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EAN : 9791033900214
706 pages
Harper Collins (01/02/2017)
3.93/5   68 notes
Résumé :
La psychologue Faith Frye exerce un métier à haut risque: la prise en charge des déviants sexuels. Parmi eux, se cache certainement l’homme qui la traque avec acharnement depuis qu’elle l’a envoyé en prison, et qui tue au gré de ses besoins pour se rapprocher d’elle. Elle se réfugie dans la maison familiale dont elle vient d’hériter. Inhabitée depuis vingt ans, isolée, cette maison représente pour Faith la chance et l’espoir d’échapper à l’horreur d’une vie hantée e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai choisi ce livre au hasard car il me fallait un pavé ( pour continuer mon challenge pavés 2022 )
La 4eme de couverture m'a accroché
Une psychologue traquée par un des délinquants sexuels dont elle s'est occupée
Début promoteur
Un thriller prenant mais d'un coup je n'ai pas trop compris le truc
Entre la psy Faith Frye et le gars du FBI Deacon Novak .....histoires de fesses avec des passages bien explicites
Damned mais c'est quoi ce bazard , je retourne lire la fiche de l'auteure et je lis que Karen Rose écrit du "romantic suspense "
Ah ben voilà je n'avais pas fait attention.
Et cette guimauve romantico sexuelle m'a gâchée mon plaisir donc 3 étoiles
Pourtant il y a du suspens , des rebondissements , des atrocités , tout pour tenir en haleine
Quel dommage , ce n'est pas non plus dramatique le mélange des 2 genres mais bof pas ma tasse de thé .
En plus j'ai un autre bouquin de Karen Rose , à lire encore un pavé pour mon challenge
Crotte zut flûte
Les américaines sont des " desperate housewives " qu'il faut occuper avec des lectures croustillantes !!!!! hahaha.....................



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C'est un livre qui m'a été proposé par une copine, pour une LC à deux. Et je la remercie car je ne connaissais pas du tout cette auteur donc je ne l'aurais peut-être pas découverte par moi-même. Et c'est une belle découverte.
L'auteur est douée car elle a réussi à mélanger parfaitement, deux genres littéraires bien différents : le thriller et la romance. C'est très bien écrit, bien développé avec suffisamment de détails mais pas trop. le scénario est parfaitement logique, bien structuré et ordonné. On suit les événements à travers le point de vue de différents personnages : le tueur tout en ignorant son identité, les victimes, les enquêteurs et pourtant à aucun moment je me suis perdue. Au contraire, c'était enrichissant de "voir" l'histoire à travers les yeux de ces différentes personnes, cela a donné une autre importance au récit. C'est très prenant et j'avais envie de connaître la fin. Il y a tout un tas de questions qui viennent à l'esprit pendant la lecture : pourquoi, comment et surtout qui ? J'étais vraiment happée par le scénario. L'enquête est bien menée, bien ficelée. Il n'y a pas de temps mort, malgré le nombre de pages, je ne me suis pas ennuyée.
Les personnages sont bien développés, bien travaillés et ils s'imbriquent bien dans le récit mais j'ai eu une préférence pour Faith. Elle n'a vraiment pas eu une vie facile, elle a eu des gros moments de faiblesse et d'ailleurs elle en a encore et a parfois besoin d'une épaule ou d'une oreille attentive mais elle sait rebondir pour mieux avancer. Elle fait de ses faiblesses, une force, quand elle le peut. Elle est forte, courageuse, volontaire. Son coeur est en or. C'est une sacrée femme.
La romance est sympathique. C'est rapide entre Faith et Deacon mais on comprend que c'est la rencontre de deux âmes soeurs. C'est un coup de foudre passionnel, des deux côtés. Cette romance s'intègre très bien dans le scénario.
La fin est logique, cohérente et bien expliquée. Je n'ai pas été déçue.
Bref, je le redis une très belle découverte. J'ai beaucoup apprécié ma lecture et je lirais le tome 02 avec plaisir.
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Vous aussi, vous aviez peur enfant de descendre dans l'antre de votre cave? chaque marche que vous descendiez vous avalait dans une obscurité limbesque.
Nous avions peur du monstre imaginaire qui sommeillait en bas. Mais si Faith ne l'avait pas imaginé? Et si la cave de la demeure familiale recelait en elle le pire monstre de la bassesse humaine...
il y a 23 ans, la chose qui se trouvait dans sa cave a avalé son enfance de façon sournoise et depuis un silence gangrène la conscience de la jeune femme. Les secrets sont meurtriers et la famille O'Bannion en cache pas mal...

Aujourd'hui, Faith, psychologue spécialisée dans les crimes sexuels, s'évertue à échapper aux tentatives de meurtre d' un autre monstre qui semble avec une persévérance perverse vouloir la plonger dans un silence sans fin... un psychopathe méticuleux et rusé. En voulant lui échapper, Faith ne se doute pas qu'au contraire elle s'est prise dans la toile tissée par ce prédateur qui n'a aucune considération pour la vie humaine.
Faith vit dans une angoisse permanente qui l'oblige à s'isoler car le monstre se nourrit de son sentiment de culpabilité. Lorsque Faith croise la route du lieutenant Deacon Novak, elle sent son coeur ramollir par les iris perçantes de cet homme à l'allure atypique. Pour une femme vivant sur le qui-vive depuis des années, c'est apaisant de pouvoir se reposer sur quelqu'un d'autre que soi.

Dans ce romantic-thriller, l'auteure joue sur les codes de la romance contrastant avec l'atrocité des crimes perpétrés...
L'amour occupe une grande place dans l'intrigue faisant fondre les carapaces protectrices et donnant au tueur l'angle idéal pour viser le coeur...
ce roman n'est pas un coup de coeur mais malgré un dénouement assez expéditif, l'intrigue est tout de même très addictive et finement construite.
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Quel plaisir de retrouver le talent de Karen Rose avec le seizième tome de sa série Romantic Suspense, le premier de sa série dans la série Cincinnati (je vous rappelle que c'est une série partagée en plusieurs séries se déroulant dans différentes villes, chaque livre peut se lire de manière indépendante mais tous sont liés par leurs personnages)(je me répète à chaque fois mais le travail de Karen Rose là-dessus est absolument génial !). En plus le tome sur le mystérieux et particulier agent Deacon Novak dont j'attendais l'histoire depuis ma première rencontre avec lui et je peux vous assurer que Sur tes traces a été à la hauteur de toutes mes attentes.

Faith Corcoran, psychologue auprès de délinquants sexuels (et de leurs victimes), quitte Miami pour la région de Cincinnati en changeant de nom (et de métier) pour espérer échapper à celui qui tente de l'assassiner. Elle compte pour cela aménager dans sa maison d'enfance, que sa grand-mère lui a léguée, mais dans laquelle elle n'a pas mis les pieds depuis un terrible drame qui a eu lieu lorsque qu'elle n'était qu'enfant. Mais une fois sur place les ennuis s'enchaînent : elle n'est pas hyper ravie d'être de retour dans cette demeure perdue au milieu de bulle part qui lui file la frousse, les clés pour rentrer dans la maison à l'abandon ne fonctionnent pas, il y a des trucs louches avec l'électricité, mais le pompon, c'est quand le lendemain elle a un accident de voiture en voulant éviter une jeune femme étendue sur la route, à moitié morte, des marques de coups sur tout le corps. (suite sur le blog)
Lien : http://lune-et-plume.fr/sur-..
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Je viens de découvrir qu'il existe un style littéraire : "le suspense romantique", probablement plus à destination des femmes mais pas déplaisant.
Faith vient d'hériter d'une vieille demeure familiale sur des terres de l'Ohio. L'occasion de repartir de zéro après de longues années difficiles. Son métier de psychologue pour victime de violence sexuelles ET pour leurs auteurs n'est pas simple et depuis plusieurs semaines un ex détenu la harcèle et intente à sa vie. Impuissante et incomprise, elle change de nom et gagne ses terres natales.
Pourtant sur place, rien ne va se passer comme prévu! La vieille bâtisse qui la hante depuis l'enfance s'avère aussi un lieu morbide où récemment des jeunes femmes ont été séquestrées, torturées et tuées! Et le compte à rebours est lancé car une jeune femme est encore détenue, mais le meurtrier a pris la fuite. Qui est-il? Où sont-ils?
Autant de question auxquelles, Faith et l'équipe du FBI appelée, devront tenter, rapidement, de trouver rapidement les réponses. l'occasion de replonger dans le passé et d'affronter les démons.
Deux personnages atypiques : une femme mélancolique aux cheveux rouges profonds et un agent spécial athlétique aux yeux bicolores et aux cheveux neigeux, mais avec une électricité entre eux palpable. Les personnages autour sont également vivants et participent au rythme du roman.
Au final, un gros livre (900pages!) mais qui se lit aisément. La plume est fluide, le rythme soutenu, l'intrigue bien tournée. En plus une bonne poignée de séquences assez torrides.
Petit bémol : certaines longueurs (on aurait pu gagner quelques pages) et certaines scènes improbables (tandis que l'héroïne parait immortelle, il y a un nombre de victimes collatérales assez cataclysmiques et inutiles).
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Oh ! non. Corinne se recroquevilla en position fœtale, prise d’un brusque accès de nausée. Le vin. Trop de vin. Jamais eu une gueule de bois pareille.

Mais… Une minute. Non. Impossible. Retrouvant un semblant de lucidité, elle secoua la tête, puis ravala un gémissement lorsque la pièce se mit à tanguer. Ça fait deux ans que je n’ai pas bu une goutte.

La grippe. Bon sang ! C’était bien la peine d’avoir fait ce fichu vaccin. Corinne voulut lever les mains pour se frotter les yeux, mais…

Attachées. Non ! Prise de panique, elle tira sur ses poignets. Une douleur fulgurante se propagea jusqu’à ses épaules. Elle avait les mains liées. Dans le dos.

Et l’obscurité qui l’aveuglait ne provenait pas de la pièce. J’ai les yeux bandés. Elle bascula sur le côté. Une chaîne claqua, stoppant abruptement son mouvement.

La terreur la frappa avec la violence d’une lame de fond. Attachée. Enchaînée. Les yeux bandés.

Elle poussa un hurlement déchirant, mais ne parvint à émettre qu’un croassement éraillé. Sa gorge était sèche comme de l’amadou, ses lèvres fendillées. Rien à voir avec la gueule de bois. C’est de la drogue. J’ai été droguée.

Quand ? Comment ? Qui ? Qui aurait pu faire ça ? Elle prit une inspiration, tenta de retrouver son calme. Maîtrisa son souffle. Réfléchis, Corinne. Creuse-toi les méninges.

Une odeur de moisi lui irritait les sinus, un violent éternuement la secoua, auquel succéda un nouveau vertige. Les dents serrées, elle résista à une autre vague de nausée.

Elle tendit l’oreille. En vain. Aucun bruit ne lui parvenait. Pas de vent. Pas de musique. Pas de voix.

Bon. D’accord. C’est la galère. Tu es dans une très sale situation. Calme-toi. Réfléchis.
Concentre-toi.

Elle se força à décontracter les muscles de ses bras et sentit la chaîne se relâcher. Puis elle remua les doigts, les orteils, étira sa colonne vertébrale en évitant avec soin tout nouveau geste brusque.

Elle se trouvait sur un lit. Muni d’un matelas. Garni d’un drap. Et d’un oreiller. D’un mouvement lent, elle frotta sa joue contre le tissu. Rêche. Mais il en émanait un parfum frais qui contrastait avec l’odeur de renfermé ambiante.

Corinne se figea, alertée par un craquement soudain. La porte s’ouvrit. Un courant d’air froid chargé d’effluves de citron s’infiltra dans la pièce. Elle perçut aussi l’amorce d’un hurlement, vite amorti, lorsqu’on repoussa prestement le battant.

D’où sortait ce cri ? Qui est là ? A cet instant, quelques détails lui revinrent en mémoire. Hier soir. Elle regagnait la résidence après avoir quitté la bibliothèque. Avec Arianna. Elles rentraient ensemble à cause de l’heure tardive.

Oh ! mon Dieu. Ari est là, elle aussi. C’est elle qui hurle. Quelqu’un la retient et on lui fait du mal. Ils lui font du mal. Après, ils s’en prendront à moi.

— Vous êtes réveillée.

Une voix féminine arracha Corinne à sa panique. La personne paraissait jeune. Pas une fillette. Mais pas une adulte, non plus. Une adolescente, sans doute. Elle semblait… indécise.

— Je me suis inquiétée pour vous, ajouta la voix juvénile.

Corinne perçut le frottement de semelles sur le sol. Allez, compte les pas. Un, deux… quatre, cinq… huit, neuf, dix. La porte est à dix pas.

— Qui êtes-vous ? chuchota Corinne, malgré l’âpre brûlure de sa gorge parcheminée. Pourquoi ?

Le matelas s’enfonça. Légèrement. La fille était menue. Des mains fraîches se posèrent sur le front de Corinne.

— Vous avez eu de la fièvre. Ça va mieux maintenant. Vous avez soif ?

Corinne hocha la tête.

— De l’eau. S’il vous plaît.

— Bien sûr, répondit la jeune fille d’un ton aimable.

Une tasse entra en contact avec les lèvres de Corinne. Un récipient de métal. Pas du verre. Le verre pourrait être brisé, utilisé comme une arme. Mais, là, aucune chance qu’une telle chose se produise.
Un filet d’eau dégoulina le long de sa gorge quand elle avala avec avidité.

— Encore.

La jeune fille reposa gentiment la tête de Corinne sur l’oreiller.

— Plus tard. Vous avez été très malade.

— Qui êtes-vous ? Enlevez-moi le bandeau.

— Je ne peux pas. Désolée.

L’adolescente semblait sincère.

— Pourquoi ? demanda Corinne, essayant de chasser l’affolement de sa voix.

— Je ne peux pas. Je suis autorisée à prendre soin de vous. Mais je ne suis pas autorisée à enlever votre bandeau.

La panique remporta la partie et Corinne se jeta en avant, faisant cliqueter ses chaînes.

— Qui êtes-vous, bon sang ?

Le matelas bougea brusquement, accompagnant le mouvement de la fille qui avait sauté du lit.

— Personne, chuchota-t-elle. Je ne suis personne.

Le bruit des pas traînants : la visiteuse s’en allait.

— Je reviendrai plus tard avec de la soupe.

— Attendez. Je vous en prie. Ne partez pas, je vous en prie. Où sommes-nous, ici ?

La fille marqua une brève hésitation, puis répondit avec résignation.

— On est à la maison.

— Non. Ce n’est pas chez moi. Je vis dans la résidence du campus. A King’s College.

— Je ne connais pas votre université. Mais… ici, c’est la maison. C’est chez moi. Et c’est chez vous, aussi. A partir de maintenant.

A partir de maintenant ? Oh ! mon Dieu.

— Mais où sommes-nous ?

— Je ne sais pas.

La courte phrase, prononcée en toute simplicité, résonnait d’un terrifiant accent de sincérité.

— Pouvez-vous m’aider à m’échapper ?

— Non. Non, je ne peux pas.

Cette fois, une note inébranlable inspirée par la peur avait durci la réponse de l’adolescente.

Corinne avait aussi décelé dans la voix de son interlocutrice l’envie de lui venir en aide. A moins que son désir de percevoir cette nuance n’ait poussé son imagination à faire le reste. En tout cas, il lui fallait faire de cette fille une alliée.
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C’est une réaction physiologique normale. Le stress. Ça passera.
En s’entendant prononcer ces paroles, elle se demanda qui elle tentait de convaincre. Son voyage avait duré deux jours et, à chaque kilomètre parcouru, l’angoisse s’était ancrée de plus en plus solidement dans son esprit. Au moment où elle avait traversé le fleuve pour entrer dans Cincinnati, son appréhension s’était matérialisée en une pression douloureuse au creux de sa poitrine.
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Elle n’avait jamais raconté la profondeur de sa colère. Elle n’en avait jamais parlé à personne. Après avoir enfoui sa rage, sa douleur, elle était allée de l’avant. Du moins, c’était ce dont elle avait voulu se convaincre. Force était de constater que vingt-trois ans plus tard elle se retrouvait au même point. Le chagrin était toujours aussi lancinant. La colère, toujours aussi intense. La peur, toujours aussi suffocante.
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On lui avait dit qu’elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même, que prendre en thérapie des criminels sexuels, véritables rebuts de l’humanité, c’était s’exposer aux ennuis à coup sûr. On avait même soutenu qu’elle s’intéressait plus aux criminels qu’aux victimes.
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- Un de ces jours, votre cœur de guimauve va vous tuer.

-Peut-être. Mais je préfère rester ouverte et me mettre en danger, plutôt que de me renfermer et d’abandonner ce que je suis depuis... Eh bien, presque depuis toujours.
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