Les nouvelles de Scerbanenco nous plongent au coeur de la criminalité milanaise des années 60. Trafics, meurtres et arnaques en tout genre en sont les principales activités.
Les personnages sont dépeints de façon très réaliste, sans complaisance et les dialogues percutants font penser à du Audiard.
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Son père lui riait au nez et disait, ricanant à sa femme :
- Tu vois à quoi ça sert d'avoir une fille honnête. Il va falloir la supporter encore une bonne quarantaine d'années, alors que, si ç'avait été une pute, elle serait déjà partie depuis belle lurette avec un godelureau à cheveux longs.
"Il s'appelle Giordano, j'en sais pas plus; mais, dès que vous l'avez repéré et que vous êtes bien sûrs que c'est lui, flinguez-le, parce que c'est un rapide, lui aussi, et qu'il ne rigole pas. Butez-le où que vous soyez, même sur une place pleine de monde."
Giorgio Scerbanenco :
Les Enfants du massacreOlivier BARROT, dans une salle de classe, présente le livre de
Giorgio SCERBANENCO, "
Les Enfants du massacre". Né à Kiev en 1911, Seerbanenco fait tous les métiers avant de se spécialiser dans le polar.