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EAN : 9782710386735
144 pages
La Table ronde (01/03/2018)
3.76/5   19 notes
Résumé :
Face au monde qui déraille, Valérie Rouzeau fait front : elle érige ardemment un mur de poèmes, seule manière de poursuivre "le dur métier de vivre". "Tu dois te remettre à l'heure heureuse", écrit-elle dans Sens averse. Tâche difficile, car tout l'agresse : les acronymes, l'argent des footballeurs, la mort des abeilles ou encore les "happy technologies". Au fil de ce nouveau recueil, elle glane dans sa mémoire de quoi tenir bon. Pied à pied, mot à mot, elle oppose ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Afin de pouvoir entrer dans ce recueil atypique, il faut être sans a priori, sur le langage poétique, car l'autrice aime déconcerter, versifier dans une subjectivité subtile, construisant un bric et de broc de mots charmants, anachroniques, voir désuets parfois. Mais, il faut surtout une certaine culture pour déchiffrer les références artistiques nombreuses, qu'elle s'amuse à immiscer subrepticement dans ses vers, en forme de clin d'oeil ou d'hommage à une multitude d'artistes de la chanson, du cinéma, de la peinture ou de la littérature. Petit jeu de devinettes à traduire poétiquement, pour en comprendre la signification ou l'intérêt didactique. Ce recueil ressemble à un parc pour grands enfants capricieux, nostalgiques d'une certaine époque, devenus des vieux sages un peu retors, à un nouveau monde qui va trop vite, où le web, les réseaux sociaux dominent tout, enferment les gens dans un entre-soi négatif, société de l'éphémère aseptisée, détruisant la nature, produisant de la malbouffe. Face à ce dilemme existentiel pour survivre sereinement, l'autrice s'immerge dans son univers poétique, laissant couler au fil des jours sur un ton presque burlesque, ses poèmes insolites, comme une carapace de mots s'imbriquant dans un ensemble protecteur, où les saveurs simples du quotidien lui redonnent une énergie salvatrice.
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La sortie d'un nouveau recueil de Valérie Rouzeau est toujours un événement, tant on l'attend au tournant, celui des mots qu'elle manie comme personne.
Après Vrouz paru en 2012, on retrouve la poète sous le même habillage blanc bleu, telle qu'en elle-même, tout entière diffractée sous le prisme de sa vie quotidienne, amicale, littéraire, animalière, gourmande. Rappelons-le, Valérie, « sensible des pieds et des oreilles », est fille de ferrailleur et cet héritage familial n'est pas sans incidence sur sa poésie qui tient grandement du collage, de la récup', du détournement grand écart entre le savant centon et la blague potache.
Comment recycler, en un objet langagier qui tient en soi avec colle, boulons et secrets de fabrication, les bribes recueillies ici ou là, en cuisine, au parc, au supermarché, dans une rue, une cour d'école, dans le train, à la radio, à la télé, dans les chansons, les livres, les souvenirs, les langues mortes et vivantes ? Tout est bon à glaner pour l'oeil et l'oreille, pour tous les sens en fait/fête si on veut rester vivant dans ce « monde moche ». Valérie la glaneuse, telle une Agnès (Varda ?), recueille les petits chats en danger de mort que nous sommes en sparadrant façon clown-jongleur les « bleus » douloureux de notre « vie si peu rose ». On pourrait dresser la liste exhaustive des procédés utilisés par cette experte du twistage de mots, ces fameuses « ressources du langage », modernes et classiques, qu'affectionnent les linguistes disséqueurs de grenouilles, autant laisser le lecteur s'amuser du décodage, première et seconde lecture. Un conseil : qu'il parle le poème car ici on est dans le sonore, le rythmique, l'homophonique, l'euphonique, la cacophonique aussi, bref dans ce qui fait son et sens à la fois. Même les blagues carambours sont réorchestrées en comptines naturelles car l'esprit d'enfance demeure en vert et contre tout, malgré « l'âge ingrat » (« dix lustres ») qui file plus vite que la musique papillon.
La chose est dite et bien dite : autant danser sur les ruines tant que « la vie minuscule semble vivable encore », autant « chanter à la barbe de l'horreur » dans une « fête musicale » qui retient la « grenouille misanthrope » « ascendant verre de terre » de disparaître pour de bon dans le marigot. Pas de panique, chez Valérie, on est sauvé, la grenouille est un oiseau et même si parfois la poète songe « sérieusement à démissionner du dur métier de vivre », « folle d'un tas de petites misères », elle continue avec lucidité et autodérision à observer ce qui l'entoure, du plus proche au plus lointain, à capter au bout de ses antennes animales la vie sublime et laide, à partager avec qui-veut-qui-peut son « limerick », son « épopée » quotidienne, « comme une monnaie en quelque sorte », « un pain contre un sonnet », les larmes en prime payées « cash cash » en liquide.
« Sourions même jaune », voulez-vous, et ne sombrons pas dans « le découragement général » de notre petite personne. Pour renaître tous les jours des décombres sans s'aigrir, sans se fermer aux autres et à leurs malheurs, sans se complaire à soi-même, il est sain d'inventer sa propre langue, sa propre prosodie, lexique et grammaire, sorte d'exosquelette intérieur (ne craignons pas l'occis more) qui aide à tenir debout, même déglingué, même brinquebalant. La machine ne coûte rien, « juste votre coeur et le mien », aurait dit un poète non cité ici. (Autre jeu-plaisir pages 17, 42, 77 : rendre à chaque poète moissonneur la gerbe qui lui appartient, solutions en fin d'ouvrage.)
De la planète où elle écrit, entre « Mars » et « Jupiter », quelque part parmi les héliotropes − ses roses à elle, petite princesse des lucioles qui se cherche « une pente assez douce pour la vie » − Valérie Rouzeau a su conserver « son statut d'enfant submersible », l'âme au bord des maux. Aussi, d'un « seul exemplaire » de « chaque un, chaque une », essaie-t-elle inlassablement de recréer son « arche de Noé », son arche de Noël, oserais-je dire, avec cette certitude : « l'obsolescence de l'amour n'est pas encore programmée », il est toujours temps de « creuser le plafond bas nous prendre dans nos bras ». Ajoutons une musique à la croisière commune : le Carnaval des animaux, c'est une bonne ressource. Ou alors Erik Satie, ce serait bien aussi.
Voilà, on a embarqué dans l'arche de Valérie Rouzeau, on a dressé pavillon à ses couleurs, « petits jetons » jetés « sur la neige », on a recalé sa montre « à l'heure heureuse », maintenant on remonte le courant en « sens averse », au son d'une tourniquette-musiquette qui s'amuse d'elle-même. Pas folle la poète, elle a pris soin dès le départ de repousser les vrais crocodiles : il lui est permis d'imiter Ver-Vert dans ses incessantes « répétitions », le « perroquet mascotte » de sa « ville de coeur : Nevers ». le monde entier se répète, alors pourquoi pas les mots de la lanterne magique ? On peut s'en gargariser même, histoire de les sauver de l'extinction programmée (cf. le poème-liste de la page 68) et, grâce à eux, essayer de rééquilibrer le monde si peu que ce soit, d'une patte de mouche ou d'une aile « d'hirondile ». Notre « époque épique » chancelle sous la malbouffe, la pollution, le consumérisme, le gaspillage, la misère, l'injustice, la dématérialisation, la déshumanisation... il y a du boulot, les amis, retroussons-nous les dimanches.
Si on désire une feuille antidéroute, se reporter au poème de la page 118 qui résume à lui seul le défi poétique que se lance − et nous lance − Valérie Rouzeau : « Oyez-moi oiseaux soyez-là. »
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Je connaissais Valérie Rouzeau comme la talentueuse traductrice de Sylvia Plath, mais j'ai découvert son recueil par hasard à la médiathèque.
J'ai été séduite par sa poésie très diverse et originale, ses vers libres avec parfois la surprise d'une rime harmonieuse, ses jeux de mots :
"Comme un chagrin de septembre aux tonnes
De feuilles à mourir déjà."
Ou bien, dans cette poésie du quotidien :
"Train annoncé voie C et train bondé voie D
Je note les rimes aplaties"
Ou encore cette merveilleuse indication de date à la fin du recueil : "Mars 2015 - Jupiter 2017".
Mais Valérie Rouzeau n'est pas toujours très optimiste :
"Et j'ai stocké chez moi de quoi mourir deux fois."
Elle aime les fleurs et les animaux, s'inquiète de leur disparition, des maltraitances, de la pollution plastique des océans. Elle craint les OGM, les nanoparticules. Elle craint la vieillesse et la solitude. Elle a connu des deuils.
Mais malgré tout la poésie la porte, celle des autres à laquelle elle fait référence (de Césaire à Higelin, c'est éclectique) et la sienne propre, qui l'amène à écouter du Bach en compagnie d'un arbre...
Très, très beau recueil.

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Ouvrir un recueil de poèmes c'est prendre tout à la fois des nouvelles du poète et du monde dans lequel il s'inscrit avec sa sensibilité.
Ouvrir Sens averse, c'est retrouver d'emblée le plaisir partagé de jouer avec les mots, de cueillir des brassées de plantes aux noms déjà déjà métaphoriques, d'évoquer les moments du quotidien (faire cuire des pâtes, patienter à la caisse du supermarché...) en faisant un pas de côté ,un pied de nez aux conventions, en inventant un escargot... Mais c'est aussi évoquer le sort des abeilles, de la planète, d'écrire un dizain au lecteur "qui est souvent une lectrice",de convoquer, aussi bien la Compagnie Créole que Jacques Higelin, de glaner chez d'autres poètes afin de composer d'autres bouquets de vers et d'avoir l'élégance de mentionner ses sources. Bref, de faire feu de tout bois.
De la caissière du Lidl à Dominique Rocheteau, des accidents du quotidien aux souvenirs de l'enfance, fêlures anciennes ou chagrins actuels, tous ont droit de cité et la forme ludique qu'emprunte le poème chez Valérie Rouzeau permet de faire la nique au malheur et à la tristesse. Ce recueil est pour moi un viatique, constellé de marque-pages, ancré sur ma table de chevet.
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Les poèmes de Valérie Rouzeau plongent dans le concret, le quotidien, le réel , l'absurde. Mais elle a fait une vraie cueillette dans un très large répertoire de chansons, d'émissions de radio, de poésie dont elle avoue les emprunts en fin d'ouvrage . Et ses textes sont savoureux, comme une odeur d'héliotrope, comme le chant d'un oiseau, comme le rire d'un enfant sur une cour d'école...
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critiques presse (1)
LeMonde
04 mai 2018
On reconnaît entre toutes son écriture limpide et singulière quand elle demande au Père Noël un bon silence, le vide ou un grand rien pour bien mettre les pendules à l’heure !
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Voyons voir s’il est possible de lancer…



Voyons voir s’il est possible de lancer
Dans l’espace infini un petit cochon ailé
Qui ne serait ni un missile ni une tirelire
Mais quelque chose pour hier aujourd’hui demain
D’abord pour ma pomme ce serait peut-être même
La chance de comprendre l’expression voyons voir
Pour ce qui concerne les porcelets façon chérubins
Ils existent on les trouve aux Puces de Saint-Ouen
Et dans les vieux greniers d’où on les vide sans regrets
On les chasse sans remords malgré leur vraie beauté
Presque extraterrestre alors qu’ils ont dévoré jadis
Des pieds et voire parfois du nourrisson entier
Du bébé humain sur la paille sans surveillance
Tout cela leur vaudrait bien un voyage en voie lactée.
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Poème glané 1


Ainsi les canards du dimanche et mon stylo
Pour rien pour s'en aller plus vite sans bagages
Il va certainement venir dans ces parages
Le loir et le blaireau et la chauve-souris
Je crains pas cette nuit je crains pas le sommeil
Chaque jour est un dimanche je hais chaque jour
Les jours les jours… Qui soupire et qui m'appelle
Poème je ne vous demande pas l'heure qu'il est
Je compte les réverbères que je connais si bien
Je me sens étranger toujours parmi les gens
La pluie remonte dans la lune
Je connais le désespoir dans ses grandes lignes
Tous les arbres toutes les branches toutes leurs feuilles
Et toutes les étoiles qui croupissent dans l'eau.

p.17

//De nouveau un centon, Le " Poème glané 1 " rassemble des vers de :
Senghor, Seghers, La Tour du Pin, Fombeure, Queneau, Morhange, Tardieu, Desnos, Soupault, Aragon, Artaud, Breton, Eluard, Reverdy. (p.127)
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Enfin devant la beauté pure et dure du monde
Je m'envisage tête nue au clair de lune
Au grand soleil sans confession tout est donné
Les étoiles continuent comme si elles nous aimaient
Peut-être que les astres se moquent éperdument
De nos affaires humaines nos amours et nos guerres
Nos joies et nos terreurs nos oiseaux disparus
Nos abeilles qui meurent ne trouvent plus les fleurs
Qu'allons-nous devenir avant que tout s'achève
Il va falloir chanter à la barbe de l'horreur
Il va falloir danser sous petite et grande ourses
grand et petit chariots bien mieux que les autos
Comme de bonnes casseroles et de bonne volonté. (p. 121)
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Extrait 2
 
 
                          D'après Kay Ryan

La poésie est une monnaie en quelque sorte
Quelle idée drôle d'idée
La poésie de la monnaie
Une espèce de façon de fric
Quelle valeur d'échange par exemple
Celle d'un troc : un pain contre un sonnet
Une ode contre un repas complet
Cela me plaît bien cette idée
Laquelle est gratuite presque en l'air
Gros billets petites pièces voici
Mon limerick mon épopée
Voici mon haïku ma page blanche
Quant à mes larmes c'est du liquide
Du cash-cash rien que pour tes yeux
Trouve-moi si tu peux.
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Tu te manèges des coins des refuges secrets
Où que tu ailles trouves des cachettes pour t'éviter
Le découragement général de ta personne
Tu escalades une girafe le sourire est en haut
C'est un chat infidèle qui sait où se percher
Dans le petit tracteur tu rêves tout un quart d'heure
Puis sur l'éléphant bleu tu te dis presque adieu
Tu as le coeur plus nu plus lourd qu'un nouveau-né
Et la tête qui tourne comme un chef désarmé... (p. 87)
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Videos de Valérie Rouzeau (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Valérie Rouzeau
Sylvia Plath (1932-1963), la vie comme un mauvais rêve (Toute une vie / France Culture). Diffusion sur France Culture le 26 février 2022. Un documentaire de Pauline Chanu, réalisé par Annabelle Brouard. Prise de son : Marc Garvenes et Tahar Boukhlifa. Mixage : Philip Merscher. Archives Ina : Sophie Henocq. Avec la collaboration d'Annelise Signoret de la Bibliothèque de Radio France. Photographie : Sylvia Plath en 1954. Granger-Bridgeman Images. Sylvia Plath, née le 27 octobre 1932 à Jamaica Plain, dans la banlieue de Boston, et morte le 11 février 1963 à Primrose Hill (Londres), est une écrivaine et poétesse américaine, autrice de poèmes, d'un roman, de nouvelles, de livres pour enfants et d'essais. Si elle est surtout connue de façon internationale pour sa poésie, elle tire également sa notoriété de "The Bell Jar" (en français, "La Cloche de détresse"), roman d'inspiration autobiographique qui décrit en détail les circonstances de sa première dépression, au début de sa vie d'adulte. Sa vie, son œuvre et son esthétique poétique et littéraire sont le sujet de milliers d'études dans le monde entier. Elle publie son premier recueil de poèmes, "The Colossus", en Angleterre en 1960. Depuis son suicide en 1963, Sylvia Plath est devenue une figure emblématique dans les pays anglophones, les féministes voyant dans son œuvre l'archétype du « génie féminin écrasé par une société dominée par les hommes », les autres voyant en elle une icône dont la poésie, en grande partie publiée après sa mort, fascine comme la bouleversante chronique d'un suicide annoncé.
Invitées :
Valérie Rouzeau, traductrice et poétesse, autrice de "Sylvia Plath, un galop infatigable" (Jean-Marc Place, 2003). Traductrice pour les ouvrages de Sylvia Plath "La Traversée" dans "Arbres d'hiver" (Poésie/Gallimard, 1999), "Ariel" (Gallimard, 2009). Traductrice de Ted Hughes, "Poèmes (1957-1994)" avec Jacques Darras (Gallimard, 2009) Sylvie Doizelet, romancière, autrice notamment de "La Terre des morts est lointaine" (collection "L’un et l’autre", Gallimard, 1996). Elle a traduit le recueil de Ted Hugues, "Birthday Letters" (Gallimard, coll. Poésie, 2015) adressé à Sylvia Plath. Elle a également préfacé "Sylvia Plath, Arbres d'hiver précédé de La traversée", traduction de Françoise Morvan et Valérie Rouzeau (Gallimard, coll. Poésie, 1999) Claire Fercak, romancière, autrice notamment de "Rideau de verre" (Verticales, 2007) et plus récemment "Ce qui est nommé reste en vie" (Verticales, 2020) et "Après la foudre" (Arthaud, 2021) Gwenaëlle Aubry, romancière, philosophe, autrice notamment de "Lazare mon amour" (L’iconoclaste, 2016), "Perséphone 2014" (Mercure de France, 2016) et plus récemment "Saint-Phalle : monter en enfance" (Stock, 2021) Sonia Wieder-Atherton, violoncelliste. Elle a notamment conçu le spectacle "Danses nocturnes", avec Charlotte Rampling, où se rencontrent les œuvres de Benjamin Britten et de Sylvia Plath
Un très grand merci au Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir (28 place St Georges, Paris 9ème) pour nous avoir permis d’utiliser des extraits de Letters home, film réalisé par Chantal Akerman en 1984, à Sonia Wieder-Atherton et Charlotte Rampling pour l’extrait de "Danses nocturnes", spectacle conçu en 2013.
Lecture des textes et poèmes (extraits) par Odja Llorca.
Archives :
Extraits de "Sylvia Plath – The Spoken Word" (Label British Library, 2010) Interview de Sylvia Plath par Peter Orr pour la BBC (1962) Interview de Sylvia Plath et Ted Hughes pour la BBC dans l’émission "Poets in partnership" (18.01.1961) Lecture des poèmes du recueil "Ariel" par Sylvia Plath "Danses nocturnes", Sonia Wieder-Atherton et Chalotte Rampling, poèmes de Sylvia Plath et musique de Benjamin Britten
Musique : "Overturn" d'Alexandra Stréliski (album "Inscape")
Sources : France Culture et Wikipédia
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