Dans La révolte des Fées Dragée de
Mike Resnick, Arthur trouve sept individus féériques les pieds collés dans une flaque de cola séchée dans sa cave, compromettant leur vengeance à l'encontre du milieu artistique humain qui les ridiculise. Ce conte de fées parodique montre que l'argent peut donner une existence à la magie cynique et enfantine.
Dans Morreion de
Jack Vance, un groupe de magiciens part à la rescousse de Morreion, abandonné sur une planète en sursis après un conflit avec le peuple archiplume, et à la recherche de pierres IOUN. Ce
space opera à bord d'un palais volant renferme un voyage en huis clos de magiciens roublards dans une ambiance légère et décalée.
Dans le dossier inédit sur
Jack Vance,
Philippe Monot présente les rapports de l'écrivain avec la fantasy et la science fiction, la prédominance du voyage, les sociétés médiévales et la technologie, la magie et la description d'un futur. Cugel est une incarnation de
Jack Vance, espiègle bourlingueur. Jacques Garin participe ensuite à la description de Lyonesse, fantasy antérieure au roi Arthur. Yannick Degiovanni aborde
Tschaï, récit d'exploration avec un héros déterminé, amoureux de la liberté dans le déplacement parmi un bouillonnement ethnologique.
André-François Ruaud présente l'oeuvre d'
Alan Brennert, des textes de fantastique, sensibles et subtils, à la frontière des genres.
P. J. G. Mergey montre la complexité de
Replay par
Ken Grimwood comme uchronie personnelle.
Dans L'ange de la miséricorde de
Jean Millemann, se déroule un témoignage d'auberge, de taverne de marins bretons ballotés entre légendes païennes et christianisme.
Dans Aucun père si dévoué de
Johan Héliot, Carole est engagée dans un bazar par le propriétaire, un vieux monsieur mystérieux qui s'adonne à un marché parallèle pour de riches clients. Cette histoire déploie un fantastique monstrueux et tendu psychologiquement.
L'intérêt de ce numéro réside dans le dossier et la nouvelle de
Johan Héliot, tous deux inédits et prenants.
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