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EAN : 9782246858065
Grasset (28/10/2015)
3.6/5   10 notes
Résumé :
Michel Piccoli, acteur mythique du cinéma français, figure charismatique et mystérieuse, est au cœur de films inoubliables comme Le Mépris de Jean-Luc Godard, La Grande Bouffe de Marco Ferreri, ou encore Max et les ferrailleurs de Claude Sautet, pour n’en citer que trois parmi plus de 200. Véritable lieu de mémoire du cinéma, il se retourne aujourd’hui sur ses propres souvenirs et considère avec une profonde lucidité ce qui l’a construit, le temps qui passe et ce qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
L'homme qui incarna toute sa vie des mâles, des vrais, restera gravé dans nos mémoires pour l'éternité grâce à des films de légende Comment oublier cet acteur tout en complexité qui interpréta à partir de 1963 grâce à Jean-Luc Godard, Claude Sautet et beaucoup d'autres, la nouvelle virilité. Pygrnalion et macho, mais aussi tendre et passionné, il n'aura eu de cesse tout au long de sa carrière de magnifier les actrices, de les révéler à leur talent et à leur beauté. Tout-commence d en 1963 avec le Mépris où il forme un couple mythique avec Brigitte Bardot. Un comédien au charisme intact et qui a su vieillir en bonifiant, toujours vif et charmeur, demeurant beau malgré une calvitie rapide et des rides précoces. Un immense artiste qui nous manquera à jamais. Heureusement, il nous a légué ses films qu'on peut recevoir sur petit écran.
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Exercice difficile que l'humilité dans une autobiographie, et pourtant, on se plait à y croire.

Mais ça manque peut-être un peu de sexe, tout ça... Trop pudique ?
Lien : http://noid.ch/jai-vecu-dans..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Le premier film de Ferreri dans lequel j'ai joué, "Dillinger est mort", est lié dans ma mémoire aux "Choses de la vie". Les deux films sont sortis au même moment. Ils étaient très différents dans leur forme, mes proches à mes yeux dans leur contenu. Mes deux personnages ne supportaient plus leur existence.
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Au Babylone, j'étais un homme de main parmi les autres. Dans ces théâtres débutants, tout le monde et n'importe qui, y compris les acteurs, faisaient à peu près tout. J'ai balayé, nettoyé, cloué et réparé les sièges. J'ai veillé à ce que tout soit en ordre pour accueillir les spectateurs. J'ai vendu les programmes. Toute cette activité à fournir pour faire vivre un jeune théâtre était passionnante. L'endroit était pauvre, mais animé d'une telle énergie, d'une telle passion, que je me plaisais dans cette ambiance.
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Faire l'acteur est un métier tellement étrange... Il faut beaucoup travailler et, une fois que l'on a beaucoup travaillé, il faut surtout ne plus travailler. Il faut se mettre à jouir et faire en sorte que cela ne soit plus vécu comme un travail, ne pas donner l'impression de l'effort. Jamais ! [....] Savoir écouter est le plus difficile pour un acteur, savoir écouter son partenaire sans le dévorer.
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Les films de Ferreri sont les fables satiriques d'un grand moraliste pessimiste, qui montre ce que sont en train de devenir la société et le monde, courant vers leur perte. Ils sont à la fois violents et pudiques. Ferreri pouvait être furieusement grossier, mais de façon brève, et il n'était jamais vulgaire.
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A mon sens, tous les hommes qui manifestent une trop haute idée d'eux-mêmes et de leur métier sont infumables, insupportables, mais en cette manière, les artistes sont les pires. La vanité qu'ils sont parfois capables de montrer est grotesque.
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Le héros Piccoli

Film de Pierre Granier-Deferre, 1981, tiré d'un roman qui a obtenu le prix Renaudot en 1979. Son auteur décédé en 2013 a été directeur des éditions Stock. Michel Piccoli y incarne Bertrand Malair, un manager sollicité par les Magasins pour assurer le redressement de l'entreprise. Avec Gérard Lanvin, Nathalie Baye et Jean-François Balmer.

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