Christian-Georges Schwentzel étudie les episodes de débauche décrits dans les textes antiques pour comprendre les codes moraux des sociétés anciennes.
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Il n’est pas de société sans vertus que l’on vante, ni vices que l’on dénonce. C’est pourquoi, si elle varie dans son contenu, la débauche en elle-même est une notion universelle, dans le sens où elle paraît indispensable à toute société soucieuse de se définir et de maintenir l’ordre en place. Car les normes édictées d’en-haut servent d’instruments de domination : la prétendue débauche appartient non seulement à un système de représentation, mais également de contrôle de la population. Elles légitiment la répression en lui fournissant, très concrètement, des motifs de condamnation et des justifications pénales.
Ces représentations sont toujours pavées de « gros mots » qui varient d’une culture à l’autre, comme autant de déclinaisons du mal : adultère, dépravation, fornication, impudicité, inceste, infamie, intempérance, lubricité, luxure, orgie, prostitution, stupre, turpitude et vice.
Christian-Georges Schwentzel présente une monnaie de Cléopâtre dans Secrets d'Histoire, "Cléopâtre ou la beauté fatale".