Des personnages hauts en couleurs, un va et vient entre passé et présent, des problématiques intemporelles, voilà tout ce que nous offre l'auteur. Antonin, jeune de la banlieue, passe des vacances en Bretagne en compagnie de sa future belle-mère, il y rencontre Rose et son ami Jakez. Ils décident tous les trois de se rendre sur l'île de Beg-Lévern pour voir la maison de la Morte aux bijoux. Mais c'est une toute autre découverte qu'ils vont faire...
Le récit tisse des liens entre les hommes, à travers le temps, les pays, les classes sociales, les générations. C'est un chant à la solidarité et au partage qui nous entendons. Bien sûr cela crée une impression par moment que l'histoire éclate dans tous les sens mais le lien rouge reste la solidarité et l'échange.
En vacances en Bretagne avec son père et sa belle-mère, Antonin, futur élève de sixième, fait la connaissance de la jolie Rose qui aide ses parents agriculteurs à vendre leurs produits sur les marchés. Accompagnés de Jakez, un copain de Rose, les nouveaux amis décident de se rendre sur l'île de Beg Levern. Sur place, ils explorent la maison dans laquelle on a retrouvé morte, entre les deux guerres, une jeune femme revêtue d'une belle robe et parée de bijoux. le mystère entourant sa mort n'a jamais été levé. La découverte d'une lettre va pousser les trois enfants à interroger le passé.
Ce roman n'est ni bon, ni mauvais. Il est difficile à juger car il souffre d'un gros défaut : sa longueur. Même s'il s'agit d'un véritable parti pris (la collection ne s'intitule pas « Court-métrage » pour rien), l'histoire est véritablement trop courte et souffre de nombreux raccourcis qui m'ont personnellement empêchée de l'apprécier à sa juste valeur. Peut-être que les plus jeunes, en particulier ceux qu'un trop grand nombre de pages effraie, seront davantage séduits Les Mots perdus plus que moi…
- C'est une histoire d'amour que tu traduis?
- Si on veut. Il y a de l'amour et de l'aventure, ça se passe au dix-huitième siècle à la Jamaïque. ça t'intéresse?
- Si ça finit bien. Je suis trop jeune pour lire des histoires qui finssent mal
Je veux des huîtres, pour les ouvrir là devant toi, pour trouver une perle et pour te l'offrir.
Comment se déplacent les gens à Ouagadougou ?