureuse.
Le dessin est plutôt joli malgré que le côté crayonné donne une impression de floue un peu désagréable par moment. Les couleurs un peu fanées donne une impression de nostalgie qui colle bien au récit.
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La couverture avait attirée mon regard : le dessin de l'Amérindien étais superbe et je me suis laissée tenter. J'ai eu raison, d'ailleurs.

Cette bédé est le véritable récit de la vie du jeune John Tanner, sale gamin qui n'obéissait pas et qui s'est fait enlever, à l'âge de 9 ans, par deux Indiens Ojibwe.

Le récit de sa captivité n'est pas un long fleuve tranquille.

Remplaçant un fils mort, l'épouse de Manitugeezik, son ravisseur, le considère comme son fils et l'aime, par contre, avec les autres fils, c'est compliqué, sans parler avec Manitugeezik qui, lorsqu'il a bu, a la main lourde.

Le récit prend son temps, notamment en nous montrant la vie dans cette tribu des Indiens Ojibwe : le travail des femmes, des enfants, les règles à suivre, la chasse, avant de basculer sur une autre tribu, celle des Ottawa, mais bien plus pauvre que la première.

Les dessins sont magnifiques, réalistes, détaillés et les couleurs, dans des tons assez doux, donne à l'ensemble un certain cachet, pour ne pas dire un cachet certain.

En 1789, les colons avaient déjà pris possession de beaucoup de terres, mais pas encore de toutes, comme ce fut le cas ensuite. le scénariste nous retranscrit, au-delà de ce récit de captivité horrible, tous les problèmes des Indiens, notamment l'alcool et la peur de perdre leurs terres face à l'avancée de l'Homme Blanc.

Le pauvre John ne trouve pas sa place parmi la tribu, il n'a pas été élevé comme leurs enfants, pleurniche, n'est pas aussi performant qu'eux, a du mal avec la langue.

On se dit que s'il venait, après quelques années, à retrouver les siens, il aurait à nouveau du mal à s'intégrer, étant perçu comme un étranger à la culture, après avoir séjourné dans la culture Indienne. Bref, le pauvre John serait le cul entre deux chaises, non accepté des deux côtés.

Un bel album, un superbe découverte et il me tarde de découvrir la suite.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Une bd puissante et poignante sur la vie de John Tanner, véritable indien blanc qui fut enlevé par des Shawnee alors qu'il n'était qu'un enfant.
Cette bd est à la fois rude et magnifique. Rude par son scénario qui nous dépeint le quotidien difficile d'un jeune enfant enlevé par une tribu indienne et qui finira par perdre peu à peu ses repères tout en en trouvant de nouveaux.
Et tout cela dans un contexte historique précaire et instable. Saluons le travail de documentation des auteurs qui enrichissent la qualité de cette bd avec des croquis explicatifs.
Graphiquement, c'est fort. Un bon jeu de lumière et de couleurs donnent corps et puissance à ce titre avec notamment une double-page sur la traversée d'une large rivière à la nage assortie par un très beau coucher de soleil. Magnifique, le dessinateur sublime la nature tout en restant dans une atmosphère réaliste depuis un ciel crépusculaire jusqu'aux brins d'herbes des prairies.
Je mettrais cependant un petit bémol sur le dessin un peu figé des personnages. J'ai trouvé ce titre parfois un peu froid, que ce soit dans le découpage ultra-régulier des cases ou les expressions un peu figé des personnages. C'est aussi un parti pris qui accentue cette atmosphère solennel de ce titre mais qui séduira avant tout les partisans d'un dessin réaliste mais classique.
Si nous comparons, par exemple, ce titre au graphismes des fameuses bd de Patrick Prugne ( Iroquois, Canoe Bay...) sur les amérindiens , John Tanner manque quand même d'une certaine touche d'originalité.

Prévu en deux tomes, cette épopée rude et sensible ravira les amateurs de bd historiques ou sur la culture amérindienne. Doté d'une histoire forte, John Tanner est un titre remarquable dans lequel la nature est reine et cela malgré un ton un peu figé et assez classique.
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critiques presse (1)
Sceneario
30 septembre 2019
Un très bon récit d'aventure, où tout est bien détaillé, sur le plan historique. Pavlovic soigne son graphisme. On admire son incroyable travail, c'est rythmé, bien construit. L'artiste met en scène quelques passages forts, avec beaucoup d'émotions.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Beaucoup ne voyaient pas clair dans l’esprit du colon, qui ne réfléchit pas comme celui de l’indien.
L’indien n’est pas tortueux comme le blanc peut l’être.
Il ne triche pas, il croit en la parole donnée.
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"Je n'ai plus le souvenir des derniers jours. Ils me donnaient si peu à manger que j'avais de fréquentes pertes de connaissance. Pour que je ne tombe plus de cheval, Kishkauko m'attachait à lui. Longtemps, j'ai cru qu'ils m'affamaient à cause de la fois où j'avais recraché le morceau de viande... En réalité, ils me traitaient comme ça parce qu'à leurs yeux, j'étais entre deux états. J'avais été arraché au monde des Blancs et je n'appartenais pas encore au leur. Ni mort, ni vivant." # John Tanner
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- Referme bien la porte, tout ira bien.
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