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EAN : 9782957297009
311 pages
Caroline Reilhes (29/05/2020)
4.21/5   14 notes
Résumé :
19ème siècle, près de Saint-Brieuc, sur les côtes bretonnes. Léopoldine, jeune fille joyeuse et pleine de vie, s’éprend de Guillaume, son voisin et ami de longue date. Ils promettent de se marier mais le destin en décide autrement. Contraint d’aider son père, le jeune homme devient marin, avant d’être envoyé à la guerre. Il n’en reviendra pas. Les années passent, et Léopoldine ne se remet pas de cette disparition.
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Aujourd'hui, je vous invite à un saut dans le temps pour découvrir la plume douce et délicate de Caroline Reil au travers de son roman "Là où naissent les embruns".
Sur les côtes bretonne, près de Saint Brieuc, dans les années 1800,partez à la découverte de la famille le Garrec, et surtout de Leopoldine, leur benjamine,une jeune fille pleine de vie, lumineuse et joyeuse. Vient le temps des premières amours, et notre héroïne tombe sous le charme de Guillaume, son voisin et ami de toujours. Très vite, ils projettent de se marier, mais hélas le destin s'en mêle et le jeune homme est contraint de partir à la guerre. Il n'en reviendra pas. Les années passent et la jeune fille ne se remet pas de cette effroyable perte, jusqu'au jour où le père de Leopoldine se retrouve nez à nez avec Guillaume, accompagné de sa femme... Son coeur se brise face à cette trahison, son coeur se ferme et la méfiance l'habite envers la gent masculine. Mais la vie ne l'entend pas ainsi et place sur le chemin de Leopoldine, Antoine, un nouveau voisin, qui comme elle, a déjà le coeur bien écorché.
Ce roman a vraiment su me charmer par son histoire douce, belle et empreinte de nostalgie. Nostalgie d'une époque que je n'ai pas connue mais qui me fait rêver.
L'héroïne est très attachante avec son caractère affirmé, ses réparties cinglantes, son audace et sa mélancolie. Son évolution est belle au fil du récit, passant de la tristesse et la désillusion au retour de l'espoir, au renouveau suite à sa rencontre avec Monsieur Montaret. Lui aussi a su me séduire avec son caractère mystérieux et solitaire, véritable figure du romantisme.
Dans ce roman, l'on ressent l'amour de l'auteure pour les classiques de la littérature tels que les romans de Jane Austen, à qui elle rend un joli hommage au travers de ses personnages.
Vraiment une belle histoire d'amour, un joli portrait de femme libre et forte. Un roman qui fait du bien, véritable bulle de douceur et de bien être, qui offre une véritable pause au coeur de notre quotidien à 100 à l'heure.
La plume est délicate, poétique et authentique et donne un rythme très addictif au roman qui se lit tout seul tant on aime suivre les aventures de Leopoldine.
Un grand merci à Caroline pour ce voyage dans le temps tout en élégance et finesse. J'ai vraiment beaucoup beaucoup aimé et j'espère que vous serez nombreux à entreprendre le voyage à votre tour. Une auteure qui mérite tellement d'être lue car les histoires qu'elle raconte sont toujours très belles.
La lecture idéale pour fêter l'arrivée de l'automne avec une tasse de thé, un chat et un plaid!
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Là où naissent les embruns est une romance historique se déroulant en Bretagne au 19e siècle. Cette romance avait tout pour me plaire, et je vous confirme que le charme a opéré. J'ai d'ailleurs été agréablement surprise par la tournure de l'histoire car à la lecture du résumé, je m'étais imaginé autre chose.

On rencontre, dans ce roman, la famille le Garrec, en particulier la fille cadette, Leopoldine. Cette jeune femme est tombée éperdument amoureuse d'un jeune garçon, Guillaume, alors qu'elle n'était encore qu'une adolescente. Elle a ainsi connu sa première peine de coeur lorsqu'il a du partir à Toulon avec son père et que la guerre lui a fait perdre le contact avec son bien-aimé. Cette déception l'a conduite à se renfermer sur elle-même, cachant ses émotions à ses parents.

Au fil des pages, on va la voir grandir, s'ouvrir à nouveau aux autres. J'ai aimé suivre son évolution, assister aux joies et aux peines qui l'ont accompagné. C'est une jeune femme affirmée, qui n'a pas peur du qu'en dira-t-on et de la pression sociale. Elle est très mûre, et c'est ce que j'ai appréciée chez elle. La relation complice avec sa soeur aînée est plaisante à suivre. Malgré la distance, elles sont très proches et j'ai ressenti l'émotion qui les traverse à chaque retrouvaille.

J'ai aimé certains personnages secondaires, à savoir la famille de Leopoldine et leur nouveau voisin, Antoine Montaret. Ce dernier a, lui aussi, vécu quelques épreuves douloureuse.

La plume de l'auteure est douce et délicate. L'immersion dans la campagne Bretonne du 19e siècle est totale grâce aux descriptions. La fin est très belle, elle m'a beaucoup plu.

Un roman dans la lignée des classiques, mais écrit par une auteure contemporaine, à découvrir !
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L'histoire se déroule au XIXème siècle dans un petit village Breton près de Saint-Brieuc.
Là-bas Léopoldine la fille cadette des le Garrec passe une enfance joyeuse et remplit de folles aventures qu'elle partage avec son meilleur ami Guillaume.
A l'adolescence, cette belle amitié se transforme très vite en un sentiment bien plus fort et les deux jeunes gens décident alors de se marier.
Mais ( car oui il y a toujours un "mais" dans ce genre d'histoire ) Guillaume s'engage dans la marine et est appelé à la guerre.
Des jours, des mois, des années s'écoulent sans que Léopoldine n'ait de nouvelles de son bien-aimé. le coeur brisé elle devient alors une jeune femme mélancolique et très méfiante envers la gent masculine.
Le destin finit bien sûr par s'en mêler et met sur sa route Antoine, un nouveau voisin qui comme elle a déjà le coeur bien cabossé pour son jeune âge.
Ce n'est pas le genre de romance que je lis habituellement mais je me suis tout de même laissé convaincre par l'autrice et j'ai bien fait.
Ce roman m'a vite happé mais j'ai néanmoins trouvé quelques passages un peu trop long à mon goût… Je pense aux chapitres où Léopoldine est sans cesse dans l'incertitude.
J'ai en revanche beaucoup aimé la complicité de Léopoldine et sa soeur Constance très présente dans le roman. Malgré la distance leur lien est très fusionnel et apporte beaucoup d'émotions dans le récit. J'ai d'ailleurs eu une préférence pour le personnage de Constance que j'ai trouvé bienveillante, aimante et courageuse.
La plume de Caroline Reill est quant à elle très poétique et sensible, elle m'a beaucoup faite penser à celle de Jane Austen. On ressent aussi l'attachement qu'éprouve l'autrice pour les terres Bretonnes dans ces magnifiques description de paysages ce qui n'est pas pour me déplaire.
J'ai passé un bon moment de lecture et je remercie encore à l'autrice pour sa confiance.
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J'aime les Services Presses, ils poussent parfois à découvrir un style de lecture que je n'aurais pas forcément choisi. Je remercie infiniment @caroline.reill.auteur de m'avoir proposé son roman.
J'ai été séduite par l'histoire de Léopoldine qui va vivre un chagrin d'amour comme on en vit un seul dans sa vie. A tel point pour elle qu'elle va le vivre tel un veuvage, une croix à porter !
Cette jeune fille ne laisse personne indifférent. Elle m'a souvent agacée de par son comportement et ses jugements à l'emporte pièce et pourtant !! L'écriture légère, les nombreux détails de cette belle région qu'est la Bretagne instillés avec talent par l'auteure m'ont fait ressentir tellement d'affection pour ce personnage qu'est Léopoldine !
Ses parents, sa soeur Constance et leurs conditions de vie bien difficiles en ces temps compliqués qu'étaient les années 1800 m'ont littéralement emportée dans leur monde.
Léopoldine est attachiante, têtue, rebelle et tellement triste à la fois.
Elle se met tellement de barrières. Elle s'enferme dans un chagrin tel qu'elle se refuse à être heureuse. Même sourire avec des amis lui paraît impossible. Elle n'est plus faite pour le bonheur ! En a-t-elle décidé ainsi ! Et puis un jour, Antoine, un nouveau voisin, va bouleverser sa jeune vie.
Malgré son comportement parfois détestable envers lui, il va s'accrocher et bouleverser tout ce en quoi croyait Léopoldine. Il va l'apprivoiser, tout doucement… C'est une belle leçon de vie sur l'amour.
A aucun moment je ne me suis ennuyée. J'ai aimé découvrir Saint-Brieuc, Quimper et même Paris avec Léopoldine.
J'ai aimé suivre le parcours amoureux d'une jeune femme en 1800. Tellement loin des codes de la vie amoureuse de notre époque.
J'ai aimé voir Léopoldine évoluer et enfin s'ouvrir au monde, reconnaître ses erreurs et essayer d'avancer…croit en se remettant en question !! Pas facile !! le chemin vers le bonheur sera long mais il vaut le coup d'être parcouru.
Cette lecture m'a totalement transportée et m'a déconnectée de notre monde alors n'hésitez pas !
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Des âmes esseulées...

Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je viens de lire une romance à la Jane Austen. Avec, heureusement un style propre à l'auteure ! Merci Caroline pour votre confiance.

Direction la Bretagne aux alentours de Saint-Brieuc dans les années 1800. Nous faisons la connaissance d'une famille aimante et ouverte d'esprit. Léopoldine, la petite dernière était éperdument amoureuse de Guillaume, un jeune homme du hameau. Il lui promis de l'épouser. Mais la santé de son père en a décidé autrement, ajoutez à cela la guerre... Guillaume péri dans un naufrage. Enfin, ça c'est ce que Léopoldine croit ! Jusqu'au jour où son père croise Guillaume au bras de sa femme, une magnifique espagnol de haut rang ! Pour Léopoldine c'est la douche froide. Mais hormis sa grande soeur Constance, personne n'est au courant de se qui se tramait entre Léopoldine et Guillaume...

Les Loulous, ce roman fait du bien. Pourquoi ? Mais parce qu'il nous raconte avec des mots d'autrefois, les familles, les hameaux, la société, les bonnes gens, les rangs sociaux, les paysages, les rythmes de la vie... Avec le Bibou, nous avons mis un peu de temps à entrer dans l'histoire, mais une fois que le déclic s'est fait, nous ne l'avons plus lâché !

Léopoldine est un personnage qui nous touche, mais qui nous énerve aussi au plus haut point ! Non mais oh ! Elle est gentille, un poil têtue et pleine de préjugés ! Mais elle est aussi douce, touchante et blessée. Après, oui je parle maintenant, du haut du XXIème siècle mais au XIXème ce n'était pas la même 😕
Je vous disais une romance à la Jane Austen ? Oui, Caroline réussi à s'inspirer sans calquer son style à cette écrivaine. C'est doux et languissant à la fois, avec des pointes de peps. Une romance qui joue au chat et à la souris avec des personnages qui nous interpellent. Je me suis beaucoup attaché à Antoine Montaret. Qui est-ce ? Je ne vous dirais pas ! Oh allez, vous savez c'est cette boule de bowling qui bouscule toutes les quilles 😉Constance, m'a fait rire et m'a aussi beaucoup plu ! Ce sont des personnages secondaire et pourtant, on s'y attache vraiment ! Caroline rend tout ce petit monde très vivant et grâce à sa plume adaptée, elle nous transporte complètement dans l'ambiance et l'atmosphère des lieux.

Enfin, il y a du rififi au pays des embruns ! Et grâce à la douceur de son auteure, l'histoire nous entraîne avec elle et nous montre toute la douceur et la beauté de la Bretagne. La chaleur de ses habitants quand le temps est plutôt crognon...

Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous conseille « Là où naissent les embruns » de Caroline Reill, si vous souhaitez passer un bon moment en Bretagne, aux côtés d'une tête de mule qui ouvre les yeux petit à petit et recolle doucement les morceaux de son coeur... Tout en douceur, on découvre le monde d'une jeune femme pas comme les autres au coeur du XIXème siècle...
Lien : https://linstantdeslecteurs...
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Léopoldine ne commença a l’oublier réellement que quatre ans après son départ...
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Si j’étais peintre, je resterais ici des heures, voire des jours entiers à mettre en relief chaque détail, chaque couleur. C'est un spectacle fabuleux.
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Léopoldine, je suis submergé par l’émotion et je ne sais comment poursuivre cette lettre. Chaque fois que je vous vois est pour moi quelque chose d’indescriptible.
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