Par un banal matin d'avril, Takeshi, élève en classe de première, s'apprête à sécher les cours après une nuit blanche. De la terrasse de son pensionnat où il pensait rattraper ses heures de sommeil, il assiste à une scène aussi insolite qu'inquiétante : un professeur se fait dévorer par ce qui lui semble être un mort-vivant ! Sans chercher à comprendre, il interrompt les cours pour alerter Rei, son amie d'enfance. Accompagnée d'Hisashi, son petit ami, elle se joint à Takeshi pour tenter de comprendre et surtout de sauver leurs vies. Dans les couloirs, d'autres groupes réussissent à combattre les zombies mais les morts s'accumulent. La situation est désespérée, le lycée devient trop dangereux, il faut quitter les lieux. Les survivants volent un bus pour fuir, essayer de récupérer les membres de leurs familles et s'éloigner de la menace. Mais le monde a changé, la planète toute entière est contaminée par cet étrange virus...
Grand format, papier glacé et tout en couleurs...la première impression est bonne, d'autant que les dessins en mettent plein la vue, hémoglobine oblige. Partant de là, l'histoire ménage le suspens tout en se conformant aux codes du genre : une horde de zombies à la dent dure, une contamination rapide par simple morsure, des survivants héroïques qui se débattent entre incompréhension et instinct de survie. C'est plutôt bien fait, suffisamment gore pour les fans de sang frais, et certaines personnalités émergent, les grandes gueules, les coeurs purs, les ''malgré eux'' et les profiteurs.
Au final, ce qui dérange dans ce manga, c'est le public visé, à savoir un public masculin libidineux qui ne se contenterait pas d'un bon scénario mais voudrait aussi se rincer l'oeil...Aussi, les jupes sont courtes, les petites culottes affriolantes, les positions équivoques, les poitrines extravagantes. Pour l'instant, on peut passer outre, mais il ne faudrait pas que ce travers prenne le dessus sur le récit. A suivre donc, puisque par ailleurs, on accroche suffisamment aux personnages et à l'ambiance apocalyptique pour avoir envie d'en savoir plus.
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Pris d'une soudaine envie de revenir à un peu de manga pour changer et, m'intéressant au genre horrifique, je suis tombé sur ce Highschool of the Dead, qui sonnait comme le film Shaun of the Dead que j'avais adoré.
Ici, dès les premières pages, on ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec une énorme série à succès, Walking Dead, mais ici sous l'angle japonisé bien sûr et dans la tournure que prennent actuellement les mangas : parsemer le récit de quelques touches sexy est devenu monnaie courante… Autant le dire tout de suite, heureusement, à part quelques poitrines légèrement surabondantes et deux-trois plans en contre-plongée qui ne servent pas l'intrigue mais montrent l'entrejambe d'une jeune étudiante, ce premier tome dévoile avant tout (et encore heureux, je le répète !) les prémices de cette histoire de morts-vivants.
De manière aussi subite que rapide, une épidémie s'est déclenchée au Japon comme dans le monde entier et a fait relever les morts pour les transformer en machines anthropophages (ou seulement carnivores, ce n'est pas précisé d'ailleurs…). Au lycée Fujimi, un groupe d'étudiants accompagné d'une professeure et d'une infirmière se débrouille pour rester en vie et forme notre unité de héros, tous très différents les uns des autres, chacun ayant, c'est intéressant pour le moment, des capacités propres et des réactions face au danger vraiment variables. Ce pitch de départ avalé, en seulement trois chapitres d'égale importance, on retrouve des scènes classiques pour un tel début d'aventure zombiesque : compréhension de la situation, isolation dans un bâtiment, questionnements rapides sur l'origine du phénomène, recherche des possibilités de fuite et conséquences malheureuses.
Sans être original, Highschool of the Dead se débrouille pour nous faire passer un bon moment et le dessin semble promettre de très bonnes possibilités, même s'il est gâché par des onomatopées qui, pour moi, ne servent à rien (d'autant que dans la version française, il y a besoin de « notes de l'auteur » pour expliciter certaines cases).
Bref, un manga qui se lit vite, quelques cases irritantes de temps en temps, mais un beau dessin au service d'une intrigue pas trop compliqué, que demande le peuple ? Que les mauvais côtés ne prennent pas le pas sur les bons tout simplement…
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Challenge BD 2020. Je cherchais une dystopie à lire. Une fin du monde possible. Une alternative de vie différente à celle que nous avons actuellement. Ai-je bien choisi de lire une histoire de virus zombifique en ces temps épidémiques ? Des lycéens se battent dans leur école pour survivre contre des morts vivants. Scénario classique : une morsure, une transformation en une vie de bouffeurs de viandes. C'est du vu et du revu mais n'empêche que le dynamisme des traits et de l'histoire est plutôt encourageant pour la suite. J'ai dégoté le 2 dans un bac "cession" de biblio, quelqu'un avait dû en avoir marre du combo mort/baston/zombie. Ca me va, j'avais le 1 qui traînait chez moi depuis bien bien longtemps alors autant en profiter !
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Cette édition couleur de Highscool of the Dead est donc avant tout destinée aux inconditionnels du genre. Mais elle peut aussi séduire les curieux, les zombies ne courant finalement pas beaucoup les rues dans les mangas horrifiques.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Des cadavres ambulants, ça sort un peu du cadre habituel de la science médicale.
On sait bien quand on part mais jamais quand on revient.