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EAN : 9782100852512
240 pages
Dunod (13/09/2023)
3.61/5   22 notes
Résumé :
Italie 1943. Des personnes de bonne volonté disent « non » à la barbarie nazi-fasciste des persécutions raciales et des déportations. Parmi elles, Gino Bartali, un célèbre cycliste, refuse cette compromission au nom de ses idéaux et de sa foi catholique.
Alberto Toscano nous fait partager l’incroyable destin de ce grand sportif, et revivre les moments dramatiques de l’Italie et de l’Europe au XXe siècle. Bartali a été à la fois un homme merveilleusement simpl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Si vous êtes féru de cyclisme, le nom de Gino Bartali ne vous est pas inconnu.
Si vous ne l'êtes pas, ce n'est pas grave.
En ce qui me concerne, le seul vélo qui m'intéresse est le mien, qui me permet de faire mes trajets quotidiens et quelques balades à l'occasion. Soyez donc rassurés : pas besoin d'être spécialiste pour apprécier ce livre mêlant sport et Histoire.
Plus précisément, comme l'indique le titre, Un vélo contre la barbarie nazie raconte l'activité de résistance du cycliste italien Gino Bartali lors de la seconde guerre mondiale.
L'ouvrage n'a pas de qualité littéraire mais son intérêt réside dans son contenu.
J'ai découvert Gino Bartali, que je ne connaissais absolument pas. Et ce fut une belle découverte, d'un homme simple, attachant et éminemment bon.
L'auteur le présente ainsi : "Un homme simple et courageux, qui n'est pas allé au-delà de l'école primaire, mais qui, toujours, ne fut guidé que par le respect de ses valeurs, par sa sagesse et sa volonté."
À une époque où le mot "valeur" est tant galvaudé, où ceux qui clament haut et fort "défendre" leurs valeurs sont ceux qui en ont le moins, ça fait un bien fou de rencontrer un homme tel que Gino Bartali. Un homme qui avait des principes, des valeurs justement, et qui a mis ses actes au service de ses convictions, en toute discrétion. Un héros, un vrai.
Gino Bartali a vécu intensément sa passion du cyclisme. Avec droiture et sans compromission.
Il avait une conception noble de son sport, refusant toujours toute forme de dopage, ne devant ses résultats qu'à son talent et un entraînement intense.
Et quels résultats ! Entre 1931 et 1954, deux Tours de France, trois Giro (Tour d'Italie), quatre Milan-Sanremo... en tout, 184 victoires !
Lorsque Mussolini arrive au pouvoir, alors que tant d'autres sportifs soutiennent ouvertement le régime fasciste (souvent plus par intérêt que par conviction), Gino Bartali résiste. Malgré les pressions, il refuse de faire le "saluto romano" à l'arrivée de ses courses, lui préférant le signe de la croix. Il refuse que le sport soit utilisé à des fins politiques. le sport doit rester le sport, et c'est tout.
Lors de l'occupation allemande, il va pourtant utiliser son sport à des fins politiques. Mais d'une bien belle manière.
Gino Bartali va se servir de son immense notoriété pour circuler à travers l'Italie, tout en transportant des documents et des faux papiers qui permettent de sauver de nombreux Juifs.
L'idée est ingénieuse et en même temps osée : un champion cycliste a besoin de s'entraîner, d'avaler des kilomètres, ses déplacements ne sembleront donc pas suspects.
Et ça a fonctionné ! Il n'a jamais été inquiété, ni par les autorités italiennes, ni par l'occupant allemand ; il a même été salué à de nombreuses reprises tandis qu'il franchissait des barrages.
Inlassablement, Gino Bartali récupérait des photos d'identité (souvent dans des couvents dans lesquels des Juifs étaient cachés) qu'il apportait aux fabricants de faux papiers, puis revenait chercher les papiers lorsqu'ils étaient prêts, pour les donner à leurs nouveaux propriétaires, qui pouvaient ainsi circuler ou s'enfuir, et surtout, avoir la vie sauve.
Et notre champion italien a pris des risques, beaucoup de risques pour cela. On est loin de la bicyclette bleue ! On est dans la vraie vie. Chaque opération pouvait être la dernière. Il a pourtant continué, jusqu'à la fin.
J'ai écrit plus haut que Gino Bartali avait des valeurs, qu'il était un héros ; je pense que vous ne me désapprouverez pas.
Mais il y a encore "mieux". Tout ce qu'il a fait, Gino Bartali l'a fait dans la plus grande discrétion.
Qu'il n'ait rien dit à personne pendant la guerre, même pas à sa famille, peut se comprendre pour d'évidentes raisons de sécurité. Mais même après la guerre, il n'en n'a jamais rien dit. Il s'est seulement confié à sa femme et à ses fils, mais il n'a jamais voulu que ses actes soient révélés.
Après la mort de Gino Bartali, son fils aîné Andrea répondra à quelqu'un qui l'interrogeait sur les activités de son père, en citant ce que ce dernier lui avait confié : "Je veux qu'on se souvienne de moi pour mes performances sportives et pas comme un héros de guerre. Les héros, ce sont les autres, ceux qui ont souffert dans leur chair, dans leur âme, dans leur famille. Je me suis contenté de faire ce que je savais faire au mieux. Aller à bicyclette. le bien doit être accompli dans la discrétion. Si on le divulgue, il perd de sa valeur car c'est comme si on voulait tirer bénéfice de la souffrance d'autrui. Il y a des médailles qu'on accroche à son âme et qui compteront dans le royaume des Cieux, pas sur cette terre."
Resquiescat In Pace, Gino Bartali, vous êtes un homme merveilleux. Un homme à qui le mémorial de Yad Vashem a décerné le titre bien mérité de Juste parmi les nations.
Un immense merci à Babelio qui avec son opération Masse Critique m'a permis, une fois de plus, de faire une belle découverte. Et, naturellement, merci à l'éditeur Armand Colin, pour l'envoi de ce livre fort instructif et agrémenté de nombreuses photos d'époques.
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Tout cela s'est passé il y a plus de trois quarts de siècle et ces faits importants ne sont connus que depuis peu de temps, la faute au principal auteur d'un héroïsme qu'il refusait de mettre en valeur : Gino Bartali, « Juste parmi les nations » depuis… 2013.
Aussi, le livre signé Alberto Toscano, célèbre journaliste italien, vient à point préciser, contextualiser l'histoire d'un champion cycliste qui n'était connu que pour ses exploits et sa religiosité qui l'avait fait surnommer Gino le Pieux. Personnellement, je lui préférais celui qui fut son grand rival avant de devenir son ami : Fausto Coppi.
En préface, Marek Halter rappelle que 47 000 juifs vivaient en Italie, en 1930. Si 7 000 d'entre eux ont été déportés, que sont devenus les autres ? Par qui ont-ils été épargnés et sauvés ? Un vélo contre la barbarie nazie est là pour parler d' « un homme simple et courageux qui n'est pas allé au-delà de l'école primaire mais, toujours, ne fut guidé que par le respect de ses valeurs, par sa sagesse, et par sa volonté. » Cet homme, je l'ai déjà cité, il est de Florence, en Toscane et a vécu de 1914 jusqu'en 2000.
Je ne vais pas détailler les éléments historiques rappelés dans ce livre que j'ai pu lire grâce à Masse Critique essais de Babelio et aux éditions Armand Colin que je remercie. Il faut simplement rappeler que Gino Bartali, entre autres exploits cyclistes, réussit à remporter le Tour de France en 1938 et en… 1948 ! Entre temps, les ravages de la Seconde guerre mondiale avaient bouleversé le monde. le nazisme, en particulier, avait tenté, avec la complicité de partis fascistes, d'exterminer les Juifs dans tous les pays d'Europe tombés sous sa domination.
Dans l'Italie d'avant la guerre, l'extrême-droite, emmenée par Benito Mussolini, prend de plus en plus d'importance et s'apprête à conquérir le pouvoir car le roi Victor-Emmanuel II n'a pas la volonté de lui résister.
À Ponte a Ema, faubourg de Florence, Gino abandonne l'école primaire pour devenir mécano. En fait, il travaillait déjà pour pouvoir se payer un vélo. Il débute la compétition en 1931 et se fait vite remarquer. Dans la roue de Bartali, l'auteur retrace toute l'évolution politique et sociale de notre voisin italien, une histoire que je connaissais bien imparfaitement.
Lorsque l'occupant applique sa politique de déportation vers la mort, il trouve des statistiques toutes prêtes, élaborées avec un zèle incroyable par le parti fasciste au pouvoir. le pire est à venir mais un réseau humanitaire se met en place grâce à une entente entre les religions juive et catholique, et au réseau très dense de convents et de responsables religieux prenant tous les risques.
Alberto Toscano parle ainsi beaucoup religion catholique, oublie de rappeler que de nombreux criminels de guerre nazis ont réussi à échapper à la justice après la guerre grâce à d'autres responsables de l'église catholique mais je reste positif et reviens à Gino le Juste, celui qui réussit à transporter dans les tubes de son vélo, les faux-papiers indispensables aux Juifs pour échapper à la mort.
Le cardinal de Florence, Elia Dalla Costa, son ami, lui a demandé de devenir « un facteur de la liberté » et Gino a parcouru une quarantaine de fois la distance Florence – Assise (environ 200 km) mais aussi Florence – Gênes (230 km), par Lucques, jouant de sa célébrité pour passer les contrôles, même s'il a été arrêté fin juillet 1944 par une bande de collabos fascistes.
Dans ce livre, j'ai apprécié les quelques documents photos, particulièrement cette photo dédicacée offerte par Gino Bartali à Giorgio Goldenberg, le 16 juillet 1941, un enfant juif qu'il a caché dans sa cave avec sa famille et dont le témoignage a été crucial, à Yad Vashem, pour que le champion cycliste devienne « Juste parmi les nations. »
« Je veux qu'on se souvienne de moi pour mes performances sportives et pas comme un héros de guerre. Les héros, ce sont les autres, ceux qui ont souffert dans leur chair, dans leur âme, dans leur famille », disait Gino Bartali mais il fallait sortir ses actes héroïques de l'ombre dans un livre qui est une véritable leçon pour l'Europe actuelle où resurgissent des partis extrémistes prônant l'exclusion et le repli sur soi.

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Si l'histoire de Gino Bartali, ce pieux cycliste prodigieux qui risqua sa vie pour sauver des juifs durant la Seconde Guerre Mondiale, est aussi incroyable que réelle donc digne d'intérêt, l'on ne peut hélas pas en dire autant de la traduction de cet ouvrage.
Dans la langue de Dante, ce petit livre est probablement aussi bien écrit qu'il nous passionne par ses continuels aller-retour entre la petite histoire (celle de Gino) et la grande (celle de la Guerre et de l'Italie fasciste). Mais en français, il faut se forcer pour aller au bout tant les phrases sont mal agencées et tant la syntaxe est mal ajustée.
Bien dommage, car je suis que ce livre mérite une bonne traduction, et que l'histoire de Gino mérite d'être connue et racontée.
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Un livre bien écrit sur Gino Bartali et sa légende, un homme droit, pieux, et surtout un des plus grands cyclistes de tous les temps. Aujourd'hui encore il force l'admiration des jeunes cyclistes. On y découvre l'histoire de Gino mais aussi l'histoire de l'Italie fasciste à travers le vélo et la politique autour du cyclisme.
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Malgré une chronologie un peu dur à suivre parfois et le fait que ça ne soit entre le roman et les faits historiques ce roman permet de découvrir une histoire qui m’était inconnu de la seconde guerre mondiale. Entre sport et histoire c𠆞st une parfaite façon d𠆞n apprendre plus sur cette époque
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Les informations écrites sur les nouveaux papiers d'identité des Juifs doivent être fausses, vraisemblables, et surtout impossibles à vérifier. Les documents doivent avoir été théoriquement délivrés par l'administration publique d'une ville de l'Italie méridionale déjà libérée par les Anglo-Américains. Ainsi nazis et collabos ne pourront pas contrôler les données par un simple appel téléphonique. Les noms sur les nouveaux papiers ne doivent provoquer aucun soupçon. Le nom identifiable comme juif est italianisé en gardant une certaine assonance avec l'original, pour limiter le risque de confusion de la part de l'intéressé. Cette précaution est nécessaire surtout s'il s'agit d'un enfant, qui risque plus facilement de se tromper. Giorgio Goldenberg − l'enfant hébergé, selon les périodes, dans le monastère de Settignano et, à la fin de l'occupation allemande à Florence, dans la cave de Gino Bartali où se trouvaient déjà sa sœur et ses parents − reçoit un faux document sous le nom Giorgio Goldini. On peut imaginer combien de fois les adultes lui ont répété qu'il s'appelait désormais Goldini. De la même façon le nom Fankenthal est susceptible de se métamorphoser en Franchi. La famille Baruch s'appelle désormais Bartoli. Viterbi, nom de famille qui fait imaginer une connotation juive, devient Vitelli. Idem pour Finzi, qui devient Figuccia, pour Luzzatto, transformé en Luciani, et pour Majonica changé en Majorana. Quant à la famille Franckfurter, elle est désormais la famille Franchini.
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Voilà les enfants juifs des monastères d'Assise, de Settignano, de Lucques et de bien d'autres localités italiennes qui se mettent à apprendre par cœur, en italien et en latin, l'Ave Maria et le Pater Noster. Mieux on connaît les prières, plus on en connaît et plus on a des chances de se présenter un jour comme des « Aryens ». Comme cela a déjà été dit − mais ça vaut peut-être la peine de la rappeler −, le critère raciste des nazi-fascistes n'est pas religieux, mais « biologique » ; ils persécutent donc un « non-Aryen » même s'il s'est converti au christianisme. Pour eux, c'est la même chose : il est « biologiquement » juif et le reste même s'il croit en Jésus − qui d'ailleurs aurait dû lui aussi finir à Auschwitz selon les critères racistes de Hitler et de Mussolini : il était Juif et circoncis, nous dit l'Évangile. Une bonne connaissance des prières n'est pas une garantie absolue d'éviter la déportation. Mais elle peut certainement contribuer à l'éviter. Surtout si en plus on a de faux papiers avec un nom plus italien que la pizza Margherita.
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Pendant la première phase de l'invasion allemande se déroule l'épisode le plus atroce de la persécution antisémite en Italie : la rafle dans le quartier juif de Rome. Sur les lieux où les Juifs habitent depuis presque deux mille ans, et que les latins appelaient "place judéenne". Aujourd'hui, c'est l'endroit, entre le Portico d'Ottavia et la Synagogue, où on peut goûter la gastronomie typique des Juifs romains, à commencer par les célèbres "artichauts à la judéenne". Le "samedi noir" 16 octobre 1943, cette rafle est l'œuvre d'une unité de la Gestapo en collaboration avec des SS arrivés spécialement d'Allemagne, qui emmènent dans leurs camions 1 259 personnes. Suite à un contrôle sommaire des différentes situations, on compte 1 023 Juifs romains arrêtés ce jour-là et déportés à Auschwitz, plus un enfant né peu après l'arrestation de sa mère... On ne comptera que 16 survivants. Aucun des 200 enfants arrêtés et déportés au cours de cette rafle n'aura la vie sauve.
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Comme pour les couples De Gasperi−Togliatti et Don Camillo−Peppone, Gino et Fausto donnent parfois des démonstrations inattendues de solidarité réciproque. Une photo restera dans l'histoire italienne. Une photo prouvant que les rivaux peuvent parfois s'entendre. Une image autant emblématique que cryptique. On y voit Gino et Fausto se passer une gourde pendant une étape alpine du Tour de France 1952. On n'a pas envie de savoir qui des deux la passe à l'autre − en réalité, dans le cas de cette photo, c'est Gino qui la passe à Fausto, mais dans d'autres occasions ça a été l'inverse. Dans le cas d'une vraie nécessité, chacun des deux amis-ennemis pouvait aider l'autre ; quitte à profiter, dix minutes plus tard, de sa crevaison pour le larguer sur le Galibier, l'Izoard ou le col Pordoï. Rivalité : oui. Solidarité : parfois.
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Comme le dit Marek Halter, tout le monde doit savoir qu'« en des temps dominés par des lâches et des tueurs, il y eut des individus pour nous permettre de ne pas désespérer de l'humanité, des hommes et des femmes qui n'ont pas hésité à risquer la mort pour sauver des vies ».
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