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EAN : 9782253142072
156 pages
Le Livre de Poche (01/09/1997)
2.78/5   9 notes
Résumé :

Qui a pu lier et étrangler la jeune Vissia, dans son lit, sans qu'aucune des dix-huit pensionnaires du même dortoir n'ait rien vu ni entendu, non plus que l'excellente Mlle Tournesac, préposée à la surveillance ? La mère de Vissia, à la veille de se remarier, peut-elle avoir voulu ce crime monstrueux, qui lui assure la fortune dont la jeune file était la seule héritière ?

Appelé à la rescousse par la directrice de cet établissement très «... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Au collège de Mérémont, une jeune fille a été retrouvée, dans son lit, assassinée, pieds et poings liés et étranglée par ses propres tresses. Les autres 18 pensionnaires, qui dormaient dans le même dortoir, n'ont rien vu, ni entendu.
Vu le peu de résultat obtenu par l'inspecteur Broche, la directrice de l'école et son assistante font appel au détective Désiré Marco. le jeune homme se retrouve vite au sein d'une communauté de jeunes filles qui se moquent et se jouent de lui mais se rend vite compte que la jeune victime, Vissia, était loin d'être une oie blanche mais qu'elle séduisait beaucoup d'hommes, y compris le futur mari de sa mère. Mais est-ce bien là le mobile du meurtre ?

Stanislas-André Steeman est un auteur célèbre en Belgique, tout comme l'est son fils dans un autre domaine. Je voulais absolument découvrir ses romans, très réputés dans le style policier classique, à côté de ceux d'Agatha Christie ou de Simenon. Mais je dois dire que ce livre a été une petite déception.
Pourtant, le cadre de l'enquête et l'intrigue m'ont beaucoup plu. Typiques de l'époque où le roman a été écrit (1952), il brille en même temps par une originalité certaine, que l'on peut dire caractéristique des auteurs belges. La liberté de ton prise par l'auteur, l'attitude des jeunes filles mais aussi du détective est assez innovante pour l'époque et rompt quelque peu avec l'austérité des personnages d'Agatha Christie ou même d'un Maigret. Comme c'est le cas dans ce genre de roman policier, l'unité de temps et de lieu est respecté et le nombre de suspects est donc limité. Les personnages décrits séduisent tant par leurs apparences extravagantes que par leurs noms, aux consonances comiques, telle cette Mlle Tournesac, prof de couture ou cette Mme Sergent, surveillante ou encore la directrice, Mme Legrand, qui ne dépasse pas le mètre 50.

Mais alors me direz-vous, d'où me vient cette déception ? Et bien, j'ai eu du mal à m'accrocher à l'histoire à cause du style, que j'ai trouvé vieillot et ampoulé. Pourtant, l'humour est omniprésent et sauve un peu ce style. Mais malgré tout, cela a en partie gâché ma lecture.
Lien : http://www.chaplum.com/dix-h..
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Ce livre a été adapté peu après son écriture à l'écran (avec Jean Maris, Jeanne Moreau, Louis de Funès, ces 2 derniers étant peu/pas connus), comme d'autres du même auteur.
La version que j'ai eu entre les mains a été remaniée par la suite (notamment pour clarifier le dénouement) je ne sais donc pas si ma critique a du sens, car je n'ai pas lu la version remasterisée.
Ce livre est la suite de "Madame la mort", mais peut se lire de manière indépendante .
J'ai bien aimé le décor (les années 50) avec son charme suranné et le contexte culturel (les objets du quotidien) qui nous est désormais éloigné voire étrange.
Le personnage principal est aussi intéressant tellement on ne sait si son machisme / misogynie sont de lui ou de son époque.
L'intérêt est moins l'intrigue (qui respecte le genre, un huis clos, des suspects limité, un cadre spécifique, ici un collège) que les remarques humoristiques et la nonchalance du personnage principal.
Finalement : une lecture agréable, mais des personnages parfois trop caricaturaux, peu profond, et un dénouement trop léger (mais encore : il a été remanié par la suite)
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J'admire Steeman que je classe parmi mes auteurs de policiers préférés.

Je connaissais ce titre dont un film célèbre fut tiré, mais je n'avais jamais lu le roman.

C'est une grosse déception, car c'est le moins bon que j'aie jamais lu de cet auteur.

C'est en fait un scénario assez bâclé, sans ce style fin et délié qui fit sa célébrite et... sans mystère ! Les personnages sont esquissés sans profondeur, leurs motivations demeurent assez obscures, le décor est minimaliste et la fin saugrenue !

Un ratage, pour moi !

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Mon diagnostique à moi était fait depuis longtemps : ce qui avait dû manquer à ce type là, c'est des cousines sur des balançoires, montrant tout juste assez de jarretières pour qu'on eût envie de rebrousser leurs ourlets.
Il n'avait jamais dû avoir affaire qu'à des femmes nues.
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Mon interlocutrice avait rebraqué son face-à-main.
- A quelle école de détectives appartenez-vous ? s'enquit-elle mielleusement. Celle qui prône la reptation au sol ou celle qui préconise l'éthylisme ?
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Video de Stanislas-André Steeman (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Stanislas-André Steeman
Stanislas-André Steeman l'autre Simenon du polar belge.
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