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Orion (romance) tome 2 sur 2
EAN : 9782755646849
340 pages
Hugo Publishing (07/02/2019)
4.14/5   70 notes
Résumé :
" SURTOUT NE LACHE PAS MA MAIN, LEO... " Entre Orion Atlay, chorégraphe réputé pour son irrévérence, et Leo Kats, talentueuse première danseuse de l'Opéra de Sydney, ce fut une collision, un intense pas de deux entre ténèbres et lumière. Un nouveau ballet est né : Perséphone consacrera l'envol de la jeune artiste et achèvera en apothéose l'?uvre du chorégraphe français. Désormais libre et amoureuse, Leo part avec Orion en résidence artistique à Tokyo. L'antre de Hir... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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Après avoir eu un énorme coup de coeur pour le premier tome, j'étais vraiment curieuse et impatiente de connaître la suite des aventures du duo que forment Leo et Orion. Surtout que la fin du tome 1 nous laissait sans voix.
J'ai imaginé mille et un scénarios, du plus lumineux au plus sombre, ne sachant pas réellement lequel m'aurait le plus convaincu et convenu.

L'histoire reprend là où le rideau s'est baissé. Orion emmène Leo à Tokyo voir Neruji, ce japonais si mystérieux et dérangé qui règne en maître de la danse sur l'île. Il mélange le classique et le buto, rendant son art singulier.
Seulement, Orion garde en cap sa promesse, ou plutôt ses promesses.. Lorsque Leo réalise qu'il n'a pas changé ses plans, elle décide de prendre le large, de s'éloigner de son Hadès qui va finir par la tuer elle aussi.

J'ai été complètement happée par cette lecture. J'en ressors bouleversée, chamboulée, changée.
« Les étoiles ne meurent jamais » est encore meilleur que « Ainsi soient les étoiles ».
La descente aux enfers se fait, nous donnons la main à Orion et à Leo pour les aider à retrouver la lumière. La tâche est difficile.

Alors que le premier opus se concentre sur Leo, sur ce qu'elle est, mais aussi sur la mise en place de l'intrigue, le second tome est quant à lui une ode à Orion, au duo qu'il forme avec Leo.
Nous plongeons dans les ténèbres du chorégraphe, apprenons à connaitre ses doutes, ses peurs, ses moyens pour soulager ses douleurs. La pression est forte, il n'arrive plus à respirer dans ce monde qui l'étouffe. Sa décision était prise, sauf que Leo est venue tout bouleverser. Elle est son phare qui le guide en pleine tempête, la bouffée d'air qui l'empêche de sombrer. Il essaie de résister à l'appel de la sirène, mais le phénix s'envole et embrase tout sur son passage.
Après avoir rendu sa liberté à Leo, Orion est persuadé qu'il trouvera la sienne dans la mort.

« Les étoiles ne meurent jamais » déborde de sentiments, de sensations. On ressent une pléiade d'émotions du début à la fin du livre. Il est impossible de rester indifférent à cette histoire, à ce couple, à cette tragédie.
Tout au long de son récit, Battista TARANTINI joue double. Cette dualité se retrouve dans tous les aspects de son histoire : ombre/lumière, vie/mort, enfermé/libre, homme/femme, douleur/plaisir, beau/laid, … C'est dans cet aspect là qu'elle arrive vraiment à toucher notre coeur. Il est rare que je sois autant retournée par une histoire. J'ai eu l'impression d'être dans des montagnes russes, de plonger et remonter au fil des chapitres, au fil des émotions que j'ai ressenties.

La plume de l'auteur aide encore plus à entrer dans l'ambiance très particulière d'« Orion ». Son style d'écriture est vraiment différent de son précédent livre, « Heroes ». Plus simple, plus tranché, plus brut. A chaque phrase nous avons l'impression d'entendre le « Pam pam » des chaussons de danse sur le parquet. le rythme est saccadé, intense, autant que nos respirations.

Que dire également des nombreux paysages de ce tome ?
J'ai été complètement séduite par l'antre de Neruji, ce personnage si mystérieux. J'ai vraiment eu l'impression de voyager dans tous les lieux que l'auteur a décrit, j'ai réellement été dépaysée.

Le casting est aussi parfait. On retrouve des anciens personnages, certains restent identiques, d'autres se transforment. Claudia m'a un peu touchée. Sans compter les nouveaux qui entrent dans la danse. Alexandra est parfaite dans son rôle de sorcière.

Que dire de la fin ?
Dès le premier tome, j'avais énormément de scénarios en tête. D'autres sont venus se greffer pendant ma lecture des « Étoiles ne meurent jamais ». Sans compter nos discussions endiablées avec Audrey. On est parties très loin, on avait peur.
Certaines choses se sont réalisées, d'autres non. Alors oui, le final est rapide, comme un baissé de rideau à la fin d'une représentation, mais comme je disais : quand on aime, le temps passe rapidement.
En tout cas jusqu'au bout l'auteur aura réussi à me tenir en haleine et à me faire perdre la tête.


En conclusion, « Orion, tome 2 : Les étoiles ne meurent jamais » est une véritable réussite. Battista TARANTINI est parvenu à surpasser son premier opus en nous plongeant dans un véritable tourbillon d'émotions. Elle sort complètement de sa zone de confort avec cette histoire atypique, mais que c'est brillant !
C'est beau, c'est laid, c'est tendre, c'est tout à la fois. Orion se dévoile, Leo se révèle.
Merci pour cette histoire qui m'a retournée, m'a émue en me mettant les larmes aux yeux, n'a pas arrêté de faire battre mon coeur de plus en plus vite et de faire tourner mes méninges.

La dernière représentation est à portée de main, ne la loupez pas.
Lien : https://lectrice-lambda.blog..
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La chronique qui va suivre concerne un deuxième tome, alors, pour éviter tout risque de spoil, je vous invite à cliquer sur ce lien, qui vous mènera directement à mon avis sur l'opus précédent. Maintenant, si vous le voulez bien, nous allons passer au sujet. Comme vous le savez sans doute, j'ai eu un presque coup de coeur pour Orion : ainsi soient les étoiles, et six mois après (même un petit peu plus), à l'heure où je rédige ces quelques mots, je ne m'en suis toujours pas remise. Ce qui m'a, en toute logique, amenée à avoir de fortes attentes. Ont-elles été comblées ? Vous le saurez bien assez tôt..

L'histoire reprend directement après les évènements qui se sont déroulés à la fin du premier volume et nous retrouvons nos deux héros alors qu'ils viennent tout juste de quitter l'Australie pour aller en direction du pays du soleil levant. Et plus précisément à Tokyo où ils vont rejoindre Hiro Neruji — maître de ballet japonais qui pratique le butō — dans sa résidence artistique, et sa compagne Georgia Vallis, brillante première danseuse du Royal Ballet de Londres. Orion les connaît personnellement et il a décidé de leur présenter Leonie afin qu'elle se dépasse une nouvelle fois. Ses funestes projets n'ont pas changé, il veut toujours mettre fin à ses jours à cause de sa maladie qui ne cesse d'empirer et de le faire souffrir, et il veut absolument qu'elle prenne son envol seule avant d'atteindre le point de non-retour. Ce qu'elle refuse catégoriquement, puisqu'elle ne veut pas (et ne compte pas) le perdre. À cette situation aussi compliquée que dramatique va s'ajouter une révélation pour le moins particulière. La jeune femme, qui ne pourra pas en supporter plus, décidera de tout arrêter.. alors qu'elle est éperdument amoureuse de celui qui l'a faite renaître. Dès lors, leur duo, qui semblait invincible comme fragile, va voler en éclats. Pourront-ils seulement se retrouver ? Et l'amour sera-t-il capable de les sauver ?

Encore une fois, les héros sont incroyables. Leonie — ici appelée « Leo the Kats » par une certaine personne, j'adore — n'est plus la même qu'auparavant. Elle a changé et s'est affirmée : elle est plus libérée, plus sûre d'elle. À présent, elle sait ce qu'elle veut. Pourtant, plus les pages défilaient et plus on ressentait sa peine, sa tristesse, sa peur, son angoisse et sa détresse. Elle aime un homme qui est fatigué de se battre contre un mal qui le ronge et qui, surtout, a décidé d'en finir. Comment peut-on se résoudre à dire adieu à celui qui compte le plus pour nous ? Mais rien n'est encore perdu et celle qui était encore un petit lionceau dans le tome précédent va sortir les crocs et faire tout ce qui est en son pouvoir pour qu'il change d'avis. Orion, en ce qui le concerne, est celui qui m'a le plus touchée. Les étoiles ne meurent jamais lui est dédié et ici, de la même manière qu'avant, il m'en a fait voir de toutes les couleurs. Seule différence : son côté mystérieux est balayé et il se dévoile petit à petit. On en apprend plus sur lui, sur son passé, sur son entourage, et c'était tellement intéressant. On sait qu'il déteste être / se montrer vulnérable et qu'il désire sombrer seul, mais ce n'est pas tout. Il est plus humain, plus sensible, plus fragile, plus faible.. et en même temps, il est toujours aussi fort, déterminé, complexe, inaccessible et implacable. Il n'a qu'un but en tête et rien ne pourra l'en détourner. Pas même celle qui fait vibrer son coeur meurtri et qui l'attend dans la lumière. Son compte à rebours était d'ailleurs un crève-coeur.. À ce tandem s'ajoutent bien d'autres personnages parmi lesquels Ruben, le fameux. le peu que l'on voit de lui m'a donné envie d'en savoir plus. Dommage que l'histoire s'arrête ici, je ne suis que frustration.

Ça me tue de dire ce qui va suivre mais c'est ce que je pense alors préparez-vous : à mon humble sens, ce deuxième tome n'est pas à la hauteur du premier. Certes le sujet est fort, malheureusement, je l'ai trouvé moins intense. Alors oui j'ai vibré, oui j'ai ressenti de puissantes émotions, néanmoins, je m'attendais à quelque chose de différent. Quant à la fin.. quelle déception. D'un côté c'est prévisible puisque je l'ai vue venir à des kilomètres, d'un autre j'espérais secrètement que l'autrice réserverait un autre sort à ses protagonistes. Mais dans tous les cas, je reste satisfaite de ma lecture. Dorénavant, Battista Tarantini est une valeur sûre pour moi. Il ne me reste plus qu'à découvrir le reste de son catalogue.

Un récit sombre, un univers qui nous berce comme il nous bouscule, une plume poétique et addictive, des personnages qui chambouleront le lecteur à tout jamais, une duologie qui ne ressemble à aucune autre, une relation dévorante et passionnelle.. L'autrice ne se contente pas de nous présenter une simple romance autour de la danse, non non, elle va au-delà de tout ce que l'on connaît déjà. Vous souhaitiez découvrir cette histoire mais vous hésitiez ? Ce n'est plus la peine. Foncez, vous ne vous en remettrez pas.
Lien : http://madameratou.com/orion..
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Voilà un petit moment (bon ok quelques mois que j'ai lu Orion #2, il était temps de me mettre à jour dans mes chroniques) Attention risque de spoiler sur le tome 1

Tic Tac Tic Tac Tic Tac

Voilà ce qui a résonné dans ma tête tout au long de ma lecture.

Si j'ai eu quelque peu de mal à me mettre dans l'histoire au début du tome 1 [Ainsi soit les étoiles] la fin m'avait « réconcilié » avec l'histoire, j'ai eu la boule au ventre de savoir ce que Battista nous réservait, j'avais alors mille et un scénarios pour l'histoire de Léo & Orion. du plus sombre au plus lumineux. Je savais cependant ce que je voulais comme fin, et j'ai croisé, croisé les doigts tout du long, surtout que le temps passait à toute vitesse et que je ne voyais pas vraiment ce qu'Orion choisirait

Le compte à rebours est donc lancé… Toujours ce Tic Tac qui résonne en moi.

L'histoire reprend là où on a laissé nos deux protagonistes, Orion emmène Léo à Tokyo dans l'antre de Neruji. Mais si Léo espère toujours, Orion, lui n'a pas changé ses plans, il est décidé et rien ne le fera revenir sur ses décisions. Ce qui pousse Léo à lui fuir et faire sa vie loin de lui… de Tokyo à Barcelone, puis la grosse Pomme, Paris et de retour a Sydney là où tout à commencer, j'ai voyagé, j'ai dansé (du moins j'ai essayé), j'ai espéré, j'ai crié et j'ai aimé. du plus profond de mon être.

Un second tome beaucoup plus sombre que le premier, le lecteur est sur les charbons ardents avec cette histoire. Si dans le premier tome nous avions plus les yeux tournés vers Léo, dans ce second opus, nos yeux sont rivés sur Orion. Vous vous souvenez de ce chorégraphe légèrement odieux ? Et bien en fait, il est tout sauf ce qui laisse paraître dans le premier tome. Bon il est toujours odieux, mais c'est comme ça qu'on l'aime, et que l'on apprend à connaitre un autre homme. Avec ses doutes, ses peurs. On plonge tête la première dans ses ténèbres, sa vie au quotidien face à la douleur, il veut en finir au plus vite. Il avait un plan en tête, il voulait s'y tenir. C'était simple pourtant, il devait juste trouver sa muse pour son dernier ballet, mais il a fallu que Léo vienne tout foutre en l'air. Elle est sa lumière en pleine tempête. Tellement persuadé qu'il trouvera la paix avec lui-même dans l'après, il ne se rend pas compte du monde qui l'entour et qui tient à lui.

Tout du long et ce dès le premier tome on est face à des opposés qui font battre nos coeurs, on est face à la vie, mais aussi face à la mort, face à la noirceur, mais aussi la lumière, vous voyez ce que je veux dire ? Et c'est sur ces opposés que Battista joue tout au long de l'intrigue. Ce qui rajoute autant de mystère. C'est très compliqué de décrypter, il faut vraiment aller au bout de l'histoire pour comprendre par quoi passent nos personnages. La vie n'est pas un long fleuve tranquille, et, si on espère que la danse pourra les sauver, par moment je doutais fortement. Orion est tellement compliqué, et surtout tellement décider, qu'on se dit que rien et personne ne pourra le faire revenir sur la promesse qu'il s'est fait à lui-même.

Et ce compte à rebours, toujours aussi présent, aussi puissant et oppressant…

J'ai été touché en plein coeur par ce second tome, j'ai ressenti énormément d'émotions, moi qui n'aime pas les manèges à sensations fortes, c'est pire que le grand huit. Il a une myriade d'émotions de plus en plus fortes au fils des pages qui se tournent.

Comme je le disais dans ma chronique de [Ainsi soit les étoiles] ça a été un plaisir de découvrir cette facette de la plume de Battista, et j'espère la revoir dans ce genre de registre avec ce style d'écriture, c'est toujours autant un plaisir de découvrir de nouveaux aspects de nos auteures chouchou.

Si j'ai eu quelques doutes au début du tome un car j'ai été perdu avec les termes sur la danse, j'ai appris, je me suis laissée guider par les pas de danse sur le parquet, mais aussi par les différents actes lors des représentations. Et je dois dire que Perséphone et Hadès m'ont marqué à tout jamais, car on ne ressort pas indemne d'une telle histoire.

Battista n'a pas à rougir, elle a réussi le pari haut la main, son second tome est à la hauteur de mes espérances, avec une fin comme je souhaitais, je n'en attendais pas moins d'elle. Elle a su, comme à chaque fois me happer avec ce roman qui est un tourbillon d'émotions. Léo et Orion seront à tout jamais dans mon coeur, et dans mon esprit. J'ai été ému devant ces deux personnages remplis de complexités et de noirceurs. Mais heureusement, la lumière n'est jamais très loin.

« SURTOUT NE LACHE PAS MA MAIN, LEO… »
Lien : https://auxrevesdesmots.com/..
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UN SECOND OPUS SOMBRE ET HYPNOTIQUE.
Battista Tarantini nous offre un second opus oppressant, sombre et hypnotique. J'avais hâte d'accompagner Leo & Orion dans leur ballet des enfers.

Cette saga m'a vraiment plu dans son ensemble, j'ai aimé être déroutée et poussée au-delà de ma zone de confort.

Ce second opus se déroule de la même manière que le premier, c'est un ballet en trois actes qui ne vous laissera pas insensibles.

DES PERSONNAGES QUI NE CESSENT DE REPOUSSER LES LIMITES !
Leo Kats s'est transformée, peu à peu, en Leonie. Elle est devenue la créature d'Orion Atlay, allant toujours plus loin pour interpréter le rôle qu'il a créé spécialement pour elle. Elle sera Perséphone et lui, Hadès ! le ton est donné, le compte à rebours lancé ! Tic tac, tic tac !

Nos deux héros sont toujours aussi insaisissables, Leo atteint un tel degré de perfection dans cette suite, elle s'envole et se donne, corps et âme. Leo n'est plus aussi lisse, elle est pleine de fêlure, cette relation qu'elle vit avec Orion la brise un peu plus pour l'emmener toujours plus loin. Elle ne cesse de prendre de la hauteur, mais qu'en sera-t-il de la chute ? Leonie est un diamant brut, perfectible et pourtant éblouissant. Je l'ai davantage aimé dans ce second opus car elle avait gagné en maturité et en détermination. Elle est humaine et faillible mais elle assume ces traits de caractère.

Orion Atlay… Il m'en aura fait voir de toutes les couleurs ce héros. Sa folie s'accentue, son personnage est telle une ombre, une étoile qui semble s'éteindre malgré le feu qui l'anime. Orion est un héros qui m'a fasciné, imparfait, fou et insaisissable. Orion m'a fait mal, j'ai été souvent déroutée par son aura, par sa façon de vivre. Dans ce second tome, nos héros vont encore affronter l'enfer, dans un ballet de la dernière chance. Orion est complexe et indéfinissable, et même si je n'ai pas du tout craqué pour lui, je l'ai trouvé très intéressant mais trop imprévisible. C'est en même temps une qualité, mais j'ai été mal à l'aise par certains de ses choix et de ses actes dans cette suite. Même si cela correspondait totalement à son personnage, il y a des choses que je n'ai pas totalement cautionnées.

UN SCÉNARIO SINGULIER, CAPTIVANT ET HORS NORME.
Battista Tarantini nous a offert un ballet des plus captivant. Je me suis perdue durant cette lecture, j'ai baissé les armes et je me suis laissée manipuler. Cela a été douloureux, violent et singulier.

Cette saga est vraiment hors norme, l'univers y est décrit avec beaucoup de poésie, c'est lyrique et hypnotique. J'ai vécu cette suite avec toute mon âme, je n'en suis pas ressortie indemne, j'ai grincé des dents, j'ai été éblouie par de nombreuses scènes. Malgré tout, j'ai ressenti beaucoup de mal être en lisant ce livre, et ce n'était pas forcément le bon moment pour ne pas me laisser engloutir par les enfers de nos héros. Ce malaise, je l'ai mal vécu, j'ai terminé le roman avec un gros poids sur le coeur, et ce fut difficile !

La romance est elle aussi tout à fait singulière. Elle ne rentre dans aucune case, elle existe au-delà de toute l'imperfection de nos héros. L'amour y est pur et entaché par la personnalité d'Orion. Ce fut vivifiant et en même temps terrifiant !

EN BREF :
Ce second opus n'est pas un coup de coeur, je me suis laissé engloutir par la noirceur de l'histoire, et ce profond mal être à un peu pris le dessus sur les autres émotions. J'ai aimé accompagner Leo & Orion au bout de leur histoire poétique en sachant que leur idylle aura marqué mon âme de lectrice. Une saga à découvrir son univers qui mêle ombre et lumières, pour ses personnages singuliers animés par la passion et leur folie, pour l'écriture de l'autrice qui a sa propre identité.
Lien : http://www.lmedml.fr/2019/02..
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Ayant était totalement éblouie, subjuguée, émue et transcendée par le premier volet de la dualogie Orion proposé par Battista Tarantini il va sans dire qu'il me tardait de retrouver Orion et Léonie dans le second et ultime volet de leur chorégraphie aussi intime qu'hypnotisante. Et cette suite c'est bien entendu révélé largement à la hauteur du premier tome.

Après un début de relation plus qu'orageux voici Orion et Léonie en route pour le Japon pour se concentrer exclusivement sur la chorégraphie qu'ils créent ensemble. le début d'un voyage physique, spirituel, émotionnel et créatif qui les mènera de Tokyo à Barcelone, de New-York à Paris et, espérons-le, de l'ombre à la lumière. Mais alors qu'en coulisses se joue un terrible pas de deux entre l'amour et la mort, la danse parviendra-t-elle une nouvelle fois à triompher de tout ?

La première force de ce roman comme dans le précédent c'est l'intensité dans laquelle il nous plonge. Intensité des sentiments avant tout puisque à nouveau Léonie et Orion jouent à se faire mal, l'un l'autre et à eux-mêmes aussi pour évacuer leurs ombres, pour les exorciser.

Ils sont d'ailleurs aidés dans cette tâche par de nombreux personnages secondaires aussi perfectibles et haïssables qu'eux, bien que fascinants ; à commencer par Neruji le maître de ballet japonais, mais aussi la douce Georgina, sa compagne, ou encore Ruben, l'ami de toujours et ancien amant d'Orion ; qui refusent le sort et prennent part au ballet de la vie et de la mort.

Une nouvelle fois donc on est plongé dans un tourbillon de sensation : douceur, tendresse, douleur, chagrin, colère, haine, amour, le tout se mélange et nous faire ressentir avec une puissance incroyable ce que vivent les personnages. Nous sommes donc à nouveau malmenés, tourmentés par ce roman qui n'accorde pas la moindre pause au lecteur dans la narration et dans le rythme infernal du compte à rebours imposé par Orion à lui-même, à Léonie et à nous par la même occasion.

Une nouvelle fois, Léonie et Orion s'aiment, se déchirent, se brutalisent pour mieux se sauver. Une nouvelle fois ils ne s'excusent pas d'être névrosés, perfectibles et donc humains et ne présentent pas leur relation comme quelque chose de romantique ou un exemple à suivre. Et le plus étonnant finalement c'est que ce sont les moments de tendresse, les moments les plus normaux, qui sont les plus douloureux pour les personnages comme pour le lecteur.

Mais la vraie force de ce roman c'est de maintenir dans le doute jusqu'à la toute fin. À quatre pages du mot fin, nous doutons encore du dénouement de l'histoire de Léonie et Orion. Mais c'est finalement pour mieux nous faire prendre conscience que, quel que soit le dénouement de ce ballet, nous serons comblés : le happy end satisferait nos coeurs tendres mais le sad end serait logique et totalement en adéquation avec toute l'histoire. Une nouvelle fois, Battista Tarantini réussi le pari de nous faire accepter l'inacceptable et de nous mettre le coeur et la tête à l'envers jusqu'à la fin.

Orion est l'un de ces romans rares qui ne se classe dans aucune catégorie, un de ces romans qui longtemps après leur lecture laissent une trace indélébile dans notre esprit et dont nous ressortons lessivés, courbaturés, brisés mais vivants, terriblement, douloureusement et magnifiquement en vie, prêts à affronter les ombres et la lumière. Et comme les applaudissements raisonnent encore longtemps après que le rideau soit tombé, Orion vous hantera bien après que vous l'ayez refermé.
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
— Les étoiles meurent, Ruben. Un jour ou l’autre.
— Parce que le temps qui passe les use ! Elles n’explosent pas en plein vol ! Elles meurent quand elles ont fini de brûler ! Et tu n’as pas fini de brûler !
— Tu as oublié quelque chose, Ruben… Les étoiles n’appartiennent à personne. Elles décident seules de leur destin.
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- Que sais-tu faire d'autre que danser, Leonie ?
La réponse est évidente. Elle me soulage puis me crucifie quand j'ose enfin révéler l'imprononçable.
- Aimer. Je t'aime, toi.
Orion ferme les yeux, il mord très fort sa lèvre inférieure. Il souffre aussi.
J'ajoute d'une toute petite voix :
- Sans avoir eu le temps de te montrer que tu pouvais vivre, que je pouvais t'aider à y parvenir. Sans avoir su si nous avions un avenir, toi et moi. Sans pouvoir...
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Je tombe à genoux sur le sol, j’y pose ma joue, j’y dépose mes bras et mes armes. Je voudrais m’endormir là pour toujours, figée dans cet état de grâce, plutôt que d’affronter la réalité.
J’inspire profondément, la lumière renaît dans mon cœur.
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Le but¨­ effraie parce qu¡¯il nous met face ¨¤ nos plus grandes ombres, ¨¤ cette part de nous parfois tr¨¨s laide qu¡¯on aurait aim¨¦ voir enfouie profond¨¦ment. Mais on ne peut pas faire semblant d¡¯ignorer nos ombres, n¡¯est-ce pas ?
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- Orion n'est pas Solor.
- Ce n'est pas la question !
Je martèle plus fort :
- Il n'est pas Albrecht, il n'est pas James. Orion est libre. Trop libre pour être enfermé. Orion est une étoile filante que personne ne réussira à saisir. Ni sur scène ni ailleurs, et ce malgré les apparences. Alexandra n'a plus du tout envie de faire la maligne. Ses yeux s'étrécissent, ses lèvres à la moue boudeuse se sont crispées ; son visage présente un autre masque. Le vrai.
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