Je termine ce livre : le meilleur de van Vogt que j'ai lu à ce jour ; bien sûr c'est un recueil de nouvelles ! Un des problèmes de van Vogt est sa manière d'écrire au fil de la plume et de l'inspiration donnant souvent des récits décousus. Sur le format nouvelle, cela arrive beaucoup moins, sauf les deux dernières qui partent en sucette à la Van Vogt.
La plupart des nouvelles sont bonnes et la puissance de sa narration et ses personnages ressortent pleinement dans les meilleurs.
On retiendra surtout les nouvelles suivantes :
- Destination centaure : ou un équipage de vaisseau spatial poursuit son voyage de 500 ans en hibernant par alternance. D'après les journaux de bord, certains membres d'équipage ont des problèmes psychologiques, pendant que d'autres regrettent une femme laissée derrière.
- le monstre : ou des explorateurs spatiaux décident de ressusciter un des habitants d'une planète détruite pour comprendre ce qui s'est passé… Mauvaise idée.
- le village enchanté : ou un astronaute échoue sur une planète désertique et y trouve un étrange village abandonné.
- Correspondance : ou, par accident, un homme de tous les jours entreprend une correspondance épistolaire avec habitant d'Aurigae II
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Des nouvelles de SF intéressantes, "pot de peinture" et "Correspondance" sont originales et amusantes. J'ai aussi apprécié "Destination Centaure" et "Le monstre" qui réunissent toute la magie et le mystère du genre.
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Je m'éveillai en sursaut et me demandai : "Comment Renfrew supporte-t-il les choses ?"
Je dus faire un mouvement car les ténèbres se refermèrent douloureusement sur moi. Je n'ai aucun moyen de savoir combien de temps dura cette déchirante inconscience. Quand je revins à moi, je ressentis d'abord la poussée des moteurs de l'astronef.
L’explorateur se redressa lentement et, immobile, contempla son doigt avec ébahissement. Il lui fallu un bon moment pour sortir de cet état second et s’efforcer d’imaginer les moyens technologiques d’une race capable de fabriquer un récipient parlant.
Frédéric Beigbeder vous dit pourquoi il aime Le monde des non-A de A.E. Van Vogt et San-Antonio de Frédéric Dard