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EAN : 9782020031752
Seuil (01/03/1971)
5/5   2 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Claude Tresmontant aborde un problème fondamental de l'anthropologie. La notion d'âme a fait l'objet de multiples malentendus, lesquels sont à l'origine de fausses conceptions de l'homme, de sa vie et de son destin. Il restitue le sens des mots : corps, âme, chair etc. de manière enfin débarrassée des erreurs du passé. Un livre à lire par tous ceux qui désirent aborder la métaphysique humaine.

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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Nous verrons, lorsque nous reprendrons l'analyse du problème, qu'en réalité la mort n'est pas la séparation de " l'âme " d'avec " le corps ", mais la séparation d'un principe d'information, qu'on peut appeler " âme " si l'on veut, d'avec la matière qu'elle informait, pour constituer un corps vivant.
Lorsque l'âme s'en va et se sépare, il ne reste pas un " corps ", mais, ce qui est très différent, un cadavre, c'est-à-dire un tas de matière qui avait été informé et qui ne l'est plus, car il se décompose.
On peut, bien entendu, si on le veut, appeler " corps " cette matière qui avait été informée, ou qui est informée dans l'organisme vivant.
Mais dans ce cas il y a un grave inconvénient à désigner par le même terme " corps ", d'une part la matière qui a été informée, ou la matière à part le principe d'information qui l'anime, et, d'autre part, comme cela se fait dans le langage courant, le corps vivant, c'est-à-dire la totalité informée, la matière animée, en somme l'homme vivant et concret lui-même.
Il n'est pas possible de désigner du même nom ce qui est composé, la matière, et la composition tout entière, âme et matière, telle qu'on la voit dans l'organisme vivant.
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Comme le remarque très justement A. Lwoff, il ne faut pas parler de " matière vivante " : l'expression est incorrecte, Il n'y a pas de " matière vivante ".
Le vivant est forcément une structure, un système : " On parle souvent de matière vivante, mais il n'y a pas de matière vivante ; une molécule organique extraite d'un organisme n'est pas vivante; seuls les organismes sont vivants ; les organismes sont des systèmes de structures et de fonctions capables de se reproduire.
Une molécule extraite de l'organisme n'est pas vivante."
Ce qui est vivant, c'est le système, non la matière.
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D'autre part, Ieschoua rappelle que le Dieu d'Israël est le Dieu des vivants, et non des morts, ce qui signifie qu'Abraham, Isaac, Jacob, et plus généralement tous les justes, sont actuellement vivants.
Dieu ne traîne pas derrière lui, si l'on ose dire, un peuple de morts, de gens qui ont vécu mais n'existent plus sinon dans le souvenir de leur descendance.
Il est le Dieu d'hommes qu'il a créés, vivifiés, sanctifiés, et qui sont actuellement et pour toujours vivants.
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Viennent vers lui les Sadducéens, eux qui disent qu'il n'y a pas de résurrection. Et ils l'interrogent en disant : Rabbi, Moïse a écrit pour nous que, si le frère de quelqu'un meurt, et laisse une femme sans enfant, que le frère de celui qui est mort prenne la femme et qu'il suscite une descendance à son frère. Il y avait sept frères. Le premier prit une femme, et il mourut et il ne laissa pas de descendance. Le second la prit, et il mourut, sans laisser de descendance. Et le troisième de même. Et les sept ne laissèrent pas de descendance. Finalement, la femme aussi mourut. A la résurrection, de qui parmi eux sera-t-elle la femme? Car les sept l'ont eue pour femme.
" Ieschoua leur dit : N'est-ce pas à cause de cela, que vous vous trompez, parce que vous ne connaissez pas les Écritures ni la puissance de Dieu? Car lorsqu'ils ressuscitent d'entre les morts, ils n'épousent pas et elles ne sont pas épousées, mais ils sont comme les anges dans les cieux.
" Au sujet des morts, qu'ils se lèvent (qu'ils ressuscitent), n'avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, à l'endroit du buisson, comment Dieu lui a parlé, en disant : Moi, le Dieu d'Abraham et le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob ? Il n'est pas Dieu des morts mais des vivants. Vous vous trompez beaucoup. "
Ce texte contient deux enseignements. D'abord le rabbi Ieschoua enseigne qu'à la résurrection il n'y aura plus de procréation. Nous entrons dans une économie nouvelle, et Ieschoua écarte des représentations calquées sur l'existence présente. Le problème soulevé par les Sadducéens, pour ridiculiser la doctrine pharisienne de la résurrection, ne se pose donc pas. — D'autre part, Ieschoua rappelle que le Dieu d'Israël est le Dieu des vivants, et non des morts, ce qui signifie qu'Abraham, Isaac, Jacob, et plus généralement tous les justes, sont actuellement vivants. Dieu ne traîne pas derrière lui, si l'on ose dire, un peuple de morts, de gens qui ont vécu mais n'existent plus sinon dans le souvenir de leur descendance. Il est le Dieu d'hommes qu'il a créés, vivifiés, sanctifiés, et qui sont actuellement et pour toujours vivants.
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SAINT THOMAS D’AQUIN
Nous n'avons pas à développer ici les raisons profondes pour lesquelles saint Thomas d'Aquin, après son maître Albert le Grand, a choisi comme guide en philosophie plutôt Aristote que Platon. Ces raisons sont évidentes, si l'on considère la structure de la pensée biblique, ses tendances constitutives, ce qu'on peut appeler sa nature. La doctrine platonicienne de la matière, du sensible, du mal, de l'âme et du corps, était incompatible avec le réalisme biblique, l'amour de toute la tradition hébraïque pour la création sensible, physique, et avec l'anthropologie dont nous avons rappelé les caractères.
Nous avons noté que, dès les premières générations, les penseurs chrétiens avaient vu les difficultés que comportait l'anthropologie platonicienne du point de vue de la théologie chrétienne. Finalement, les thèses fondamentales de l'anthropologie orphique et pythagoricienne, qui étaient passées chez Platon, ont été rejetées par l'orthodoxie.
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