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EAN : 9782889537105
240 pages
Jouvence (11/01/2023)
3.6/5   20 notes
Résumé :
Un trader sans scrupules, plâtré de la tête aux pieds et coincé à l’hôpital, incapable de bouger ni de parler, n’a d’autre occupation que de commenter dans sa tête tout ce qui se passe autour de lui. Depuis le lit voisin, un vieux monsieur que la vie a malmené fait la conversation pour deux… jusqu’au jour où il manque de rendre l’âme. Par chance, Lucie, une jeune femme qui passait par là, le sauve in extremis. En revenant à lui, le vieil homme la regarde ahuri et l’... >Voir plus
Que lire après On n'est jamais à l'abri... d'une nouvelle joieVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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On n'est jamais à l'abri… d'une nouvelle joie ! Est-ce que cela est vrai ? Oui, c'est vrai. C'est important de l'affirmer quand on a pu en faire le constat. Les jours s'écoulent et ne se ressemblent pas, même si, le dégoût de la vie parfois s'installe et perdure, si la souffrance s'égrène au fil des jours, chaque jour reste un autre jour. Je ne dirai pas à ce sujet : et après la pluie le beau temps, et pourtant ; si un seul être vous manque et que tout est dépeuplé on vit quand même en l'absence de cet autre, sans en rien oublier, sans même que le temps nous y aide mais parce que nous nous accomplissons nous-mêmes ; en retrouvant l'énergie, quelque force en milieu naturel, une croyance spirituelle ou une présence recouvrée. On vit tout en étant amputé d'une part de soi et de fait on est paré d'une nouvelle aptitude, soit positive, soit négative, mais dans tous les cas on procède à l'inventaire de sa vie et cette rétro-analyse s'avère d'une grande utilité pour se projeter dans l'avenir. C'est le cas pour Lucie, ledit Jeff ou Ramsès et le vieil élégant qui « fourient » ensemble. Ce livre de Yor Pfeiffer n'est pas aussi sérieux que je le présente ici, il est aussi très drôle, l'humour y apparaît tout au long du récit aussi bien que ces réflexions multiples laissant à penser qu'une joie nouvelle ne saurait nous être ravie à jamais. Merci à l'auteur, à Babelio pour cette opération masse critique ainsi qu'aux éditions JouVence pour ce tendre roman.
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Les trois étoiles et demies, c'est plus pour l'histoire que pour le côté littéraire de la lecture. On sent que l'auteur a vécu autrement que son protagoniste une histoire similaire, qui vous met au pied du mur, de ces moments où l'on choisit de dire stop ou encore.

Et c'est délicieusement bien mené. On se prend d'affection pour les différents personnages et on a envie d'aller jusqu'au bout du chemin où l'auteur a décidé de nous emmener.

Des images éculées, diront certains ? Peut-être, mais qu'on oublie tant de regarder. Serait-ce tellement plus facile de ronchonner, de se lamenter que d'accepter la joie, les joies qui nous sont offertes ou que nous pouvons nous créer, pour nous et ceux qui nous sont chers ?

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Un trader se retrouve à l'hôpital après être tombé du cinquième étage d'un immeuble. Dans l'incapacité de bouger et de parler, il n'a rien d'autres à faire que d'observer ce qui se passe autour de lui. Et à côté justement, son voisin de chambre aime bien parler. Tout bascule le jour où ce vieux monsieur risque de mourir...le trader ne peut rien pour lui. L'intervention de Lucie, une jeune femme qui passait par là par hasard, lui sauve la vie. le vieil homme se réveille avec le prénom de Lucie en bouche. Comment le connaît-il ? La jeune femme veut à tout prix le savoir. Et le trader aimerait lui aussi comprendre.

L'histoire tourne autour de ces trois personnages. Lucie et le trader ont l'air perdu par la vie. Lucie en est consciente et ses discussions avec le vieux monsieur vont la faire réfléchir. Des discussions qui seront parfois un peu houleuses car elles vont bousculer Lucie dans ses retranchements. le trader, lui, écoute. Il n'a que ça à faire après tout.

Nous sommes pris entre les discussions du vieil homme et de Lucie et les pensées du trader. Un personnage désagréable certes, mais qui m'a quand même parfois fait rire. Difficile de le trouver antipathique bien longtemps, surtout lorsqu'on apprend un peu plus à le connaître. Il n'est pas conscient que la vie l'a perdu, ou est-ce l'inverse? Ces discussions, qui ne semblent pas lui être destinées, vont quand même le faire réfléchir. Car il donne toute sa vie à son métier. Mais à quel prix ? On aurait tendance à dire, celle de son âme...

J'ai beaucoup aimé toutes ces réflexions. Il ne ce passe pas grand chose en termes d'actions, mais intérieurement, c'est quand même un chamboulement. La fin est abrupte, elle m'a énormément surprise sur le coup. Et cinq minutes plus tard, j'étais finalement convaincue qu'il ne pouvait en être autrement. Il n'y a pas de hasard.
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« J'aime inventer, j'aime m'inventer des sourires… le monde ne manque pas de merveilles, c'est nous qui manquons d'émerveillements… »

Il y a des livres comme ça, qui croisent votre chemin, par chance. Celui-ci s'est retrouvé sur le mien grâce à la Masse critique de Babelio et c'est une chance, MERCI.

Dans une chambre d'hôpital, deux hommes alités, l'un malade et en fin de vie, l'autre en mille morceaux et la mâchoire suturée suite à une chute du 5e.
De l'un on recevra sa philosophie de vie, de l'autre on perçoit les pensées.
C'est un récit un peu à la façon des dialogues philosophiques entre l'élève et le sage, sans prétention pédante, une histoire où l'on (ré)apprend que la vie peut être envisagée sous l'angle de la joie, qu'il ne tient qu'à nous de nous mettre sur son chemin et de la répandre tout autour de nous.

Ce livre m'a fait l'effet d'un bonbon. Une joie de le savourer, plaisir simple , une surprise délicieuse . Un rayon de soleil, un jour de pluie qui vous met du baume au coeur. 💓

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l y a des romans qui arrivent dans vos vies sans crier gare et vous mettent en joie. Ce roman de Yor Pfeiffer est de ceux-là. On part à la rencontre de 3 personnages, que tout oppose et pourtant entre eux tout va se jouer.

Il y a Jeff tombé d'un balcon, un vieil homme et Lucie, une jeune femme un peu perdue. Dans un hôpital, au coeur d'une chambre, des rencontres, des échanges, des discussions auxquelles on assiste, et qui apportent bienveillance et compréhension.

Au rythme de la plume pleine de poésie de l'auteur et des nombreuses références musicales qui jalonnent le roman, on se laisse bercer dans un univers presque onirique.

C'est un roman qui m'a chamboulée, qui m'a transportée. On s'interroge, on se questionne. D'une certaine manière, les personnages de ce roman nous ressemblent terriblement. Leurs doutes, leurs failles pourraient être les nôtres.

Un texte d'une infinie sagesse, un roman réconfortant qui nous rappelle que malgré les épreuves de la vie, on n'est jamais à l'abri… d'une nouvelle joie !

C'est un roman déroutant, à l'ambiance floue et énigmatique du début à la fin. Mais le final livre ses réponses, et on referme ce roman, avec une nouvelle joie au coeur.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Développer cette présence d'esprit, en latin spi-ri-tus, c'est ça, pour moi, une vraie démarche spi-ri-tuelle. Être suffisamment ami avec tes émotions pour qu'elles ne t'inhibent pas et, dans l'idéal, qu'elles t'exaltent. C'est ce qui te permettra de ne pas écouter les histoires que tes peurs te racontent.
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Mais quel horizon à vingt-six ans que d'être droguée pour affronter un banal quotidien... je n'arrivais pas à quitter la tistesse. Je me suis battue coûte que coûte contre ce mal invi-sible, battue de toutes mes forces contre cet ennemi intérieur venu de nulle part et qui avait pris toute la place.
Me battre... Me battre... Je ne fais que ça, de me battre... Me... battre...
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Le monde ne manque pas de merveilles, c'est nous qui manquons d'émerveillements.
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Le temps est sadique.Quand vous désirez qu'il suspende son vol, il se précipite et quand vous voulez qu'il accélère, il ralentit, voire même il s'arrête, comme un con à un feu. Oui, c'est ça ! Le temps est un gros con au volant de sa voiture.
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