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Anne Coldefy-Faucard (Traducteur)
EAN : 9782290341025
88 pages
Librio (01/06/2004)
3.33/5   29 notes
Résumé :
Nadia n'aime pas la luge et pourtant, chaque fois qu'elle descend les pentes enneigées avec le même jeune homme, elle entend cette phrase " je t'aime ". Est-ce le vent ou le garçon qui lui fait cette déclaration ? Une belle dame se baigne dans l'eau, mais ses vêtements sont volés. Un musicien propose de la cacher dans l'étui de sa contrebasse. Un contrôleur de train peu scrupuleux va se faire condamner par les passagers pour avoir trop bien fait son travail. Neuf hi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Anton Tchekov nous plonge dans la vie quotidienne en Russie à la fin du dix-neuvième siècle.
Le recueil conte neuf histoires mettant en scène des personnages surprenants, très décalés, souvent cocasses, allant même jusqu'au fantastique avec " le miroir déformant".
Dans ce conte, la dame lourdaude et laide comme l'affirme son mari le narrateur, devient très belle en contemplant son image dans le miroir. Il tombera donc amoureux de cette image et non de la réalité.
Un fait amusant se produit dans la nouvelle "Le roman d'une contrebasse". Tchekov s'adresse directement à son lecteur. Cela rend le récit très vivant. Original comme style !
C'est une lecture étonnante mais je regrette les chutes trop rapides à mon goût.
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Tchekhov, connu comme un des plus grands dramaturges de tous les temps, a su mettre en scène, dans ces nouvelles écrites en 1826, des personnages pour rire et pour sourire, et ces personnages restent aujourd'hui encore étonnamment authentiques.

Au cours de neuf histoires espiègles, romantiques ou plus dramatiques, vous rencontrez des personnes cocasses, inspirées de la vie quotidienne en Russie à la fin du XIXe siècle. La grâce, la drôlerie et la mélancolie sont habilement mêlées. Et quelle tendresse et quelle complicité entre toutes ces relations humaines ! Miroir fidèle d'une société en devenir, fascinante exploration de l'âme humaine, ces petits contes (90 pages) sont autant de grands épisodes de l'histoire des hommes.
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Il est toujours agréable de lire des classiques et là je me suis dépaysée avec un livre russe. Autre temps, autre pays, autres moeurs. J'ai bien aimé ce recueil de nouvelles, dans l'ensemble, mais ne suis cependant pas totalement tombée sous le charme de la narration. Un recueil agréable sans plus. Un auteur que je veux pourtant plus amplement découvrir au travers de ses romans.
Lien : http://araucaria20six.fr/
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La dernière nouvelle du recueil, la Maison de la mezzanine, est ma préférée. Un début d'idylle, l'été, dans une campagne bucolique, doublée d'un débat moral entre deux personnages que tout oppose. Ces deux personnages cultivent des visions sociales antinomiques : tous les deux se penchent sur le sort des paysans démunis, mais l'un s'engage pour une démarche pragmatique et l'autre caresse un idéal utopique-radical du partage du travail – mais c'est peut-être simplement une pose pour justifier son oisiveté.
Cette nouvelle me rappelle que le débat moral, c'était également l'affaire de Tolstoï et Dostoïevski.
En revanche, Histoire de rire, qui ouvre le recueil : légère, brève et romantique, comme une valse de Chopin. Sur l'ensemble, des nouvelles très dissemblables, pour nous faire rire, réfléchir, vibrer.
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Il me faut avouer que ce recueil de nouvelles ne m'a pas vraiment transporté... Des histoires banales, pour une écriture qui à mon sens reste un peu trop simpliste (même s'il est vrais qu'il ne s'agit que d'une traduction et qu'en conséquence il est possible que ce soit celle-ci qui soit de mauvaise facture...). Je ne dirai pas que ces nouvelles n'apportent aucun plaisir à la lecture, mais seulement qu'elles restent trop prosaïques à mon goût et ne cherchent pas à aller assez en profondeur pour explorer les aléas du coeur humain, ce que se proposait pourtant de faire ici Tchekhov.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
[...] - Vous savez quoi ? dit-elle sans me regarder.
- Non ?
- Si on refaisait ... une descente.
Nous reprenons l'escalier jusqu'au sommet de la colline. De nouveau j'installe Nadienka, pâle et tremblante, sur la luge, de nouveau nous volons vers le terrifiant abîme, de nouveau le vent hurle et crissent les patins du traîneau, de nouveau, à l'instant le plus tumultueux et le plus bruyant de la course, je dis à mi-voix :
- Je vous aime, Nadienka !
Quand la luge s’arrête, Nadienka embrasse du regard la colline que nous venons de dévaler, puis elle scrute longuement mon visage, écoute attentivement ma voix indifférente et neutre, et toute, toute sa silhouette menue - même son manchon, son capuchon - semble exprimer un embarras extrême. On lit sur son visage :
"Que se passe-t-il ? Qui a prononcé ces mots ? Est-ce lui ou ai-je seulement cru les entendre ?"
Cette incertitude l'inquiète, met sa patience à rude épreuve. La pauvre enfant ne répond pas à mes questions, elle se renfrogne, elle va fondre en larmes.
- Ne devrions-nous pas rentrer ? lui dis-je.
- C'est que je ... j'aime ces descentes en luge, répond-elle, rougissante. Ne pourrions-nous recommencer encore une fois ? [...]
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A présent, lecteur, tandis que mon héros se désole sous son pont, abandonnons-le un instant pour nous tourner vers la jeune fille qui pêchait à la ligne. Qu'est-ce qu'elle est devenue?
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Nous entrâmes, ma femme et moi, dans le salon qui sentait l'humidité et le moisi. Dès que nous éclairâmes les murs qui n'avaient pas vu la lumière de tout un siècle, ce fut le sauve-qui-peut pour des millions de souris et de rats. Lorsque nous refermâmes la porte derrière nous, il y eut un courant d'air qui vint nous frapper aux narines et fit frémir des papiers entassés dans les coins. La lumière y tomba et nous découvrîmes des caractères anciens et des enluminures du Moyen Age. Les portraits de mes ancêtres tapissaient les murs verdis par le temps. Ils avaient le regard hautain, sévère, comme s'ils voulaient me dire :
"Il faudrait te donner le fouet, mon cher!"
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Nadia n'aime pas la luge et pourtant, chaque fois qu'elle descend les pentes enneigées avec le même ,jeune homme, elle entend cette phrase :"je t'aime" Est-ce le vent ou le garçon qui fait sa déclaration ?
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Comment ma femme, lourdaude et laide, pouvait-elle paraître aussi belle dans le miroir? Comment?
Tout simplement, le miroir déformait en tous sens le visage disgracieux de ma femme, et ses traits, ainsi chamboulés, donnaient par hasard quelque chose de beau. Moins plus moins égale plus.
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Videos de Anton Tchekhov (48) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Anton Tchekhov
Benoît Jacquot avait réuni Isabelle Huppert et Fabrice Luchini pour un long métrage de fiction, Pas de scandale, en 1998. le cinéaste les a retrouvés au Festival d'Avignon, en juillet 2021, mais séparément cette fois, pour les besoins de son nouveau film, Par coeurs. Un documentaire passionnant sur le travail d'une comédienne et d'un comédien tous deux hors normes, suivis la veille et le jour de la première représentation de leur spectacle respectif : La Cerisaie, de Tchekhov, monté par Tiago Rodrigues dans la vaste cour d'honneur du palais des Papes, pour elle ; un seul-en-scène autour de Nietzsche dans le cadre plus intimiste de l'Hôtel Calvet, pour lui . Avec un scoop : Isabelle Huppert, la perfection faite actrice, est capable de « bugs » comme tout le monde - à savoir, buter inexorablement sur une longue réplique de sa pièce il est vrai assez complexe à mémoriser !
Par coeurs sortira en salles le 28 décembre 2022. En attendant, découvrez sa bande-annonce en exclusivité sur Telerama.fr. le film sera par ailleurs présenté en avant-première à Paris au cinéma L'Arlequin lors d'une séance spéciale le lundi 12 décembre à 20h15. La projection sera suivie d'une rencontre avec Isabelle Huppert, Fabrice Luchini et Benoît Jacquot animée par Fabienne Pascaud, directrice de la rédaction de Télérama - les places sont en vente ici : http://dulaccinemas.com/cinema/2625/l-arlequin/article/138713/avant-premiere-par-coeurs-en-presence-de-benoit-jacquot-isabelle-huppert-et-fabrice-luchini
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Je m'appelle .............?..........." je suis un jeune homme de dix-sept ans, laid, maladif et timide", je passe mes étés dans la "maison de campagne des Choumikhine", et je m'y ennuie.

Nikita
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