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Paul Teyssier (II) (Éditeur scientifique)
EAN : 9782906462427
124 pages
Editions Chandeigne (31/01/1998)
3.33/5   3 notes
Résumé :
Après l'arrivée de Christophe Colomb en Amérique (1492), le voyage de Vasco de Gama aux Indes par le cap de Bonne-Espérance (1497-1499) est l'un des événements majeurs de l'époque des Grandes Découvertes. Il se trouve que l'on possède une relation du voyage de Vasco de Gama écrite par un homme qui y a personnellement participé, mais dont le nom n'est pas mentionné. L'identification de ce rédacteur anonyme avec un certain Alvaro Velho n'est pas certaine. Mais qu'im... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
La page de titre est trompeuse ; Vasco de Gama n'est pas l'auteur de cette relation de son premier voyage. Comme nous l'apprend Paul Teyssier dans la présentation, son rédacteur est un marin anonyme de cette grande aventure ; des hypothèses fragiles existent au sujet de son nom mais elles pointent des personnages sur lesquels les annales de l'histoire sont quasi-muettes.
Cet anonymat n'enlève rien à la saveur de ce récit encore moins à son importance puisqu'il s'agit du premier voyage maritime vers les Indes (les vraies) par le cap de Bonne Espérance – dix ans après le premier passage du cap par Bartolomé Diaz (1488) et surtout quelques années après l'exploit de Colomb qui atteignit l'Amérique en croyant trouver l'Inde.
La bévue – bien excusable - de Colomb trouve son pendant dans celle – tout aussi excusable - du capitaine-major Vasco de Gama. Les chrétiens d'occident avaient entendu parler l'existence en Inde de chrétiens évangélisés par Saint Thomas; cette opinion était si bien établie dans les esprits que – dans leur ignorance des religions hindoues – les marins portugais étaient persuadés rencontrer un chrétien en tout individu qui n'était pas mahométan (de ceux-ci, ils en rencontrèrent beaucoup – des marins de l'équipage étaient arabisants, ils eurent même la surprise de rencontrer un tunisien qui comprenait le portugais).
C'est ainsi que le capitaine-major s'en fut faire une petite prière dans un temple (probablement) dédié à Kâli qu'il avait pris pour une église – qui leur paru certes un peu bizarre (voir la citation que j'ai dépouillée des intéressantes notes de bas de page du Paul Teyssier pour préserver toute la saveur de l'extrait).
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ils nous conduisirent alors à une grande église, dans laquelle il y avait les choses suivantes:
D'abord le corps de l'église, qui a la grandeur d'un monastère, entièrement construit en pierre de taille, et recouvert de tuiles. A la porte principale il y avait un pilier d'airain haut comme un mât, et au sommet de ce pilier un oiseau qui ressemble à un coq, et une autre pilier de la hauteur d'un homme, et très gros. Et au milieu du corps de l'église est un clocher tout en pierres de taille, avec une porte assez large pour qu'un homme y puisse passer, et un escalier de pierre, par lequel on montait à notre porte, laquelle était d'airain. Et il y avait dedans une petite image dont ils disaient qu'elle était de Notre-Dame. Et devant la porte principale de l'église, le long du mur, étaient sept petites cloches. Là le capitaine-major fit oraison, et nous tous avec lui.
Nous ne sommes pas entrés dans cette chapelle, car selon leur coutume seuls y entrent certains hommes qui font le service des églises, qu'ils appellent quafes. Ces quafes portent des cordons qu'ils jettent par dessus leur épaule (il s'agit de l'épaule gauche) et qu'ils font passer sous leur bras droit, comme l'étole des diacres. Ils nous ont jeté de l'eau bénite. Ils donnent une argile blanche que les chrétiens de ce pays ont coutume de se mettre sur le front, sur la poitrine, autour du cou et sur le gras des bras. Ils firent toute cette cérémonie pour le capitaine, et ils lui donnèrent de cette argile pour qu'il s'en mette. Le capitaine la pris et la donna à garder, donnant à entendre qu'il la mettrait plus tard.
Beaucoup, beaucoup d'autres saints étaient peints sur les murs de l'église, et ils portaient des diadèmes. Ces peintures étaient de diverses façons, car leurs dents étaient si grandes qu'elles sortaient de la bouche de la longueur d'un pouce, et chaque saint avait quatre ou cinq bras.
Au bas de cette église il y avait un grand bassin, construit en pierre de taille comme beaucoup d'autre que nous avions vus en chemin.
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