Dégustez, gourmandes

Un nouvel épisode de notre cher San Antonio.

Dans celui-ci, le fils préféré de Félicie est appelé à prendre le relais d'une sur-puissante organisation, le Big Between. Après quelques péripéties permettant de juger de ses capacités à se sortir de situations inextricables aux USA, San Antonio continue son apprentissage sur une île privée mexicaine. Au programme, initiations au maniement des armes, tortures, sexe et repos.
Le programme se poursuit par une mission en Roumanie où San Antonio doit séduire la femme d'un grabataire du Politburo pour l'utiliser comme monnaie d'échange.

Un scenario différent de la plupart des San Antonio, une légère apparition du boss et de Béru et quelques scènes gérontophiles.

Dans l'ensemble, et à l'image de cette critique, le livre manque d'inspiration et d'humour. En outre, la fin du récit n'est pas close.... laissant craindre une suite...

Gourmand, je ne l'ai pourtant pas dégusté, ce qui n'empêchera pas de replonger dans ma PAL au San Antonio, ce qui n'est en rien un supplice.

San-A part aux States, à San Antonio (!), à la rencontre de Big Between. Là-bas, confronté à une série d'épreuves mystérieuses qui tourne à la chasse à l'homme, il doit faire ses preuves, s'adapter, improviser, et se sortir de situations alambiquées et inconfortables. Les scènes d'action se suivent, s'enchaînent, décousues, et l'auteur donne l'impression, pour une fois, de tirer à la ligne sans trop savoir lui-même où tout cela va le mener. Cette impression dure finalement jusqu'au bout et l'auteur, après avoir malmené le Bescherelle, à grands coups de "je passîs", "je donnas", "je croisis", s'interroge sur la pertinence de conclure son roman à la manière d'une pièce de Shakespeare.

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