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EAN : 9782812923463
224 pages
De Borée Editions (11/10/2018)
3.17/5   40 notes
Résumé :
Deux tocards, débiles et violents ! Au premier coup d’œil, Genosi a catalogué les frères Hunter Mais quand on a la police et la mafia aux fesses, on n'a pas le choix... Le Corse grimpe donc à bord du mobile home pourri des Hunter, direction San Francisco. Avec, en prime, un massacre par étape. Chargé d'arrêter Genosi pour divers méfaits commis au Massachusetts, Sam Goodman débarque sur la côte Est. Il y retrouve Sandra Khan, la journaliste du San Francisco News, en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Flic à Boston, Sam Goodman est dépêché à San Francisco où Dominique Genosi a été repéré. Et Sam est prêt à tout pour arrêter le mafieux français qui a descendu son co-équipier. Mais encore une fois, le coup de filet tourne court et Genosi s'enfuit, semant la mort sur son passage. Sur son chemin, il croise la route des frères Hunter et monte dans leur vieux mobil-home. Gil et Jeffrey Hunter, des jumeaux pas très malins mais qui manient le couteau à la moindre contrariété, ne sont certes pas les associés idéaux pour l'arrogant français, mais ils peuvent être le moyen pour lui de se sortir de l'impasse en montant un gros coup. Car Genosi doit se refaire financièrement, trouver de faux papiers et quitter les Etats-Unis qui ne lui ont pas porté chance. Alors que la police de San Francisco patauge pour retrouver sa trace, Sam embarque son amie journaliste Sandra Khan dans sa traque. La jeune femme, encore secouée par sa récente rencontre avec un tueur en série, ne tient pas la grande forme, mais suivre la cavale meurtrière du trio pourrait être une façon de se remettre en selle.

Nouvelle rencontre entre les deux héros récurrents de Maud Tabachnik. D'abord, Sam Goodman le flic juif de Boston, doté évidemment d'une mère juive qui cherche à le nourrir et à le marier et ensuite la journaliste lesbienne Sandra Khan, basée à San Francisco. Voilà pour les présentations. du côté des méchants, le corse Dominique Genosi, une pointure chez les mafieux de la Côte d'Azur mais un loser de l'autre côté de l'Atlantique. Lâché par ses collègues locaux, il végète dans des motels miteux, volent des voitures après avoir refroidi leurs propriétaires et finit par s'acoquiner avec des autres losers, les jumeaux Hunter. Tout ce beau monde est bien sûr sans foi ni loi.
Rythme soutenu, beaucoup d'actions mais aucune profondeur. Encore une fois, Maud Tabachnik peine à convaincre. Ici le style sombre dans la vulgarité et les clichés pullulent. Ecrire un polar à l'américaine n'est pas à la portée de tout le monde...
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Les frères Hunter, des jumeaux abrutis par l'alcool et la violence, sillonnent la Californie, laissant derrière eux quelques cadavres. Génosi, un truand français rate sa mission à Boston, tue une famille et un policier, et part en cavale à San Francisco. Lorsque sa route croise celle des deux frères, la violence monte encore d'un cran...
Sam Goodman, de la police de Boston, est envoyé sur la côte ouest pour mener la chasse à l'homme. Il y retrouve Sandra Khan, journaliste au San Francisco News, qui va l'accompagner durant son enquête.

Maud Tabachnik plonge dans les bas-fonds de la pègre américaine. le problème, c'est que ses truands, le corse Génosi et les frères Hunter, ressemblent trop à des caricatures. Cela pourrait être acceptable si l'auteur voulait faire passer un message, mais cela ne semble pas être le cas, au-delà d'une dénonciation de la violence gratuite.
Il ne reste donc qu'un roman très noir, où le sang coule à flot, porté par une intrigue un peu trop simpliste. Les seules questions qui portent le suspense sont donc : à quel moment les coupables seront mis hors d'état de nuire et combien de cadavres vont-ils laisser derrière eux ? C'est un peu court...
Pour le reste, on retrouve la qualité d'écriture de Maud Tabachnik. le livre se lit donc très facilement. Dommage que la caricature des truands l'emporte sur leur psychologie et enlève beaucoup d'épaisseur au roman.
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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Avec ce premier ouvrage que je lis de Maud Tabachnik, je fais la connaissance de Sam Goodman et de Sandra Khan, duo flic-journaliste qui se forme pour la première fois ici.
Cependant, chacun des deux personnages préexistait dans d'autres romans et c'est là pour moi le premier écueil : il m'est difficile de me sentir proche d'emblée de ces deux héros. Or, visiblement, les présentations sont déjà faites ; pour l'un comme pour l'autre, on nous en dit très peu.

On est dans du roman noir, au style sec, un peu familier par moments, sans grandes descriptions, des dialogues acérés. Ce qu'il faut pour donner du rythme, le livre n'en manque pas. Et puis je l'aurais bien qualifié de roman de gare, pour le format, un peu plus de deux-cent cinquante pages aérées dans la version poche. C'est vite lu. Ce n'est pas forcément un mauvais point, il faut juste savoir qu'on est loin des pavés à la mode Thilliez ou Minier…

L'histoire ne m'a pas vraiment captivée : les méchants sont quand même très méchants, tant pis pour les clichés… Et puis les gentils, torturés dans leur tête comme il se doit de nos jours chez les héros, font des choses plutôt improbables, surtout la journaliste. Mais le tout se tient et on arrive au bout très vite. On referme ce livre qui visiblement nous laisse une porte ouverte pour un autre.

Je remercie Babelio d'organiser masse critique et les éditions de Borée d'y participer.
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J'avais déjà entendu parler de cette autrice mais n'avais encore jamais rien lu d'elle… et me voilà en train de commencer par le 4e opus d'une série rassemblant le policier Sam Goodman et la journaliste Sandra Khan ! Si l'histoire même est tout à fait compréhensible en tant que telle, on comprend quand même très vite que les deux protagonistes principaux ont déjà eu des contacts et autres aventures, et qu'en plus ça les a marqués. Or, si certaines phrases font vaguement référence à ces événements, on est quand même incapable de les appréhender, et ça laisse la vague impression d'avoir manqué quelque chose, même si c'est sans incidence directe sur cette nouvelle histoire.
Alors, pourquoi commencer par un tome 4 ? Pour les besoin d'un challenge, évidemment ! ;) Il fallait former le mot « gémeaux » avec les lettres du titre : je ne me suis pas foulée…

Et donc, que dire de ce livre déjà un peu « ancien » ? C'est un roman extrêmement noir, il faut avoir le coeur bien accroché car certaines scènes sont réellement atroces, alors qu'elles sont montrées avec un certain détachement, sans aucune nuance et certainement sans aucun sentiment, à coup de phrases généralement assez courtes et très directes. C'est très déroutant !
En fait, on s'approche tour à tour des différents protagonistes : pour les « méchants » c'est par les yeux d'un narrateur omniscient qui se penche soit sur les jumeaux (il n'est jamais question de gémeaux au sens astrologique, en fait…) qui ne fonctionnent généralement qu'en duo, entre Gil le meneur et Jeffrey l'attardé à la suite d'un accident de naissance ; soit sur le bandit corse, Dominique Genosi, qui est tombé de charybde en scylla après un coup foireux sur le sol américain et qui doit se refaire pour pouvoir se venger de ceux qui l'ont laissé tomber ; tandis que pour nos « bons » personnages récurrents, on passe carrément à la 1re personne du singulier, mais parfois c'est Sam Goodman qui parle, et d'autres fois – plus souvent – c'est Sandra Khan.
Or, dès qu'on s'approche des jumeaux ou de Genosi, on entre dans un langage volontairement proche de l'oral et/ou très argotique – ce type même de langage qui accentue le côté un peu vieillot de ce livre, car dans les polars plus modernes, on n'utilise plus (ou en tout cas beaucoup moins) de tels artifices pour faire paraître les méchants à moitié débiles et dès lors encore plus méchants… D'ailleurs, cette imitation de l'oral est assez désagréable à lire (dans n'importe quel type de livre), même si, dans le cas présent, ça ne gêne pas vraiment le rythme. En revanche, quand on est aux côtés du policier ou de la journaliste, le langage est beaucoup plus « classique », même s'il y a çà et là encore quelques dérapages vers une certaine oralité, mais de façon bien moins marquée.

Avec tout ça, je ne me suis vraiment attachée à aucun des personnages. Sam comme Sandra sont sympathiques et, pour ce qui est de Sandra surtout, font naître des sentiments que les « bons » personnages principaux dans un policier sont enclins à susciter. Pourtant, même s'ils sont sympathiques et qu'on aime bien les retrouver, la magie n'opère pas tout à fait – peut-être précisément parce que, en commençant l'histoire au 4e tome, on a manqué les bases, celles-là même qui nous auraient permis de mieux les apprécier au fil des tomes ?
Quant aux autres… Dominique Genosi, à part le fait qu'il porte le même prénom que moi ( !), est vraiment le méchant détestable dans toute sa splendeur, dans ce sens-là il est même très réussi. Gil arrive sur la 2e marche du podium, à peine sauvé par le fait que, à sa façon, et malgré le désert de bêtise et de méchanceté qu'est sa vie, il prend soin de son frère envers et contre tout. Ledit frère, l'attardé Jeffrey, est probablement le personnage le plus « humain », justement à cause de son handicap qui le rend clairement irresponsable même dans les horreurs qu'il commet… mais justement, ces horreurs sont à un tel « niveau » de non-acceptable que, au final, on ne s'attache pas à lui plus qu'aux autres. En fait, c'est un peu comme si les spots étaient tournés tout droit sur les jumeaux, qui sont mis en scène en tant que personnages presque-principaux, et du coup ils ne laissent pas indifférents, ça remue même un peu par moments dans quelque chose qui s'approche d'une pitié un peu navrée, mais on est très loin de l'attachement !

Bref, ce livre n'est pas un coup de coeur dans le genre, mais j'ai trouvé cette écriture très directe assez piquante, une entrée en matière marquante dans l'univers de cette autrice que les différents sites qui en parlent présentent comme atypique, et je veux bien le croire ! Quoi qu'il en soit, ce livre m'a suffisamment interpelée pour me donner envie de découvrir cette fois le 1er livre de la série, ou bien tout autre livre en one-shot, afin de m'immerger davantage dans cette façon originale, certes très noire mais intéressante, de voir le monde.
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Pas de réel engouement pour ce polar à l'intrigue plutôt classique. J'ai toujours quelques difficultés à entrer dans un livre lorsque les personnages sont récurrents et que je n'ai pas lu les tomes précédents. C'est un peu comme rater le début d'un film ou louper les premiers épisodes d'une série... On se sent comme exclus.

Dans Gémeaux, on retrouve donc Sandra, la journaliste, et Sam, le flic ,qui ont déjà vécu quelques aventures ensemble – aventures dont on devine qu'elles ont été traumatisantes. Dès les premières pages, Tabachnik installe un climat violent : les méchants le sont vraiment, des jumeaux psychopathes, sans foi ni loi, ni beaucoup de cervelle. Sur leur route, ils vont croiser Genosi, un truand français en mauvaise posture. le trio, pas bien malin (je l'ai déjà dit ?!?), en cavale, va chercher des moyens d'assurer sa fuite. Sa débâcle va considérablement faciliter le travail des enquêteurs mais aura un certain coût pour les malchanceux qui croiseront leur route.
L'ensemble est sans temps mort, sans beaucoup de surprise non plus. Dommage parce que la construction est plutôt intéressante, les héros sont tour à tour narrateurs, ce qui participe au rythme. Je reste un peu sur ma faim et même si l'épilogue ménage du suspens, je ne pense pas lire le prochain tome.

Roman reçu dans le cadre d'une Masse critique : de chaleureux remerciements aux éditions de Borée et, bien évidemment, à Babelio qui nous fait découvrir livres et auteurs !
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Il y a une histoire yiddish qui raconte qu’un moineau picorait sur une route enneigée de Russie. Trop absorbé, il ne vit pas arriver un cheval attelé, qui, passant au-dessus de lui, lâcha son crottin. Le zoziau piailla, battit des ailes, réussit à se dégager et lança à pleine gorge des pépiements de triomphe. Un renard passait par là, l’entendit et le croqua. Moralité : quand on est dans la merde, faut pas le crier sur les toits.
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Le lieu est parfumé par sa friandise favorite : un cigare roulé avec du poil de skunks et de la morue séchée, auquel s’ajoutent les effluves de melon et de fromage qui s’échappent des poubelles de l’Italien voisin et qui entrent par la fenêtre.
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Elles ont l’âge des couettes et des socquettes blanches, mais elles donnent plutôt dans le crâne rasé et le jean déchiré. Leurs petits seins pointus tressautent dans des marcels échancrés, et en guise d’escarpins vernis, c’est la Doc de chantier. Voilà où je sens mes heures de vol. Peu réussiraient l’examen de passage, d’autant que le parfum dominant est passé du patchouli au cannabis.
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l tirait sans viser, animé par la rage de voir son frère dans cet état, la rage d’avoir échoué, de finir abattu comme un gibier ; de ne pas être devenu riche, de ne pas avoir baisé toutes les filles qu’il aurait voulu, de ne pas avoir pu prouver à ces culs-terreux de Bethany qu’il était un caïd et eux, qui les avaient chassés, de la merde.
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Différent des tueurs de profession qui se donnent l’excuse de le faire pour de l’argent. Différent des serial killers incapables de résister à leurs pulsions ou qui pensent obéir à une mission divine. Décider la mort d’un être, c’est Néron incendiant Rome. Le pouvoir absolu. Le plaisir absolu.
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Vidéo de Maud Tabachnik
Claustrations de Salvatore Minni aux éditions Phénix Noir https://www.lagriffenoire.com/1100293-romans-claustrations.html • Code 93 de Olivier Norek aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=21264&id_rubrique=25 • La chambre des morts de Franck Thilliez aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=21416&id_rubrique=20 • le Cinquième Jour de Maud Tabachnik aux éditions Livre de Poche https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=15281&id_rubrique=20 • • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com • Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=newsletter • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel • • • #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #conseillecture #editionsphenixnoir #editionspocket #editionslivredepoche
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