Au Rwanda, lors de la guerre civile, AÏssata voit sa vie basculer lorsque son village est attaqué. Revenant de l'école, elle échappe de justesse au massacre. Grâce à son courage, elle parvient à s'enfuir et trouvera son salut dans un camps de réfugiés...
Il existe peu de livres adaptés aux enfants et qui évoquent la tragédie du Rwanda : cet album en fait partie. Avec beaucoup de délicatesse, il aborde donc cette guerre et ses conséquences, l'enrôlement des enfants-soldats et le rôle des camps de réfugiés de la Croix-Rouge.
Une histoire poignante que celle d'AÏssata : une histoire qui ressemble malheureusement à beaucoup d'autres...
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Aïssata est une petite fille courageuse qui doit faire face à la destruction de son village et à la mort de sa famille. Il fuit avec un petit lézard les horreurs de la guerre et trouve refuge dans un camp humanitaire.
C'est une évocation de la guerre en Afrique, où les milices tuent avec des enfants-soldats la population d'un village. Aïssata qui vit le drame en perdant des membres de sa famille ne juge pas l'enfant-soldat qui commet ses atrocités, e l'a-t-il pas épargné ? Cet album questionne sur la responsabilité des enfants-soldats qui sont plus des vicitmes que des acteurs de cette violence. Les portraits de l'illustratrice sont saisissants de réalisme et d'expressivité.
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Histoire tragique des massacres perpétrés en Afrique à travers le regard d'une petite fille. Un matin, en allant à l'école, elle tombe sur des soldats et grâce à l'intervention providentielle d'un "enfant-soldat", elle parvient à s'enfuir et à rejoindre un camp de la croix rouge.
Une cruelle réalité racontée sobrement et accessible aux plus jeunes.
Poignant...
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Ce petit album est une vraie claque ! Je l'ai lu dans le cadre d'un dossier et je me suis rendu compte que le sujet de la guerre dans les albums, sujet que je pensais édulcorer, est très dur, j'en avais des frissons d'horreurs et une boule dans la gorge... Pas sur que ça soit génial pour les enfants et pourtant ... ? Je ne sais pas trop comment prendre ce livre du coté des enfants, je vais y réfléchir pendant longtemps je pense !
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Et elle s'est endormie d'un coup. Sans avoir eu le temps d'avoir peur de la nuit, des bêtes, des bruits.
Des hommes en kaki.
De la guerre.
Au matin, elle a continué à avancer tout droit. Elle voulait marcher jusqu'à ce qu'elle rencontre de la vie, des gens.
Pour sa première "Carte blanche" Jocelyne SAUVARD, auteur en résidence à La Ferté-sous-Jouarre à présenté un hommage à Léo Ferré à la médiathèque Samuel-Becket.
Luc VIDAL, poète, éditeur parle de Léo Ferré.