Des lettres inédites de la célèbre écrivaine, révélant des échanges inconnus avec de grandes personnalités du XIXe siècle. Un livre exceptionnel !
Lettres réunies et présentées par Thierry Bodin.
Ces 406 nouvelles lettres retrouvées couvrent presque toute la vie de
George Sand, depuis ses quinze ans jusqu'à ses derniers jours. La plupart,
du court billet à la longue missive, sont entièrement inédites et viennent
s'ajouter au corpus de sa volumineuse correspondance. D'autres, dont on
ne connaissait que des extraits, sont ici publiées intégralement pour la
première fois.
Plus de 260 correspondants — dont une cinquantaine de nouveaux — sont
représentés, des moins connus aux plus illustres, comme Barbey d'Aurevilly,
Hector Berlioz, Henri Heine, Nadar, Armand Barbès, Eugène Sue, Victor
Hugo, Louis Blanc, Eugène Fromentin, Jules Favre, Pauline Viardot, la
Taglioni, ainsi que les plus divers : parents, familiers, éditeurs, journalistes
et patrons de presse, acteurs et directeurs de théâtre, écrivains, artistes,
hommes politiques, domestiques, fonctionnaires, commerçants, hommes
d'affaires...
On retrouve dans ces pages toute l'humanité et l'insatiable curiosité de
l'écrivain, que l'on suit jusqu'à ses toutes dernières lettres, en mai 1876,
quelques jours avant sa mort.
Les auteurs :
George Sand (1804-1876) est une romancière, dramaturge et critique littéraire française. Auteure de plus de 70 romans, on lui doit également quelque 25 000 lettres échangées avec toutes les célébrités artistiques de son temps.
Thierry Bodin est libraire-expert en lettres et manuscrits autographes. Ses
travaux sont consacrés au romantisme français, en particulier Honoré de Balzac, Alfred de Vigny et George Sand.
George Sand
EAN : 9782849093740
Paleo (01/04/2008)
/5
6 notes
Paleo (01/04/2008)
Résumé :
Dans un château perdu dans les montagnes, près de Briançon, des professionnels et des amateurs de théâtre répètent un Don Juan issu de la tradition italienne, de Molière et de Mozart. Les rôles sont tenus par différents personnages (Célio, Boccaferri) qui dévoilent de nouvelles possibilités d'interprétation. Cette initiation au théâtre est aussi une initiation à la vie
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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Un des rares récits de George Sand qui m'a emballé au tout début ! le château des desertes rend hommage aux thèmes qui sont chers à George Sand, l'art, la peinture, la musique et le théâtre, celui-ci es let plus développé dans ce roman. le narrateur, le peintre Ardono Sentilini nous parle de sa vie amoureuse qui est plus que jamais embrouillée. Entre la duchesse de..., , femme belle, intelligente, riche, intrigante et l'ingénue Cécilia, une comédienne sans talent, sans richesse, sans atouts frappants, de qui le jeune peintre est- vraiment amoureux....
Ce n'est pas souvent que je dis cela, d'autant que j'ai apprécié beaucoup de romans de George Sand, mais je n'ai pas du tout aimé le Château des désertes.
Emballée à l'idée de lire une suite de Lucrezia Floriani (que j'avais bien apprécié), j'ai commencé cette lecture enthousiaste. Mais j'ai bien vite déchantée. Un début interminable (près de la moitié du roman) sans lien avec le sujet traité.
Et lorsque l'on arrive enfin au Château des désertes, titre du roman, on assiste à des discutions interminables sur l'art, la manière de jouer au théâtre...
La notice commence ainsi : "Le Château des Désertes est une analyse de
quelques idées d'art ", j'aurai dû m'arrêter là.
Emballée à l'idée de lire une suite de Lucrezia Floriani (que j'avais bien apprécié), j'ai commencé cette lecture enthousiaste. Mais j'ai bien vite déchantée. Un début interminable (près de la moitié du roman) sans lien avec le sujet traité.
Et lorsque l'on arrive enfin au Château des désertes, titre du roman, on assiste à des discutions interminables sur l'art, la manière de jouer au théâtre...
La notice commence ainsi : "Le Château des Désertes est une analyse de
quelques idées d'art ", j'aurai dû m'arrêter là.
"L'art est un, n'est-ce pas ?"
Joliment artificiel mais nullement artificieux, le Château des Désertes constitue une suite fantaisiste au funeste Lucrezia Floriani. Si l'on y retrouve les enfants devenus grands de l'illustre comédienne, une demeure mystérieusement close sur elle-même et l'amour de l'art (ou l'art de l'amour) au coeur des préoccupations, le ton en est volontairement factice.
Le diptyque marie harmonieusement roman d'apprentissage amoureux et essai sur le théâtre, rosse comédie de moeurs (un Laclos baptisé de marivaudages) et jeu de proverbes... Sand ne s'encombre d'aucun naturisme : elle plante ses décors, costume et maquille ses personnages (la grande dame volage, l'amante sage, le céladon tiraillé, le soupirant exalté ou le barbon intempérant) et déroule des tirades, pleines d'esprit mais qui fleurent les tréteaux.
La vie est une scène où chacun porte masque et travesti, change de répertoire, joue les utilités ou les premiers rôles, connaît succès ou fiasco. Sand, l'esprit toujours affûté, distille de subtils propos sur l'art de la comédie et prophétise la distanciation brechtienne.
C'est léger et grave à la fois comme du Mozart, du reste Don Giovanni est l'invité surprise du récit et ses airs frémissent à chaque chapitre. Là ci darem la mano...
Une friandise acidulée !
"Nous n'aimons beaucoup que ce qui nous aime peu, et nous aimons mal ce qui nous aime bien."
"Les orages et les malheurs qui nous frappent dans notre enfance s'attachent à nous comme des furies, et, plus nous tâchons de nous en préserver, plus nous sommes entraînés, par je ne sais quel funeste instinct d'imitation, à les reproduire plus tard : le crime est contagieux."
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
Joliment artificiel mais nullement artificieux, le Château des Désertes constitue une suite fantaisiste au funeste Lucrezia Floriani. Si l'on y retrouve les enfants devenus grands de l'illustre comédienne, une demeure mystérieusement close sur elle-même et l'amour de l'art (ou l'art de l'amour) au coeur des préoccupations, le ton en est volontairement factice.
Le diptyque marie harmonieusement roman d'apprentissage amoureux et essai sur le théâtre, rosse comédie de moeurs (un Laclos baptisé de marivaudages) et jeu de proverbes... Sand ne s'encombre d'aucun naturisme : elle plante ses décors, costume et maquille ses personnages (la grande dame volage, l'amante sage, le céladon tiraillé, le soupirant exalté ou le barbon intempérant) et déroule des tirades, pleines d'esprit mais qui fleurent les tréteaux.
La vie est une scène où chacun porte masque et travesti, change de répertoire, joue les utilités ou les premiers rôles, connaît succès ou fiasco. Sand, l'esprit toujours affûté, distille de subtils propos sur l'art de la comédie et prophétise la distanciation brechtienne.
C'est léger et grave à la fois comme du Mozart, du reste Don Giovanni est l'invité surprise du récit et ses airs frémissent à chaque chapitre. Là ci darem la mano...
Une friandise acidulée !
"Nous n'aimons beaucoup que ce qui nous aime peu, et nous aimons mal ce qui nous aime bien."
"Les orages et les malheurs qui nous frappent dans notre enfance s'attachent à nous comme des furies, et, plus nous tâchons de nous en préserver, plus nous sommes entraînés, par je ne sais quel funeste instinct d'imitation, à les reproduire plus tard : le crime est contagieux."
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
Citations et extraits (5)
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La plupart des artistes qui cherchent le succès sans conscience et sans recueillement sont un peu dans la voie de la courtisane sans le savoir ; ils feignent de mépriser le jugement d’autrui, et ils n’ont travaillé toute leur vie qu’à l’obtenir favorable ; ils ne sont si irrités de manquer leur triomphe que parce que le triomphe a été leur unique mobile. S’ils aimaient leur art pour lui-même, ils seraient plus calmes et ne feraient pas dépendre leurs progrès d’un peu plus ou moins de blâme ou d’éloge. Les courtisanes affectent de mépriser la vertu qu’elles envient. Les artistes dont je parle affectent de se suffire à eux-mêmes, précisément parce qu’ils se sentent mal avec eux-mêmes
La plupart des artistes qui cherchent le succès sans conscience et sans recueillement sont un peu dans la voie de la courtisane sans le savoir ; ils feignent de mépriser le jugement d’autrui, et ils n’ont travaillé toute leur vie qu’à l’obtenir favorable ; ils ne sont si irrités de manquer leur triomphe que parce que le triomphe a été leur unique mobile. S’ils aimaient leur art pour lui-même, ils seraient plus calmes et ne feraient pas dépendre leurs progrès d’un peu plus ou moins de blâme ou d’éloge. Les courtisanes affectent de mépriser la vertu qu’elles envient. Les artistes dont je parle affectent de se suffire à eux-mêmes, précisément parce qu’ils se sentent mal avec eux-mêmes
Une main froide me gêne, une main humide me répugne, une pression saccadée m’irrite, une main qui ne prend que du bout des doigts me fait peur ; mais une main souple et chaude, qui sait presser la mienne bien fort sans la blesser, et qui ne craint pas de livrer à une main virile le contact de sa paume entière, m’inspire une confiance et même une sympathie subite.
D’ailleurs, quelle couleur, quelle physionomie, quel sens peut avoir un chant écrit pour la voix, quand, à la place d’une voix humaine et vivante, le virtuose épuisé, met un cri, un grincement, une suffocation perpétuels ? Autant vaut chanter Mozart avec la pratique de Pulcinella sur la langue ; autant vaut assister aux hurlements de l’épilepsie.
Les personnes de génie ne mettent au monde que des enfants bêtes. C’est une loi de la nature
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