J'avais découvert l'écriture de
Patrick Sebastien en 2009 à l'occasion de la parution de son magnifique “
Tu m'appelles en arrivant” qui m'avait émue jusqu'aux larmes.
Depuis, je ne rate pas une seule de ses parutions et je les ai toutes lues.
Mais je pense aujourd'hui que ce dernier opus “ J'ai déplacé l'éléphant” va clore une fois pour toutes mon attirance pour ses livres.
La quatrième de couverture nous promettait des phrases inédites.
Inédites? Vraiment? J'ai eu l'impression de relire une énième fois un condensé de tous les précédents réunis.
Du lu et déjà lu mille fois, des phrases qui pour moi non rien de mémorable ou d'inoubliable.
On est bien loin de la poésie de “
Et si on était bienveillants” ou de l'émotion contenue dans “
Tu m'appelles en arrivant”
Je n'ai pas retrouvé non plus les qualités littéraires qui m'avaient bluffée dans un passage bien précis de
Vitriol menthe où il excellait dans l'art de décrire deux actions simultanées dans une seule et même phrase; un seul et même chapitre pour décrire deux actions imbriquées l'une dans l'autre et qui m'avait épatée par la limpidité du propos.
Bref, “ j'ai déplacé l'éléphant “ me laisse à penser que l'auteur s'essouffle et nous ressert du réchauffé pour maintenir un rythme de parution.
Une chose est sûre, je ne guetterais pas le prochain.
Mais je continuerais certainement de recommander autour de moi “
tu m'appelles en arrivant” car celui-là oui est absolument inoubliable.