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EAN : 9782259230476
250 pages
Plon (24/03/2016)
2.54/5   14 notes
Résumé :
Le témoignage inédit et intime de Michel Polnareff. Un livre événement." Être tout le contraire de mon père J'ai toujours été un amoureux de l'amour C'est un métier dangereux pour moi Ma revanche sur l'enfance Tout commence donc par une simple mélodie La pudeur n'est pas dans le cul mais dans la tête C'est grave de s'obliger à ressembler à tout le monde Le public, je ne l'ai jamais quitté Je n'ai pas peur de la mort, je n'y crois pas ! " Michel Polnareff
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Troisième autobiographie pour Polnareff après "Polnaréflexion" (1974) et "Polnareff par Polnareff" (2004). Depuis celle-ci, il a effectué une grande tournée come-back pendant laquelle il a massacré ses plus grandes chansons , découvert les joies de la paternité, s'est ridiculisé sur les réseaux sociaux mais n'a toujours pas sorti ce fameux nouvel album qui se fait attendre depuis 1990! On peut donc se demander si cette nouvelle autobiographie se justifie réellement, à part évidemment pour relancer l'intérêt du public à la veille d'une nouvelle tournée.
Dès le titre ( jeu de mot très classe ), le ton est donné. Les 125 pages du livre vont se révéler être un supplice pour les gens qui, comme moi, ont adoré l'oeuvre de Polnareff au moins jusqu'à la moitié des 70's. La mégalomanie du chanteur exilé à Los Angeles, encouragée par une armée de fanatiques (c'est pour le coup le mot qui convient) qui le vénèrent quoiqu'il dise ou fasse, a atteint un point démentiel. Persuadé d'être le génie que ses "moussaillons" voient toujours inexplicablement en lui (alors qu'il n'a pas sorti d'album digne de ce nom depuis 26 ans et que les seules chansons inédites qui ont filtré durant cette période n'ont pas exactement marqué l'histoire de la pop), "Michel" s'auto-célèbre sans la moindre honte et à l'occasion réécrit grossièrement l'histoire. C'est ainsi qu'on apprend que son calamiteux "je rêve d'un monde" de 1999 a battu le record de la chanson la plus longue (!) détenu par les Beatles avec "Hey Jude"(il nous précise tout de même "n'avoir jamais fait de course avec les Beatles". Ouf, heureusement pour eux ! ) et que le "let's spend the night together" des Stones a provoqué moins de remous que son "l'amour avec toi" paru un peu plus tôt( "il faut croire qu'avec ma ballade amoureuse, j'étais un peu trop rock "n"roll avant l'heure"...) Il revient également sur son IMMENSE popularité au Japon ( "si je me promenais dans les rues , que quelqu'un me reconnaissait, il finissait immanquablement par tomber dans les pommes"), ses démêlés judiciaires, la fameuse affiche "fesses à l'air"( hilarant passage où il se flatte d'avoir inspiré Carlos!), son enfance, son père...toutes choses maintes fois évoquées plusieurs fois dans les précédents opus. Seule nouveautés: le "PolnaBB" et sa charge contre les "ré-zoos sociaux" (top à l'humour) dont il use et abuse pourtant (alors qu'il ferait peut être mieux de passer son temps à essayer de composer des chansons dignes de lui ). Pour le reste, name-dropping sans intérêt ("on se croisait souvent avec James Brown, nous allions dans les mêmes magasins de vêtements", "Brian Wilson mon copain de raquetball"), réflexions beauf ( "mon tableau de chasse " pour évoquer ses évidemment innombrables "conquêtes" féminines, "le chapeau cachait mon entrejambe, ne tenant que par la force de ma volonté. J'ai dû le vouloir pendant trois quart d'heure"), jeux de mots et blagues consternantes à toutes les pages...finalement "Michel" nous parle assez peu musique excepté pour nous rappeler ponctuellement que telle ou telle de ses chansons est géniale. Bref , un livre qui n'ajoute rien à la gloire de Polnareff c'est le moins que l'on puisse dire. Mieux vaut réécouter l'intégrale de ses merveilles sixties et oublier le Polnareff de 2016.
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Première autobiographie de Michel Polnareff que je lis, je dois bien avouer que j'ai passé un agréable moment de lecture en découvrant la vie de ce chanteur si populaire en France.
Aux premiers abords, la note plus que moyenne donnée par les lecteurs et les critiques peu élogieuses peuvent faire fuir le lecteur, mais en lisant les premières critiques, je me suis aperçue que les plus déçus sont les fans du chanteur, qui connaissent déjà tout de sa vie et n'en ont pas pas appris plus.
Pour ma part, Michel Polnareff est un chanteur que j'apprécie, sans en être fan, j'aime ses plus grands succès, j'aime ce petit côté provocateur, qui n'a d'ailleurs fait acheter son livre Spèrme.
J'ai appris beaucoup de choses sur lui, il se qualifie de grand enfant, et c'est d'ailleurs le ressenti que j'ai eu quand j'ai lu ce livre, un style très simple, écrit à la première personne, pas de tabou, pas vulgaire du tout, un parcours de vie exceptionnel qu'il a recherché, étant toujours à la recherche de la perfection, juste une envie de raconter son histoire sans aigreur, sans casser du sucre sur le dos des autres, un réel témoignage que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire.
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Ne parlons pas ici de littérature ni de biographie mais d'autobiographie.
Distinction nécessaire en préambule car le même contenu rédigé par un biographe passerait pour celui d'un admirateur tandis qu'écrit par le chanteur lui-même, pourrait apparaître comme mégalomane.
Faisant fi de ce distinguo subtil, je laisserai à chacun le soin d'en débattre.
Ainsi donc Michel Polnareff raconte Polnareff et Michel.
Polnareff le musicien (chansons et musiques de film) méticuleux, rigoureux, exigeant jusqu'à l'épuisement mental et physique, compositeur de mélodies qui continuent à nous enchanter.
Ses réflexions sur la création artistique illustrent comme pour d'autres la complexité de l'acte d'écrire, l'isolement salvateur et nécessaire à la composition, le temps à la maturation.
Polnareff, l'une des icônes des années soixante et soixante-dix, provocateur devant une société confite de bons sentiments jusqu'à LA photo jugée scandaleuse, jusqu'à cette envie d'être lui-même, au-delà des préjugés et des lieux communs.
Polnareff le rêveur, Polnareff le naïf, trahi et malmené.
Polnareff quittant cette France et sa langue aimée, France qu'il retrouvera plus de trente ans après et qui lui criera son affection.
Michel, pudique et respectueux, confiant juste ce qu'il faut pour se faire comprendre un peu mieux.
Michel mettant les choses au clair sur certains aspects de sa vie publique pourfendue par les médias.
Michel lucide, franc, tendre, sensible voire hypersensible, vite meurtri livre ce qui le dérange, ce qui le fit ou fait souffrir (blessures de l'enfance, yeux, jalousie, réseaux sociaux...) et clame l'amour unique de son art et du public qui le suit toujours fidèle.
Michel et son nouvel éveil à la vie grâce à un petit bonhomme qui le comble.
Michel Polnareff, un homme, un musicien, une voix (j'aurais aimé qu'il développe plus cet aspect de son art), un look, une époque... bref un artiste témoin d'un passé toujours apprécié, d'un présent attendu et sans cesse dans le renouvellement.




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Une nouvelle autobiographie pour Miche Polnareff que j'affectionne énormément, tout en vérité il revient sur les moments clé de sa vie, il nous livre sa vérité, s'explique et nous fait partager des moments de son quotidien.
Il expliquera son père, sa vie avec lui, ses attentes puis sa vie avec les femmes jusqu'à la dernière, la naissance de son fils et tout ce qu'il y a eu autour, son métier en général, les États_Unis, l'argent,sa maman..., les faux amis et les vrai ennuis, sa façon de penser et surtout son public, ses fans qu'ils respectent beaucoup et son amour pour la France.
Un concentré de Polnareff qui fait du bien à lire et à redécouvrir, un grand monsieur, respect!
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Je ne vais pas dire que cette autobiographie est une redite, car je n'en avait pas lu d'autres de Michel Polnareff avant.
Passons le titre "Spèrmes" qui peut prêter à des sous-entendus pas très délicats, mais dès le départ, on ne pourra pas nier qu'on est avec Polnareff, quelqu'un qui joue avec les mots, et dans ce titre, il y fait évidemment référence à son père qui ne l'a guère épargné dans sa jeunesse.
J'ai aimé l'écriture, je m'y suis retrouvé facilement, et même si je n'ai pas appris grand chose de particulier, la lecture a été distrayante, et je pense, que le but a été atteint.
Polnareff reste un grand artiste, qui est souvent passé par des hauts et des très bas, ce qui fait de lui un personnage atypique, et je pense, que de son vivant, ce sera toujours le cas; mais ne l'aime-t-on pas un peu pour cela?
"Spèrme" est agréable à lire pour la déténte, sans se martyriser le cerveau.
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critiques presse (1)
LeFigaro
11 avril 2016
L'autobiographie de Michel Polnareff, est pleine de bonnes surprises.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
L’amour est la chose la plus importante de la terre. L’homme ne progresse que dans le regard de la femme. J’aurais pu rester seul, toute ma vie, devant un piano. J’ai fait ce métier pour les femmes… Parce que je les aime et veux m’en faire aimer. Seule, la réussite m’a permis d’apaiser mes relations avec elles.
Très tôt, les femmes sont devenues essentielles dans ma vie. Elles le sont toujours même si, maintenant, ça se conjugue plus au singulier qu’au pluriel.
A l’époque, je ne savais pas combien la passion était ennemie de l’amour. Je prenais même la passion pour de l’amour. Je pensais que les belles histoires n’avaient vraiment de valeur que lorsqu’elles n’étaient pas possibles ; que le quotidien et son train-train tuent vraiment l’amour. Je ne croyais l’amour possible que dans la passion et ses drames.
L’humanité est divisée en deux : les hommes et les femmes. Totalement opposés, ils essaient désespérément de se comprendre. C’est frustrant, cette incompréhension entre les deux : c’est une guerre sans enjeux dans laquelle il n’y a jamais que des vaincus. Néanmoins, je ne vis qu’à travers les femmes. Les femmes ont un rôle absolument étonnant. Elles commencent par nous porter, pour ensuite nous supporter. Depuis toujours elles sont ma source d’inspiration.
La beauté reste très subjective, étant essentiellement dans le regard de l’autre. Cela dit, j’avoue que j’aime bien qu’on m’envie. C’est toujours agréable de voir les hommes admirer la femme qui vous accompagne.
On est toujours seul face au malheur.
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L’amour est la chose la plus importante de la terre. L’homme ne progresse que dans le regard de la femme. J’aurais pu rester seul, toute ma vie, devant un piano. J’ai fait ce métier pour les femmes… Parce que je les aime et veux m’en faire aimer. Seule, la réussite m’a permis d’apaiser mes relations avec elles.
Très tôt, les femmes sont devenues essentielles dans ma vie. Elles le sont toujours même si, maintenant, ça se conjugue plus au singulier qu’au pluriel.
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L’humanité est divisée en deux : les hommes et les femmes. Totalement opposés, ils essaient désespérément de se comprendre. C’est frustrant, cette incompréhension entre les deux : c’est une guerre sans enjeux dans laquelle il n’y a jamais que des vaincus. Néanmoins, je ne vis qu’à travers les femmes. Les femmes ont un rôle absolument étonnant. Elles commencent par nous porter, pour ensuite nous supporter. Depuis toujours elles sont ma source d’inspiration.
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Selon la formule consacrée, personne n’est parfait. En conséquence, pour répondre à l’exigence paternelle, je me devais de viser l’excellence, à défaut de perfection. Cela semblait néanmoins ne pas lui suffire. Ce que j’ai pu prendre comme raclées ! Ma mère était désarmée : elle ne pouvait que m’encourager à ne pas décevoir. Ma mère était une femme absolument remarquable. La première femme de ma vie.
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Je suis un homme.
Un homme dont la vie ressemblerait plutôt à une courbe de température dans une chambre d’hôpital ou à un ascenseur qui n’irait pas nécessairement à l’étage demandé. 
On me dit mystérieux, énigmatique. Fou. Je suis juste moi, simplement. J’ai toujours mis un point d’honneur à me rester fidèle, à ne pas faire semblant. Etre intègre, altruiste et généreux. Sincère.
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Michel Polnareff. L'homme en rouge.
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