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Luca Briasco (Auteur de la postface, du colophon, etc.)Mattia Carratello (Auteur de la postface, du colophon, etc.)Eric Vial (Traducteur)
EAN : 9782070426607
206 pages
Gallimard (19/06/2003)
1.83/5   6 notes
Résumé :

1956 : par lassitude généralisée, un certain Jack Kerouac accepte de passer neuf semaines en orbite autour de la Terre pour le compte d'une compagnie de boissons gazeuses très connue... Sa mission : contrôler les étendues vides et silencieuses de la portion d'espace concédée â l'entreprise.Pendant ce temps, parce qu'il s'est épris d'une libraire un peu spéciale - une certaine Marilyn Monroe aux lè... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Jack Kerouac décide que le moment est enfin venu pour lui de se retrouver face à face avec le Vide. Et le meilleur moyen pour y parvenir, est de devenir contrôleur orbital pour une grosse compagnie (en l'occurrence la Coca-Cola entreprise Inc). C'est un boulot qui ne réclame pas de compétence particulière, il suffit de s'astreindre à ne rien faire, strictement rien. Durant les neufs semaines de solitude de Jack, son ami Neal Cassady tombe éperdument amoureux de Marilyn Monroe, vendeuse dans une librairie qui présente la particularité de ne pas avoir de livres en rayon. Il passera son temps à lui téléphoner plusieurs fois par jour, ou du moins à celle qu'il croit être Marilyn, mais qui n'est autre que Norma Jean Mortensen femme d'Arthur Miller, le patron de Jack.

On trouve de bons voir de très bons passages, tel que la rencontre entre Neal et Marilyn. L' « orientatrice » de la librairie, prenant son rôle très au sérieux, et servant du « excellent choix » à ses clients à chacune de leur proposition, réussira à mettre hors de lui le fougueux Neal, qui au final se fera jeter dehors par Godzilla. Mais l'auteur ne nous livre que des brides d'histoires non abouties, comme s'il avait bâclé son travail ou qu'en manque d'inspiration il n'avait pas réussi à développer ses idées.
Au final, passé la surprise et l'amusement de retrouver des noms connus sur des personnages évoluant dans un environnement complètement différent de leurs originaux, il ne nous reste que du vide. Ce même vide que Jack Kerouac s'évertue à retrouver dans l'espace. Certes, on peut crier au génie en s'émerveillant devant tant de symbolique. Cette même symbolique cristallisé dans le chapitre 44 ( et oui il y a 49 chapitres pour un livre de 192 pages… sic) qui sur une même page rassemble le chiffre 44 (numéro du chapitre) et le chiffre 179 (numéro de la page) mais pas de texte, soit en d'autre terme le VIDE.

Le seul réel avantage de ce livre est que même si l'on a pour habitude d'abandonner un livre qui ne nous plait pas en cours de lecture, on peut tout de même (et très facilement) aller au bout de celui ci en un temps record.

On nous expliquera en postface que ce livre de Tommaso Pincio est à classer dans la mouvance avantpop et que c'est super tendance comme mouvement littéraire. Donc force est de constater que je ne suis pas à la mode et que ce mouvement littéraire a une tendance super soporifique sur moi.

Allez, pour la route je vous donne l'intégrale du chapitre 48

Une pancarte indiqua : « Voie sans issue. »

Et bien c'est tout ce que m'inspire la lecture de ce livre.
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"Le spectacle du ciel étoilé me donne la nausée"

Premier roman traduit en France de Tommaso Pincio, publié à l'origine en 2002, cet emblème du mouvement "avantpop" (objet de la précieuse postface), comme ses voisins du New Italian Epic, joue avec les codes littéraires de brillante manière, en revendiquant également sa filiation avec Thomas Pynchon et William T. Vollmann.

Exercice savoureux et vertigineux, ces 190 pages encourent un double reproche : rester un peu trop au stade d'ébauche, d'une part, et être un peu trop "installé" en tant qu'illustration d'un manifeste littéraire (celui brillamment développé dans la postface, lecture indispensable par ailleurs pour tous les passionnés de littérature moderne).

Reproche léger toutefois, et qui n'enlève rien à la terrible envie de se précipiter sur les productions suivantes de l'auteur qui étreint en refermant ce livre...

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Premier point, aussi évident qu'incroyable, "Lo spazio finito" n'est pas un roman sur Jack Kerouac, Marilyn Monroe, Arthur Miller ou Neal Cassady. Ou plutôt, Jack Kerouac n'y est pas un écrivain, Norma Jean n'y est ni Marilyn ni une actrice, etc. Voilà déjà beaucoup de négations en peu de mots, mais le roman fonctionne de la même façon, créant un vide qui lui est particulier : une sorte de tabula rasa qu'on croit pouvoir meubler, en utilisant notre mémoire de lecteur et de spectateur accoutumé à la mythologie des célébrités.
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"Le spectacle du ciel étoilé me donne la nausée. J'arrive à peine à le supporter une fois qu'on l'a réduit à des formules mathématiques", déclara Albert Einstein.
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Video de Tommaso Pincio (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Tommaso Pincio
Entretien avec l'auteur au sujet de son roman "Cinacittà" (en italien).
>Littérature (Belles-lettres)>Littérature italienne, roumaine et rhéto-romane>Romans, contes, nouvelles (653)
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