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EAN : 9782702422144
221 pages
Le Masque (16/10/1991)
3.22/5   9 notes
Résumé :
Bigre ! Voilà une histoire plutôt ébouriffante. En 1912, en plein naufrage du Titanic, l'héritier des Farnleigh aurait échangé ses aristocratiques papiers contre ceux d'un roturier de son âge. Depuis lors, chacun aurait vécu sous l'identité de l'autre, sans que personne n'en sache rien. Amusant, non ? Mais, c'était fatal, après des lustres de silence, le vrai, l'unique héritier des Farnleigh revient au bercail, avec l'intention de bouter hors de ses pantoufles le vi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Là où je me suis faite avoir par un titre qui m'apparaissait extrêmement prometteur. Lorsque j'ai vu cet ouvrage sur les étalages de la bibliothèque avec dans le titre le mot "Titanic", je n'ai pas cherché midi à 14 heures, je l'ai aussitôt emprunté sans prendre la peine de lire la quatrième de couverture (chose que je n'aurais bien entendu pas faite si j'avais achetée moi-même cet ouvrage) car je me disais, étant donné que je l'emprunte, la pire chose qui puisse m'arriver, c'est que cet ouvrage ne corresponde pas du tout à mes attentes et ce fut bel et bien le cas. Certes, il est fait mention du Titanic mais pas du tout dans l'esprit auquel je m'y attendais. Ici, il s'agit en premier lieu d'une usurpation d'identité avant que cela tourne au drame et dans ce cas-là; à la mort d'un homme. Suicide ou crime ? Cela est fortement développé ici et constitue une grande partie de l'intrigue et de l'enquête en elle-même. Si l'on veut replacer les éléments de base, voici en gros de quoi il s'agit : un homme, Patrick Gore débarque un beau matin avec son homme d'affaires dans la splendide demeure de Sir John Farnleigh et de son épouse Molly, prétextant qu'après vingt-cinq ans d'absence, il tend mettre fin à cette supercherie et reprendre ce qui lui appartient, à savoir le château mais aussi son nom. En effet, ce que prétend Patrick Gore, c'est que lors de leur traversée outre-atlantique à bord du tristement célèbre Titanic, les deux hommes auraient, par jeu, échangé leurs identités. Est-ce un canular, une réclamation juste de droit ? L'affaire commence ainsi mais d'étranges événements vont se dérouler autour de cette affaire. Il y sera d'abord question de sorcellerie, de jalousie, d'amnésie et tout cela mélangé à tel point que le lecteur (du moins moi, en tout cas), finit un peu par s'y perdre. Rajoutez à cela de nombreux personnages qui entrent à jeu et un meurtre non élucidé qui se serait produit l'année suivante et me voilà complètement embrouillée, en tant que lectrice amatrice et très occasionnelle de romans policiers.

Pour les avertis, je pense néanmoins que tous les éléments sont réunis pour faire une intrigue et un suspense dignes de grands romans policiers mais en ce qui me concerne, je reste un peu mitigée sur cette lecture qui n'en demeure pas moins intéressante et passionnante ! Alors, avis aux coutumiers de ce genre de lecture : un très bon livre où tous les ingrédients sont réunis pour que le lecteur ne découvre que le fin mot de l'histoire à la toute dernière page ! Et là, je dois rajouter que je n'avais jamais soupçonné un seul instant le dénouement de cette (ou devrais-je plutôt dire de ces) affaire (s) !
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Dans le vieux château du Kent dont il a hérité , ainsi que du titre de baronnet à la mort de son frère Dudley, Sir John Farnleigh, de retour il y a quelques mois d'une ferme du Colorado où il a passé les vingt cinq dernières années, recueilli par un cousin de sa mère chez qui il avait été envoyé après avoir été chassé par son père pour des frasques qui pouvaient entacher la réputation de la famille, reçoit, par une belle soirée d'été, entouré de son épouse, son homme de loi, sa domesticité et d'un jeune historien, un individu accompagné lui aussi de son défenseur et de l'ancien précepteur du jeune John.
Cet individu, qui se fait appeler Patrick Gore, prétend être le véritable Lord John Farnleigh et que l'homme en place est un usurpateur. L'histoire serait la suivante : en 1912, lors de la funeste nuit du 14 au 15 avril à bord du Titanic en train de couler, les deux hommes, alors âgés d'une quinzaine d'années, auraient échangé leurs identités. Mais avant que le précepteur, lui aussi sur le navire en perdition et qui s'en est tiré comme les deux gamins, n'ait été en mesure de prouver qui dit vrai, John Farnleigh est retrouvé mort auprès d'un bassin dans le jardin de l'imposant manoir.
Suicide, meurtre ? Les circonstances du décès demeurent inexplicables et troublantes. Heureusement à l'auberge du village où réside le jeune historien est descendu le Docteur Gedeon Fell, ainsi qu'un inspecteur du Yard qui enquête sur un meurtre vieux d'un an. Les trois hommes entendent bien faire toute la lumière sur cette affaire d'usurpation et de meurtre, puisque c'est ainsi que le jury populaire a qualifié le décès de Farnleigh, affaire où un vieil automate et des ouvrages ésotériques semblent jouer un rôle aux relents de sorcellerie et de satanisme important.

Le grand maître du Whodunit aux côtés d'Agatha Christie et spécialiste des énigmes en chambre closes et autres meurtres impossibles nous propose avec "Le naufragé du Titanic" publié en 1938 aux Etats-Unis et en 1939 en France, le 9ème roman mettant en scène le Docteur Gedeon Fell, criminologue et universitaire de renom, inspiré semble-t-il de G.K. Chesterton, autre grand nom du roman policier classique, et le premier de ce détective publié en France. C'est pour un jury d'experts réunis à l'aube des années 80 l'un des tous meilleurs romans d'énigme en chambre close de l'auteur de "Trois cercueils se refermeront".
Le prolixe écrivain américain, qui a vécu une grande partie de son existence en Angleterre avec son épouse britannique, sait parfaitement restituer l'atmosphère de ces auberges rustiques où l'on boit des pintes de bière et de ces "cosy corners" des grandes demeures aristocratiques de la campagne verdoyante et boisée anglaise ou des cottages aux façades de lierre "at tea time" tout en s'appuyant sur un personnage charismatique, héros de vingt trois romans, cinq nouvelles et cinq pièces radiophoniques, genre en vogue dans les années 30 et 40, bon vivant, qui pose beaucoup mais surtout les bonnes questions tout en maugréant, jurant ou poussant des interjections et une intrigue toujours très élaborée que le lecteur a bien souvent du mal à résoudre de lui-même.
Bref, après les romans noirs que j'affectionne tout particulièrement, mes derniers billets sur Babelio le prouvent, un retour aux sources du roman policier qui procure aussi beaucoup de plaisir.
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Un jour Patrick Gore débarque dans la splendide demeure de Sir John Farnleigh . Il prétend être le vrai Lord Farmleigh
Mais qui est vraiment le Lord Farmleigh ? Ils sont deux à revendiquer le titre. Mais qui est le menteur celui qui accuse l'autre de l'avoir dépouillé du titre lors du naufrage du Titanic ? Ou bien le nouveau prétendant ? Patrick Gore est-il le vrai Lord Farmleigh ou encore le John Farmleigh en place est-il un usurpateur. Seuls ses proches devraient pouvoir nous donner la réponse. Mais que ce soit Murray son précepteur celui qui a bercé son enfance ou que ce soit Molly qui fût son amie, son amante et son amour d'enfance. Qui est devenu au retour de l'enfant prodigue Lady Farmleigh. Personne ne sait répondre à cette question. Ce qui est certain c'est que Gédéon Fell va devoir y répondre rapidement car le tenant du titre vient d'être assassiné. Il va donc confronter les deux versions des deux prétendants au titre. Et à force de sous-entendu et de chausse-trapes psychologique notre détective fini par nous apporter une solution partielle à ce mystère. Partiel oui car comme souvent John Dickson Carr nous propose un dénouement à plusieurs niveaux. Remarquez ça tombe car moi-même je ne suis un peu embrouillée dans cet imbroglio du qui est qui ? Et ce qui est certain c'est que notre auteur nous offre là une énigme forte amusante. Et même si effectivement le style est un peu suranné, la lecture de cet agréable roman est plutôt sympathique. Les amateurs apprécieront

Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
"[...] les faits n'ont aucune valeur, n'importe qui peut apprendre des faits. Ce qui a du prix, c'est l'âme de l'individu."
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"[...] le satanisme lui-même est une occupation bien innocente à côté de certaines inventions de l'esprit humain..."
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"Il est nombre d'incidents insignifiants que l'on oublie dans la vie. Les gens changent, les choses aussi..."
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Video de John Dickson Carr (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Dickson Carr
Chronique animée par Fabien Delorme, consacrée aux grands noms de la littérature policière, dans le cadre de l'émission La Vie des Livres (Radio Plus - Douvrin). Pour sa sixième chronique, le 19 octobre 2016, Fabien aborde l??uvre de John Dickson Carr. Fabien Delorme est aussi conteur. N'hésitez pas à vous rendre sur son site : http://www.fabiendelorme.fr/ La page Facebook de l'émission La Vie des Livres : https://www.facebook.com/laviedeslivres62/
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