Ce livre, ça fait des mois (et par "des" je veux dire au moins 15 ou 16) que je l'ai acheté, alléchée par les critiques qui en avaient été faites ici, sur Babelio.
Je n'avais pas encore eu le temps de l'ouvrir mais une fois mes yeux plongés dans la première planche, j'ai été embarquée aux côtés de Patrick Comasson vers la Guyane, vers le bagne...vers l'enfer.
Parce que, bon sang, c'est dur!
Je ne connaissais pas grand chose des bagnes de Guyane, seulement ce que j'en ai vu dans des documentaires et quelques films mais, ici, on est loin de la vision un peu romantique qu'on nous en montre parfois.
Ce roman graphique, magnifiquement servi par un dessin légèrement stylisé et très typé, nous relate sans non dits la douleur, la cruauté, les viols, le sang, la chaleur, la maladie et la mort.
On s'attache à celui qui se force à oublier et à faire oublier celui qu'il était, Patrick Comasson, instituteur (à propos duquel j'aurait pourtant aimé en savoir plus) et qui devient Paco les mains rouges.
Une histoire prenante, instructive et touchante qui nous montre des hommes dans toute leur humanité et leur cruauté.
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Sans doute l’un des meilleurs ouvrages racontant la solitude, l’entraide, la débrouille et la violence qui furent les mots d’ordre quotidiens de cet enfer carcéral…
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