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Occitania tome 2 sur 3
EAN : 9782264078209
396 pages
10-18 (02/09/2021)
3.99/5   98 notes
Résumé :
An 1177.
La vicomtesse Ermengarde règne seule sur le riche comté de Narbonne. Elle entretient une cour raffinée dont le jeune troubadour Guilhem de Malpas est le plus brillant fleuron. Sous sa protection, il prépare un spectacle d’un genre tout nouveau : Le Jeu d’Adam.
Tandis que le comte de Toulouse rêve de s’emparer du comté, les marchands de Narbonne ourdissent un complot visant à instaurer une République. L’Eglise de Rome, quant à elle, se cherche ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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François-Henri Soulié continue d'explorer avec bonheur le Moyen-Âge occitan, loin des clichés. Cette fois, nous sommes en 1177, soit onze ans après Angélus, le très réussi précédent opus. Si l'auteur a choisi de retrouver certains des personnages ( Guilhem l'orphelin devenu grand troubadour, Aloïs la cathare désormais dame de compagnie de la vicomtesse de Narbonne ), pas d'enquête ici pour retrouver un tueur en série mais une plongée dans les conflits de pouvoir autour d'Ermengarde de Narbonne, dans un univers très proche de Game of Thrones ( complots des riches marchands pour chasser la vicomtesse et bâtir une République à la gênoise ou vénitienne, cortège de trahisons, vengeances et crimes ).

Une nouvelle fois, le gros point fort du roman est sa reconstitution d'un Moyen-Age très authentique qui immerge totalement le lecteurs dans les schémas de pensée, les odeurs, les rues, les couleurs de l'époque. François-Henri Soulié parvient à faire oublier la documentation très précise qu'il a digéré pour construire un récit fluide et vivant qui sait prendre son temps sans chercher à courir après les péripéties. Je me suis ainsi régalée à découvrir le Jeu d'Adam, premier drame religieux écrit mi-XIIème, qui prévoyait la mise en scène de la faute d'Adam et d'Ève, du drame d'Abel et de Caïn et du défilé des prophètes, dans le but d'édifier les foules illettrées.

La méthode Soulié est sûre et fonctionne parfaitement : mêler personnages fictifs à d'autres historiques comme l'exceptionnelle Ermengarde de Narbonne, éminente femme politique à l'instar de sa flamboyante contemporaine Aliénor d'Aquitaine, mais elle, complètement oubliée. Elle a régné pendant quarante-cinq ans sur sa seigneurie sans homme, célibataire, créant le mythe de la reine vierge et imposant une société fondée sur la culture et la tolérance à l'aube des grandes croisades pour détruire l'hérésie cathare et faire plier la puissante Occitanie sous le joug du roi de France.

Portée par une plume soignée aux tournures joliment teintées de médiévisme, j'ai avalé les cinq cents pages du roman pour découvrir le sort d'Ermengarde face au complot des marchands, mais ce sont les personnages du mercenaire Compostelle et du capitaine Odin Glumsson qui m'ont le plus fait vibrer car leur complexité éclate au fil des pages, emplie de faux-semblants qui nous les fait découvrir sous des jours très éloignés des premières impressions qu'on avait d'eux.

Divertissant et instructif.
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Magnificat est la suite d'Angélus mais peut se lire de façon indépendante.

Nous y retrouvons Aloïs de Malpas l'héroïne d'Angelus. Elle est au service de Dame Ermengarde la vicomtesse qui règne sur le Comté de Narbonne.

Aloïs, « ne s'est point tout à fait départie des croyances des Vrais Chrétiens (…) » ceux que l'archevêque Pons d'Aras traitent d'hérétiques, des catharos.

Dame Ermengarde, elle, n'est plus la jeune guerrière qui a « (…) chevauché, en armure, l'épée au poing, aux côtés des chevaliers de l'Alliance pendant la guerre des Baux».
Elle est confrontée à l'usure du pouvoir et à l'attrait de ses citoyens pour le changement et la nouveauté « Il s'échafaude, parmi les corporations de Narbonne, une conjuration visant à vous chasser de la ville pour y établir une république mercantile sur le modèle de Gênes. »

Un « marchand drapier du nom de Hugues Bertier » mène la fronde. On l'a vu « se rendre plusieurs fois à la cathédrale en dehors des offices. Il est tout à fait certain que cet homme a l'oreille de Son Excellence monseigneur d'Arsac. »

Armengarde ne se fait aucun doute sur les motivations de l'ecclésiastique, «  Je connais Pons d'Arsac. Je sais les fourberies dont il est capable. Quelque bonne figure qu'il me fasse, il m'en veut de ne point chasser hors de Narbonne ceux qu'il appelle les hérétiques, les catharos  »

Monseigneur Pons d'Arsac outre sa fonction ecclésiastique, apprécie la « Poularde à la galimafrée, enrobée d'une sauce au verjus (…)  », il a de ce fait, « l'allure d'un veau marin en habits de prélat.»

Les conseillers de la Comtesse, « Guillaume del Bosc, d'une maigreur ascétique et doté d'une barbiche taillée en pointe, est le Maître des Monnaies. » et « Pierre Ramondis, Premier conseiller de la Cour. », s'accordent avec son projet de cession du pouvoir à son neveu « Aymeri de Lara. Il a combattu dans les rangs des Castillans pendant la guerre contre le comte de Saint-Gilles. ».

Le roman commence alors que Aldo de Bizanet porte à l'abbaye de Fontfroide, une missive de Ermengarde pour son neveu.
Le prologue à lui seul est une merveille d'écriture.

Nous sommes sous le règne de Louis VII, (1137-1180) l'époux d'Aliénor d'Aquitaine et les vassaux du roi contestent son autorité.

Lobar le Loup, Rosso, Maletrogne et Compostelle, des mercenaires désoeuvrés dont le dernier affirme « — Je cesse d'être quand je cesse de tuer. », s'apprêtent à rejoindre le «  sire de Saint-Gilles, qui est aussi le comte de Toulouse. », ennemi juré d'Ermengarde, pour lequel ils ont déjà combattus.

Autour de la comtesse le Capitaine de la garde « Odín Glumsson, l'orphelin de la mer du Nord, a adopté la Méditerranée » assure la protection de la Cité.

« Joshua et Shimon sont élèves de mestre Brémond.  » le médecin personnel de la vicomtesse, ils viennent d'al Andalus…

Guilhem de Malpas l'enfant de Bertrande recueilli par Aloïs dans Angelus, est maintenant troubadour à la cour de Narbonne, il divertit les courtisans en compagnie de sa pie voleuse Agazza.

Sa route croise celle de Peire Brun, l'apprenti de Maitre Jordi dans Angelus, devenu lui même Maître tailleur de pierre sur le chantier de la cathédrale.

Je ne traiterai dans cette chronique que la mise en place de l'action, soucieux de ne rien dévoiler de l'intrigue et de l'histoire construite à la façon d'une intrigue policière avec des surprises, des rebondissements et des rencontres de hasard qu'il faut découvrir en lisant le roman.

Comme dans Angélus, François-Henri Soulié s'attache à décrire avec un luxe de détails nécessaire ce qu'était le Moyen-âge. Loin des clichés habituels, il restitue parfaitement, l'atmosphère, les débats et les enjeux de pouvoirs de l'époque entre le clergé, la noblesse la royauté et la classe montante des marchands et des artisans qui cherchent à trouver une place digne de ce nom dans la société féodale souvent rétive à les considérer comme partie prenante.

Il montre que le débat sur la place des femmes n'était pas absent de la société de l'époque. En s'interrogeant sur la personnalité de son neveu, Armengarde pense : « Il plaira aux femmes… Il plaira aussi aux hommes qui, par bien des aspects, sont femmes sans le savoir.  »
Aloïs de son côté pense :
« — Le mariage et l'amour sont deux domaines parfaitement étrangers l'un à l'autre. Ne le savez-vous pas ? »

Le moyen-âge fut aussi une période où l'ingéniosité des bâtisseurs n'est plus à démontrer :
« Deux candélabres à plusieurs chandelles, munis de réflecteurs de nacre, diffusent une étonnante lumière dans cette pièce sans fenêtres. Les quatre cloisons sont tendues de draps blancs afin de donner davantage de luminosité. »

Une belle littérature faite d'images au pouvoir évocateur stupéfiant :
« À pleins poumons, Donat s'enivre de ce parfum d'immensité. Au-dessus de lui, la grande conque céleste semble faite d'ardoise bleue, tout incrustée d'étincelles d'argent. Sous la haute lune masquée de brume, la mer dort, elle aussi. le clapotis des vaguelettes contre la coque répond à son murmure infini. Parfois, un poisson géant surgit des profondeurs et retourne dans l'onde en un éclat sonore, vite absorbé dans les sourds bruissements du silence. »

Un vocabulaire précis, précieux et bien choisi qui plonge le lecteur dans l'époque, j'ai notamment relevé :
Broigne, hippogriffe, bliaud, péristyle, piéça, troussequin, clayère, tonlieu, seille, calame, neume, tortil, psallette, antiphonaire, parousie, tesson, sirventès, surcot, chainse, doloir, lippée, dromon, goliard, pouacre, tarasque, dalmatique, pharamine, combe…

Un roman passionnant où l'on ne s'ennuie jamais, où l'on apprend beaucoup de choses, où l'on est emporté par les passions des personnages.
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Magnificat pour la vicomtesse de Narbonne, Ermengarde, en cette année 1177 !

Je suis retournée avec plaisir auprès d'Aloïs, dame de compagnie d'Ermengarde, que j'avais connue dans le 1er tome de cette trilogie « Occitania », ayant emmené avec elle Guilhem devenu un jeune troubadour plein de verve. Celui-ci prépare « le Jeu d'Adam », les costumes, les masques, la mise en scène et les « rolles » (qui vient du mot « rouleau de parchemin » sur lequel le texte de théâtre est écrit).

La vie est douce en cette cour de Narbonne…quoique, en y réfléchissant bien, non ! Car un complot s'ourdit entre les marchands de Narbonne pour démettre Ermengarde de ses fonctions et prendre possession de la ville afin d'en faire une « république ».
Entre les mercenaires sanguinaires préparant leur attaque, les marchands fourbes, à commencer par leur chef, les jalousies de palais, l'énorme archevêque ne pensant qu'à sa panse quitte à devenir un véritable « veau marin », Ermengarde peut se tenir à carreau. Surtout que la traitrise peut venir d'un personnage auquel on n'aurait jamais pensé ! Mais l'amour est là, qui veille et qui sauve…

Théâtre, retrouvailles familiales, brutalités, revirements : tout est là pour notre plus grand plaisir, d'autant plus que le style de Soulié est somptueux, poétique à ses heures et plein de tournures médiévales succulentes.
Par conséquent, il n'y a donc qu'un mot à dire pour conclure : « Magnificat » !
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Gros pavé de 510 pages, « Magnificat » est le deuxième volet de la série Occitania de François-Henri Soulié, après « Angélus » que j'avais déjà chroniqué et adoré.

L'intrigue se passe toujours au XIIème siècle, en Janvier 1177.
La vicomtesse Ermengarde de Narbonne, dernière de sa dynastie, entretient une cour raffinée dont le jeune troubadour Guilhem de Malpas est le plus brillant fleuron. Pourtant, malgré la richesse et le raffinement de sa cour, un complot implacable se joue en secret.

En premier lieu, les marchands qui constituent la richesse de la ville, veulent faire du comté une république à l'égal de Gênes ou de Pise. Puis, le comte de Toulouse qui rêve de s'emparer du comté. Enfin, l'Eglise de Rome, quant à elle, se cherche des alliés pour éradiquer l'hérésie cathare. Tout ce beau monde va s'allier afin de la destituer et prendre sa place.

Retranchée à l'intérieur de son palais déserté de sa cour et assiégé par la neige, Ermengarde va-t-elle arriver à sauver sa ville et son peuple ? Alois sa fidèle dame d'atour cathare et Guilhem le jeune troubadour, ses derniers soutiens, arriveront-ils à déjouer ce complot ? Mais surtout, l'amour que lui porte le chevalier Hans Carvel arrivera-t-il à la sauver elle car malgré la conjuration et les trahisons, la vicomtesse doit impérativement conserver son trône.

L'auteur nous plonge une fois encore dans les affres de ce XIIème siècle toujours aussi violent. Mais là où nous avions un vrai page-turner impossible à lâcher avec Angélus, celui-ci m'a paru plus difficile à terminer. Quelques passages un peu longs auraient pu être évités. Malgré cela, nous retrouvons dans ce roman la plume fluide et très détaillée de l'auteur.
Il n'y a aucun doute, François-Henri Soulier connait son sujet. Il nous conte avec talent l'histoire de cette époque dans laquelle il entremêle la vie très ascétique des cathares avec celle plus fastueuse et fabuleuse des troubadours.

Comme pour Angélus, « Magnificat » est sorti directement en 10/18. Alors s'il m'a paru un peu long, je n'hésiterai pas à lire le troisième volet lorsqu'il sortira. Et bien sûr, j'invite tous les amoureux des romans historiques à se plonger dans celui-ci.

Pour finir, un grand merci à babelio et aux éditions 10/18 pour cette masse critique.
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Le second tome de la trilogie de François-Henri Soulié a pour titre "Magnificat." Nous n'y retrouvons que deux personnages du premier tome : Aloïs de Malpas et Guilhem. Là où "Angelus" s'inscrivait dans la veine du thriller historique pur, nous retrouvons ici un contexte assez différent dans cette suite. L'auteur s'est inspiré de personnages réels, notamment celui de la vicontesse de la cité de Narbonne, la dénommée Ermengarde qui est au coeur de cette histoire. Nous sommes en 1177, en pays cathare, Ermengarde est menacée par un complot visant à l'éloigner du pouvoir de la cité. Derrière cette manoeuvre machiavélique on retrouve le comte de Toulouse Raimon de Saint-Gilles. On découvre grâce au roman les jeux de pouvoir entre l'Eglise, les guildes de marchands de Narbonne, la soldatesque, les mercenaires qui parcourent les campagnes mettant à feu et à sang ces dernières et bien évidemment le pouvoir des nobles. Les conjurations sont nombreuses, le danger permanent. La nouveauté dans ce second tome s'est l'immersion dans le monde des troubadours avec notamment le personnage de Guilhem de Malpas. C'est l'époque de l'amour courtois qui provient de la cours d'Aquitaine à la fin du XIème siècle et notamment du grand père d'Aliénor. On est spectateur de ce mélange de cruauté, de violence endémique et dans un même élan d'essor des échanges autour des troubadours qui vont de château en château monnayer leurs talents artistiques. C'est un monde foisonnant qui revit sous la plume de l'auteur. On s'attache aux personnages, l'ensemble est toujours aussi bien écrit. "Magnificat" réussit à nous surprendre. C'est un roman où se mêle continuité du récit mais également un souffle romanesque qui fait merveille. le troisième tome "Requiem" sort début septembre. Je ne peux que vous conseiller la lecture de "Magnificat".
Lien : https://thedude524.com/2022/..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Blanche est la campagne et blanc tout l’horizon. On dirait que la mer a englouti la terre entière dans un linceul d’écume blafarde et figée. Ni les arbres ne bougent, tout engainés de givre, ni le ciel, pétrifié dans sa blancheur uniforme.
Nombreux sont les jours et nombreuses les nuits depuis que la neige s’est mise à tomber. Nul ne s’aventure plus à pied ni à cheval par les chemins du comté. Nul n’a mémoire de pareil temps du diable en pays narbonnais.
 
Cela fait pourtant plus d’une heure qu’Aldo chevauche à dos de mule dans la solitude et le silence frileux. Il y aurait grand péril à vouloir pousser au trot. À chaque pas, la pauvre bête enfonce dans la neige, plus haut que le paturon. Par moments, son cavalier se penche sur l’encolure et l’encourage de sa main emmitouflée de fourrure.
— Va, ma belle, va ! lance-t-il chaque fois.
Et la bouffée de son haleine se mêle à celle de la mule, vivant nuage vite dissous dans l’air glacial. 
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— Tu ne manges pas de viande ?
— Je ne saurais faire mes délices de l’agonie d’un animal.
La réponse de Guilhem intrigue Peire, qui en soupçonne la raison.
— Appartiens-tu à l’église des Vrais Chrétiens ?
Il a posé sa question sans y mettre la moindre nuance d’inquiétude ou de rejet. Guilhem répond avec la même simplicité sereine.
— J’ai grandi chez eux. Mais ils mangent du poisson. Il paraît que cela plaît à Dieu.
— Tu ne le penses pas ?
— Je crois que cela plaît surtout à la confrérie des poissonniers.
Guilhem a dit cela sur le ton du plus grand sérieux. Peire éclate de rire. Pareille franchise est la marque d’un esprit sans entraves. C’est aussi le signe que le jeune homme lui fait toute confiance. Il s’en voudrait presque d’avoir ri. 
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Il est plus malaisé de s'extirper d'une chaleureuse bande d'ivrognes que de se dépêtrer d'un tonneau de glu.
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- Les mêmes astres président à la naissance des princes et des gueux… Le même jour, à la même heure, naissent un roi et un vilain.
- Sommes-nous pour autant les enfants du chaos ?
La vicomtesse et son conseiller se taisent. Au travers des vitraux, le ciel, d’un sceau de sang, a scellé leurs paroles. (p. 119)
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A ses yeux, l'écart entre la confrérie des marchqnds et celle des voleurs ne se mesure guère que dans la méthode utilisée pour dépouiller le quidam
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Vidéo de François-Henri Soulié
Modération : Farid ABDELOUAHAB, historien Avec Isabelle HEULLANT-DONAT, professeure à l'Université de Reims, François-Henri SOULIÉ, écrivain, auteur de romans policiers.
À l'occasion de la publication du polar médiéval Magnificat (aux éditions 10/18, deuxième volet de la série Occitania), nous nous retrouverons en compagnie de son auteur François-Henri Soulié et Isabelle Heullant-Donat, spécialiste d'histoire religieuse et culturelle du bas Moyen Âge, pour aborder des questions aussi diverses que les femmes et le pouvoir, les jeux des conjurations et des complots, les spectacles au Moyen Âge ou la question de la restitution historique à travers la fiction romanesque.
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