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Blood Song - 3 volumes tome 1 sur 3
EAN : 9782352947509
576 pages
Bragelonne (18/06/2014)
  Existe en édition audio
4.3/5   502 notes
Résumé :
Vaelin Al Sorna, héros légendaire du Royaume Unifié, accomplit son dernier voyage. Sur le navire qui l’emmène vers sa condamnation, il raconte à un jeune chroniqueur impérial les événements qui l’ont conduit à cette tragique conclusion.

Vaelin aurait dû succéder à son père, le célèbre Seigneur de Guerre, mais il était promis à un autre destin. Confronté dès l’enfance au quotidien rude d’un combattant de la Foi, il n’aura désormais pour seule famille q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (122) Voir plus Ajouter une critique
4,3

sur 502 notes
Merci Babelio, merci Bragelonne, merci Masse Critique. Un bon livre de Fantasy qui fait passer de bons moments car c'est bien écrit, c'est bien rempli, c'est bien construit. Depuis plusieurs années maintenant, une nouvelle génération d'auteurs Fantasy nous livre des premiers romans ma fois déjà bien aboutis : nous vivons une époque formidable !
Je laisse à d'autres le soin de commenter le parcours de l'auteur qui s'est auto-édité avoir d'être édité en bonnes et dues formes. Je gage qu'en cours de route, l'oeuvre a su être tirée par le haut.
Je laisse à d'autres le soin de commenter le name dropping du service marketing, car franchement il y a bien plus intéressant à dire à propos de l'oeuvre en elle-même (même si je me ferai une joie de mettre en valeur l'héritage gemmellien d'Anthony Ryan sur http://david-gemmell.frbb.net).


L'histoire démarre immédiatement. Nous découvrons Vaelin al Sorna tiré des geôles impériales d'Alpiran où il croupissait pour le meurtre de l'Héritier de l'Empire, pour un livrer un duel judiciaire organisé par ses ennemis les plus acharnés. Il est accompagné pour son dernier voyage par Verniers Alishe Someren, chroniqueur, poète et amant du défunt prince héritier, qui désire recueillir son témoignage ou à défaut ses dernières paroles…
Je ne sais pas si le récit de Verniers est un flashforward qui nous présente la version alpirane des événements, ou si le récit de Vaelin est un flashback qui présente la version boréenne des événements. Dans tous les cas Vaelin, qui alterne narration à la 1ère personne et narration à la 3e personne, ne raconte pas la même histoire aux lecteurs qu'à son chroniqueur. Ainsi l'homme et sa légende conservent une part de mystère…

La 1ère moitié du livre se concentre sur la formation de Vaelin et son camarade au sein du Sixième Ordre. On est dans la traditionnelle phase d'initiation du héros. Mais quand c'est bien fait, pourquoi vouloir critiquer le classicisme du sujet ?
Anthony Ryan a ici su trouver le parfait équilibre entre Robin Hobb et David Gemmell. Car dans un faux-rythme qui dégage une ambiance douce-amère, on partage les joies et les peines de Vaelin et ses compagnons : Canis l'intellectuel rêveur, Barkus le fils de forgeron réservé, Dentos le fils de catin fanfaron, Northa le fils de noble passionné, auxquels s'ajouteront entre autres le rusé Frentis, Balafre le fidèle molosse et Écume le destrier revêche. Les valeurs d'égalité, de solidarité et de fraternité sont clairement mises en avant et on s'attache rapidement à ce Club des Cinq coincé dans une commanderie templière qui a adopté quelques us et coutumes de l'agogê spartiate.
Cette partie dégage une belle unité de lieu et d'action et les pages défilent étonnement vite, car l'auteur recours aux techniques de foreshadowing pour que les lecteurs découvrent en même temps que le héros narrateur l'univers qui l'entoure (et pour nous rappeler que cette phase de formation n'est que le prélude des dangers à venir).

La 2e moitié qui fait la part belle aux intrigues de cours et aux champs de bataille ne dégage pas cette belle unité de lieu et d'action. Vaelin et ses compagnons désormais adultes participent aux conflits et aux complots du Royaume qui les a vu naître. On passe d'un théâtre d'opération à un autre en sentant bien une montée en puissance qui annonce l'inéluctable fin.
Les mystères se multiplient et se complexifient, alors mêmes que Vaelin est de plus en plus esseulé pour les résoudre et faire face aux menaces qu'ils dissimulent. Les nombreuses ellipses, donc les nombreux événements traités hors-champ, ne permettent pas de bien identifier le véritable fils conducteur (à moins d'être particulièrement attentif au whodunit qui se met discrètement en place…)
Si Anthony Ryan n'atteint pas le souffle épique des maîtres du gente, difficile de ne pas voir dans les scènes d'action bien troussées un héritage gemmellien, quoique je soupçonne clairement l'auteur de piocher assez largement dans un chef-d'oeuvre lu, étudié et apprécié dans le monde entier sauf dans le pays qui l'a vu naître (je parle bien sûr du célébrissime "Trois Mousquetaires" d'Alexandre Dumas).


Au niveau du worldbuilding,


Au niveau du magicbuilding,


L'essentiel de mes bémols concernent la 2e partie, plus ambitieuse mais aussi plus casse-gueule :


Contrairement à d'autres lecteurs, j'ai trouvé le dénouement très intéressant : attention SPOILERS !



Un récit n'a pas besoin d'être un chef-d'oeuvre pour être appréciable, et il n'a pas non plus besoin d'être révolutionnaire pour être plaisant. Les néophytes et les casuals devraient adorer, et comme ceux qui ont aimé Pierre Pevel et Antoine Rouaud en 2013 vont se retrouver en terrain connu, c'est évidemment une bonne pioche pour Bragelonne, l'éditeur français spécialisé dans les littératures de l'imaginaire.
Easy readers allez-y sans aucune crainte, hardcore readers passez votre chemin sans trop de regrets.
Ce tome 1 qui évite tous les écueils du tome d'introduction se suffit presque à lui-même, mais c'est avec impatience que je vais guetter la sortie du tome 2 placé sous le signe de la lutte du Bien contre le Mal. Quels dangers attendent Vaelin et les survivants du tome 1 ? Quel camp vont choisir le Septième Ordre, l'envoûteuse apostate et la sorcière volarienne ? Qui est la Reine de Feu annoncée par les uns ou par les autres ? (vu les inspirations historiques de l'auteur il va falloir trancher entre Bloody Mary et un équivalent héroïc fantasy de la reine vierge Elisabeth Ière) Je ne vous cache pas que j'ai hâte d'y être !

PS : Et j'avais failli oublier de mentionner la traduction sobre donc classe de Maxime le Dain, qui colle bien à prose efficace et sans fioriture de d'Anthony Ryan qui fait se faire coulante et fluide pour être accessible, mais aussi se poser pour construire une belle ambiance quand il le faut.
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La révélation fantasy 2014 !
Un souffle épique d'une grande puissance...
Plutôt prometteur ce que l'on peut lire sur cette chouette couverture, il restait juste à s'assurer que les promesses étaient tenues :)
Je découvre Anthony Ryan avec cette trilogie et je suis ravi de cette rencontre, je suis sincèrement bluffé et pourtant le constat de départ n'est pas particulièrement original avec ce petit bonhomme que son père abandonne aux bons soins d'un ordre religieux et guerrier aux méthodes d'enseignement plutôt sélectives et souvent mortelles en cas d'échec.
Quant il s'agit de pavés, même les meilleurs vous infligent quelques longueurs parfois, c'est plus ou moins inévitable car il faut bien poser et développer, et bien non, pas là.
Cet auteur réussit le tour de force de garder une constance dans le rythme sans jamais faiblir en intensité, il se passe toujours quelque chose et pourtant Vaelin al Sorna, notre personnage principal prend son temps pour grandir et devenir un combattant d'exception dont la célébrité ne tardera pas à franchir les frontières du Royaume.
Ce roman est carrément addictif, il y a un mystère qui se dévoile à petites doses, lentement mais sûrement l'auteur sème des indices, des révélations, dont l'ensemble fait partie d'un tout que l'on pressent complexe et que l'on va vouloir connaître avidement.
Tous les personnages sont habilement dessinés et sont pour la plupart d'une ambiguïté troublante qui sert admirablement cette intrigue solide.
Je n'ai pas vu passer le temps et je crois même avoir battu un record de vitesse de lecture tant j'ai été conquis par le style et l'histoire, chapeau bas, vraiment.
J'attends le deuxième tome avec une certaine impatience, et je conclurai en disant que oui, les promesses ont bien été tenues !
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Cela fait un moment que j'avais le premier tome de cette trilogie dans mes pense-bêtes, j'ai eu la chance d'acquérir celle-ci en brocante pour presque rien en avril 2019. Ce n'est finalement que mi-juillet que je me suis décidé à commencer celle-ci. Je regrette un peu d'avoir attendu autant car j'ai vraiment beaucoup aimé ce premier tome que j'ai plus dévoré que lu une fois rentrer dedans.

On fait dans les premières pages la connaissance de Vaelin au cours de ce tome prisonnier de guerre de l'empire Alpiran emmené dans l'archipel Meldénéen afin d'y combattre la plus fine lame de ces îles et y trouver la mort. Lors du voyage celui-ci confie au seigneur Vernier, chroniqueur impérial de l'empire Alpiran venu assisté à sa mort son histoire. Hé quelle histoire ce fut, j'ai été complètement happé par celle-ci notamment par la toute première partie racontant l'enfance de ce singulier personnage et l'entrainement de ce dernier ayant fait de lui un véritable guerrier, leader et frère d'armes de toute une petite troupe de fidèles compagnons.

Il n'y a guère de temps morts dans cette histoire qui ne manque pas de batailles, d'amitié, de mystère, d'un peu d'amour et de magie. Les personnages sont travaillés et l'univers n'est pas en reste, cela faisait un moment que je n'avais pas été autant plongé dans un pavé de fantasy. J'ai par ailleurs beaucoup apprécié la fin du tome qui tout en venant parfaitement conclure l'histoire racontée dans ce premier tome donne au lecteur un beau combat avec Celui Qui Attend dont l'ombre plane tout au long de l'intrigue de ce premier tome. J'ai lu en lisant certaines critiques il y a déjà quelques temps que certains trouvaient que le tout manquait d'originalité, c'est sans doute vrai mais pour ma part si je pouvais lire plus souvent des livres de cette qualité, je signes tout de suite car même si ce roman ne révolutionne sans doute pas le genre il n'en demeure pas moins très bien réalisé et réuni tout ce que j'aime.

En bref, ce premier tome fut une superbe lecture et je vais rapidement me pencher sur la suite.
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La quatrième de couverture nous promettait la révélation fantasy de l'année et nous présentait Anthony Ryan comme le nouveau Gemmel, son livre comme « une épopée flamboyante et lyrique qui laissera sa marque sur le genre de la fantasy moderne ». En découvrant ce petit pavé de presque 700 pages – reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique - je croisais les doigts et espérais que le contenu serait à la hauteur des promesses des éditions Bragelonne.

Alors, oui, j'ai passé un bon, très bon moment même en compagnie de Vaelin al Sorna et ses acolytes.
Pourtant loin de révolutionner le genre, La voix du sang s'en tire honorablement en nous offrant des personnages attachants, une intrigue riche en rebondissements, le tout sans temps morts.
J'ai beaucoup hésité entre 3 et 4 étoiles pour la notation finale. Parce que beaucoup de « petites choses » m'ont gênée.

D'abord, le manque de précision. On rencontre différents peuples tout au long du récit mais l'auteur ne s'attarde pas à décrire leurs us et coutumes. Les Lonachs par exemple, intrigants à souhait que l'on aurait aimé découvrir un peu plus.
Tout comme ces apostats, jugés hérétiques par les serveurs de la Foi et pourchassés par les Frères de l'Ordre ou la Ténèbre, force occulte qui regroupe en fait toute croyance contraire à celle admise par le pouvoir en place. Et cet Ordre justement, ses origines, son histoire. J'ai eu le sentiment que tout cela n'était pas assez fouillé. J'ai par contre beaucoup aimé l'idée d'une Foi qui ne vénère aucun Dieu – contrairement justement aux apostats – mais défend la croyance en un Au-delà royaume des défunts.
On reste aussi dans le flou permanent pour ce qui concerne le « don » du héros, son lien avec l'énigmatique loup, cette « voix du sang » justement mais ça s'arrange sur la fin et nul doute qu'on en apprendra plus dans les tomes suivants.

Le chapitre sur la Cité Déchue m'a aussi laissée un peu sur ma fin. J'ai trouvé l'idée très prometteuse, intrigante, amenant mystère et questions. Mais l'on n'y fait qu'un court séjour alors qu'on aurait aimé s'y attarder un peu.

L'étude psychologique des personnages, surtout au début est assez travaillée. Les premiers chapitres racontant le noviciat des différents protagonistes s'y prêtent bien et tout au long du livre, Vaelin prend de l'épaisseur. Il voit ses croyances malmenées tout comme sa conscience. Ses certitudes s'en trouvent ébranlées et il devient bien plus sympathique que le jeune novice aveuglé par sa foi et croulant sous la culpabilité. Bref, je ne veux pas trop en dire pour ne pas spoiler mais c'est un point fort du livre pour moi et l'un des côtés qui m'a fait pencher pour les quatre étoiles finales.

Parmi les aspects qui m'ont paru manquer de développement, les relations de Vaelin et Balafre, son chien. J'ai eu l'impression que celui-ci avait été amené là un peu par hasard, pour combler et que l'auteur n'a plus su quoi en faire par la suite, jusqu'au chapitre final en tout cas.
A ce sujet, je vais d'ailleurs me permettre un petit coup de gueule :


Anthony Ryan donc, présenté comme le nouveau Gemmel…. Il lui manque, à mon sens un peu de souffle, lors des batailles particulièrement. J'ai vu aussi des allusions à Robin Hobb et franchement on en est loin. L'émotion est bien là, tout au long du roman mais on n'atteint pas les sommets de L'assassin royal, ni la finesse de l'étude psychologique de ses personnages.
Peut-être simplement ne faut-il chercher aucune ressemblance, et laisser à Anthony Ryan la chance de trouver son propre style, se détacher de ses influences pour venir à bout des quelques imperfections de ce premier tome. Car, au final, l'ensemble est vraiment plaisant, la lecture addictive, le tout cohérent et la construction solide. L'écriture sert une histoire pas forcément originale mais qui s'avère passionnante. Et le dénouement, pour ma part a fini de me convaincre. Je l'ai trouvé bien amené, inattendu et apportant enfin quelques réponses. Soudain le récit devient d'une gravité et d'une noirceur jusque là pas assez présentes à mon goût.

N'oublions pas non plus qu'il s'agit d'un premier tome. Anthony Ryan y démontre un talent certain et je vais attendre avec impatience la suite de cette trilogie.

Pour finir, un grand merci à Babelio et aux éditions Bragelonne pour cette belle découverte.
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Vaelin al Sorna est prêt à s'embarquer pour ce qui devrait être son dernier voyage. Il ne sera pas seul. Un jeune chroniqueur impérial, qui n'a que mépris pour lui, et pour cause, il a tué son meilleur ami, l'accompagne. Juste avant l'embarquement, ce plumitif est surpris de voir l'ancien gouverneur, qui doit sa déchéance de ce titre à Vaelin, venir remettre à celui-ci son épée et une pierre précieuse d'une immense valeur ! Voilà qui est bien étrange…
Sur le bateau, Vaelin raconte ce que fut son enfance. Son père, homme pourtant très courageux, l'amena à un endroit qui pourtant lui inspirait une crainte terrible… pour confier son fils au Sixième Ordre…Depuis ce jour, Vaelin déteste son père…

Mais s'il est sur ce bateau ce n'est ni pour rentrer chez lui, ni pour aller se reposer après avoir séjourné dans les geôles impériales… C'est pour se battre dans un duel judiciaire, où tout a été mis en oeuvre pour qu'il ne puisse s'en sortir vivant…

Critique :

Depuis « le trône de fer » et « La trilogie de l'Empire », je n'avais pas trouvé grand-chose d'aussi prenant à me glisser sous la dent dans le domaine de l'heroic fantasi. Je trouve les comparaisons avec « L'Assassin royal » nulles et non avenues. L'Assassin, Fitz, est un grand dépressif pleurnichard et après des milliers de pages, on n'en sait toujours pas plus sur les Pirates rouges. Ici, on découvre petit-à-petit qui est Vaelin al Sorna, le « tueur d'Espoir ». (Je vous laisse deviner ce qu'on entend par là… Ce n'est peut-être pas ce à quoi vous pensez…) Nous allons le suivre dans sa vie quotidienne dans le Sixième Ordre, celui qui forme les futurs grands guerriers… Mais avant d'en arriver à être un fabuleux combattant, il convient de survivre !
Ce que j'apprécie dans ce genre de récit, c'est la diplomatie, la fourberie, la fidélité entre frères d'armes, les partisans et les opposants à la religion, les raisons pour lesquelles un souverain se lance dans des conquêtes…

Malgré l'épaisseur de la bête, plus de cinq cents pages, les pages se tournent d'elles-mêmes. Il y a toujours une action intéressante nouvelle qui relance la machine au moment où le lecteur s'imagine qu'il va entrer dans le train-train… sans que cela ne paraisse complètement illogique.
Bien que très nombreux, chacun des personnages est finement détaillé. On ne risque guère de le confondre avec l'un de ses compères. Mais je n'ai pas dit que c'était facile de retenir tous les noms !
Je vous laisse. Un deuxième tome m'attend…
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Citations et extraits (93) Voir plus Ajouter une citation
S’il faisait preuve d’érudition et d’une intelligence presque effrayante, Caenis restait un incorrigible rêveur. Il consignait dans sa bibliothèque mentale des milliers d’histoires et croyait dur comme fer à chacune d’entre elles. Les innombrables héros, félons, demoiselles en détresse, monstres et épées magiques qui enfiévraient son imagination lui étaient aussi réels, aussi précieux que ses propres souvenirs.
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- J'ai le sentiment que mon âme pourrait profiter d'une telle retraite afin de méditer les grands mystères, maître, répondit Nortah, son sourire équivoque découvrant deux impeccables rangées de dents.
Pour la première fois depuis des mois, Vaelin éprouva l'envie de rire.
- Dis plutôt que tu veux passer une semaine le cul dans un fauteuil, grinça Sollis.
- La position assise est en effet la plus indiquée pour la méditation, maître.
N'y tenant plus, Vaelin éclata de rire. Trois heures plus tard, alors qu'il achevait son quarantième tour du terrain d'entrainement, il en gloussait encore.
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- Je peux le retrouver, déclara-t-il à l’Aspect, une froide détermination dans la voix. Je tuerai ceux qui l’ont fait prisonnier et le ramènerai à la Loge. Mort ou vif.
Les yeux de l’Aspect glissèrent sur maître Sollis.
- De quoi as-tu besoin ? lui demanda l’instructeur.
- D’une demi-journée de permission, de mes frères et de mon chien.
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 – Le vol est… (Vaelin s’interrompit, le temps de trouver le mot juste). Le vol est admis dans l’enceinte de la Loge, mais sous certaines conditions. Tu ne devras jamais léser l’un d’entre nous ni l’un des maîtres.

Frentis lui décocha un coup d’œil méfiant.

 – Z-êtes en train de me tester, c’est ça ?

Vaelin serra les dents. Il commençait à comprendre l’attrait que maître Sollis éprouvait pour sa badine.

 – Non. Tu as le droit de voler d’autres frères de l’Ordre tant qu’il ne s’agit ni d’un maître ni d’un membre de ton groupe.

 – Sérieusement ? Et personne ne dira rien ?

 – Au contraire. Tu te feras tanner le cuir comme jamais si on te prend la main dans le sac, mais ce sera ton manque de discrétion qu’on punira, pas le vol.

Un tout petit sourire naquit sur les lèvres de Frentis.

 – De toute ma vie, je ne m’suis fait pincer qu’une seule fois. Ça n’arrivera plus.
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Avant peu, maître Sollis cessa de l’opposer à ses camarades.
– À partir de maintenant, c’est moi que tu affronteras, dit-il un jour à Vaelin en se campant devant lui.
– C’est un honneur, maître, répondit le disciple. L’arme factice de Sollis s’abattit sur son poignet, lui arrachant des mains son épée de bois. Vaelin tenta de reculer d’un pas, mais l’instructeur redoubla son attaque à la vitesse de l’éclair, plongeant sa lame en frêne dans le ventre du disciple qui s’effondra au sol, le souffle coupé.
– Il est toujours bon de respecter son adversaire, déclara Sollis à ses camarades tandis que Vaelin s’efforçait de réprimer un haut-le-cœur. Mais pas trop.
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Sortie en OCTOBRE 2016 !
--------------------------------------------------------- ? de quoi ça parle : ?
Réchappée d'une mort certaine, la reine Lyrna est déterminée à reconquérir l'indépendance du Royaume Unifié. Elle doit faire appel à des forces qui naguère encore lui répugnaient : les êtres dotés des étranges facultés de la Ténèbre. Et l'issue du conflit repose sur Vaelin al Sorna, désormais Seigneur de Guerre. Mais la voie vers la victoire est semée d'embûches, surtout lorsque la voix du sang, le pouvoir qui faisait de lui le plus grand guerrier de son temps, demeure obstinément muette...
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