Raoul Vaneigem formule un appel revigorant à ce que nous nous extirpions, par le biais de la joie de vivre, de l’entraide mais aussi de la liberté, du “baquet de la servitude volontaire”.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Dès l'instant qu'ils ne relèvent pas de la prédation, de la violence, du viol, de la subornation, l’amour fusionnel, le papillonnage libertin, l'hétérosexualité, l'homosexualité et la gamme pléthorique des fantaisies érotiques font partie de notre patrimoine inamovible : les libertés du désir.
La jouissance du présent épouse le passé pour le corriger et le futur pour en hériter.
Le présent prie en attendant le pire, ce qui revient à prier pour le pire.
Il n'y a plus aujourd'hui ni foi, ni charité, ni espérance, ni illusion.
L'absurde s'engorge et se vomit.
Le 22.05.18, Thibault Henneton recevait Gérard Berréby dans "À voix nue" (France Culture), pour un entretien en cinq parties :
"Gérard Berréby vit de petits boulots et se met en quête : que faisaient les Guy Debord, Raoul Vaneigem et consorts avant 1968 ?
Sa première rencontre, c?est avec le poète et plasticien Gil Joseph Wolman, membre fondateur de l?Internationale lettriste : point de départ d?une généalogie des avant-gardes qui le conduira à rassembler et publier, en 1985, ses Documents relatifs à la fondation de l?Internationale situationniste. Ce qui n?a pas plu à tout le monde."
Photo : Gérard Berréby et Ralph Rumney à Cosio d'Arroscia. © Pauline Langlois.
+ Lire la suite