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Mémoires de Marie-Antoinette tome 2 sur 2
EAN : 9782344013359
128 pages
Glénat (16/05/2018)
3.56/5   18 notes
Résumé :
En choisissant de raconter la vie de Marie-Antoinette comme si elle écrivait ses propres mémoires, Noël Simsolo trouve le ton juste pour brosser un portrait à la fois complet et touchant de la plus célèbre reine de France, auquel le trait léger et délicat d’Isa Python vient apporter un supplément d’élégance.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ce deuxième tome de cette biographie en BD de Marie-Antoinnette souffre du même handicap majeur que le premier : des dessins faciles, sans grand décor, à base essentiellement de gros plans, avec des personnages quasi interchangeables, avec de gros nez…
Côté scénario, Simsolo fait le choix de mettre en avant quelques chapitres : la fuite à Varennes, le fin du règne de Louis XVI devenu monsieur Veto, les derniers jours au Temple avant le procès. Des sauts de puce dans l'histoire de la Révolution qui ne permettront pas à ceux qui n'en connaissent pas déjà le déroulé de comprendre l'évolution de la situation sociale et politique. D'autant que, aberration dans une série BD historique, les auteurs ne donnent aucun repère temporel. Ces dates, le lecteur ne les trouvera que dans les bien maigrichonnes annexes signées Jean Tulard.
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Dans ce second et dernier tome des mémoires de Marie-Antoinette, le rythme est plus soutenu à mesure que la déchéance de la famille royale s'accélère. Malheureusement, il est également un peu saccadé et la lecture n'est pas toujours fluide.
Je reste partagée sur certains choix narratifs mais ça reste une bonne vulgarisation de la vie de Marie-Antoinette.
J'ai été très touchée par certains passages, surtout ceux mettant en présence les enfants royaux et l'attention que leur mère leur portait. Ces passage sont très réussis.
Côté dessin, c'est exactement comme dans le 1e tome, c'est efficace même si ça manque de régularité.
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A la fin du premier tome, la Reine, qui, emprisonnée à la prison du Temple, écris ses mémoires, en était au moment d'une rumeur qui commence à enfler : l'achat par ses soins d'un faramineux collier.
Le second tome reprend à cet endroit des mémoires : l'affaire du collier. Cette affaire a servi les intérêts des antimonarchistes qui ont pu discréditer la Reine et pointer du doigt ses dépenses alors que le peuple mourrait de faim. Et la Reine, blessée qu'on ne lui reconnaisse pas le statut de victime, ce qu'elle a le sentiment d'être dans cette escroquerie, a accumulé les erreurs de jugement.
Avec la tourmente de la Révolution qui débute, on voit les nombreuses erreurs politiques commises par le couple royal. le roi est montré comme un réformateur qui a préféré étouffer dans l'oeuf ses idées progressistes pour ne pas aller à l'encontre de la tradition séculaire transmise par ses aïeux. La Reine, comme une monarchiste convaincue refusant le moindre compromis, à l'instar de ce qu'aurait fait sa mère.
Le rythme est plus rapide dans ce second tome et on s'attarde moins que dans le premier sur le détail des événements (mais il faut dire que la période a été riche événements qui se sont succédés à un rythme effréné sur un temps très court).
Comme dans le premier tome, la famille royale apparait toute en nuances : ni anges, ni démons, juste des êtres humains ayant commis des erreurs.
Si j'ai un bémol, c'est que si, dans l'ensemble, les révolutionnaires apparaissent comme déterminés mais maîtres d'eux-mêmes, à chaque fois qu'on nous en montre des hystériques pétris de haine, il s'agit de femmes.
L'illustrateur étant une illustratrice, j'aurais pensé ne pas trouver ce cliché selon lequel l'hystérie et la perte de contrôle sont des défauts typiquement féminins (d'autant qu'à part la marche des femmes et quelques figures féminines isolées, la Révolution a été avant tout une affaire d'hommes).
Mais en dehors de ce bémol, j'ai adoré !
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Marie-Antoinette est un personnage de l'Histoire qui m'a toujours fascinée. Petite, j'avais même une boîte faisant figurer l'un de ses portraits peints par Vigée Lebrun (j'y rangeais mes familles d'animaux Sylvanian que j'adorais, alors j'y tenais beaucoup) et je questionnais souvent mes parents pour savoir qui était cette dame ! (je ne sais pourquoi, c'est un souvenir qui me reste en tête).

L'année dernière, j'avais beaucoup apprécié le premier tome de ce diptyque consacré à la Reine de France la plus critiquée de l'Histoire. Il me tardait de découvrir le second tome, c'est maintenant chose faite. Sans grande surprise, j'ai à nouveau beaucoup apprécié le travail de Noël Simsolo (pour le scénario) et d'Isa Python (pour le dessin).

La bande-dessinée débute en septembre 1792. Louis XVI et Marie-Antoinette sont emprisonnés, lorsque l'on brandit sous leurs fenêtres la tête de la princesse de Lamballe au bout d'une pique ! Nous replongeons alors dans les souvenirs lointains de la Reine (future veuve Capet), alors même que la révolte commence à gronder hors du château. Organisée par chapitres, cette bande-dessinée explore tour à tour la fameuse affaire du collier, les supposés travers de Marie-Antoinette (surnommée Madame Déficit), la fin des privilèges ou encore la fin du règne. Les toutes dernières planches sont bien évidemment consacrées aux derniers jours de l'ancienne Reine.

Je pense avoir retrouvé ce que j'avais aimé dans le premier tome : des portraits soignés au niveau du dessin (réalisés au plus près des représentations que nous connaissons aujourd'hui), des décors convaincants ou encore un découpage par chapitres intéressant. de même, j'ai à nouveau adoré retrouver quelques personnages bien connus de cette époque : Axel de Fersen, Choderlos de Laclos ou encore Elisabeth Vigée le Brun. Les grandes figures révolutionnaires sont bien évidemment représentées (Marat, ou encore Robespierre), et l'on comprend bien les diverses tentatives visant à fédérer, à abolir les privilèges, à tendre vers davantage d'égalité. Concernant la famille royale, j'étais restée sur l'essai raté de la fuite à Varennes (1791). On apprend finalement que jusqu'à son procès, Marie-Antoinette élaborera plusieurs projets de fuite alors même qu'elle est emprisonnée à la Conciergerie.

En bref, je ne peux que vous conseiller mille fois cette bande-dessinée (en deux tomes) consacrée au vécu de Marie-Antoinette. J'espère un jour avoir l'occasion de lire la biographie rédigée par Stefan Zweig, tant j'ai l'impression d'en apprendre toujours plus sur cette Reine de France, qui a certainement fait des erreurs mais qui nous est finalement présentée ici comme terriblement humaine, et donc parfois attachante.
Lien : https://labibliothequedebene..
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critiques presse (1)
BDGest
19 juin 2018
Le couperet tombé, l'impression dégagée par ce deuxième tome des Mémoires de Marie-Antoinette demeure. Celle d'une lecture plaisante, instructive et d'un album d'aussi bonne facture que le premier.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Le Roi a été condamné à la guillotine à une voix prés, celle de Philippe Égalité, ancien duc d'Orléans.
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