J'ai eu globalement un peu plus de mal à rentrer dans ce tome 2 et à ressentir les émotions.
Même si d'un autre côté, ça me plaît, c'est intéressant, on apprend des choses.
On parle de toutes sortes de sciences, on fait des calculs mais ont-ils encore cours ici ? Est-ce valable ? Comme dit Hans, on peut faire des erreurs. Au niveau d'Axel, et Hans, on sent leur passion pour les sciences, surtout Hans.
A un moment donné Axel va perdre les autres, il a suffit de si peu de temps. Il est donc soumis à l'angoisse de la mort et de la solitude, ainsi que l'inconnu. Va-t-il retrouver les autres ? Comment ? Comment ne pas se tromper de chemin ? Impossible de se toucher, mais la voix va parvenir.
Le lieu défit toute logique, et promet comme mille merveilles. Rien n'est vraiment de leur temps, mais leur fait penser à d'autres choses ayant existé. Hans est totalement porté, en plus on se retrouve dans un contexte de première fois. Quel homme a déjà foulé les pieds en ce lieu avant lui ? Il peut ainsi se permettre de nommer les choses.
Est-ce juste un souterrain où les claustrophobes pourraient avoir des problèmes ou autre chose s'y cache-t-il ?
Le manga reste sans doute à réserver aux personnes intéressés par l'exploration et les sciences.
J'ai quand même hâte de voir ce qui va se passer ensuite, où le chemin va les mener.
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Un deuxième tome toujours aussi bien que le premier. Les personnages sont assez attachants, l'histoire évolue bien et est toujours très prenante, et les illustrations sont très belles. Bref, une chouette série avec une bonne histoire, que je ne peux que conseiller.
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Je connaissais bien, par les récits des voyageurs certaines cavernes célèbres, mais aucune ne présentait de telles dimensions. La grotte des Guacharos en Colombie, visité par M. de Humboldt, n'avait pas livré le secret de sa profondeur au savant qui en a exploré les 750 premiers mètres... Mais elle s'étendait vraisemblablement pas beaucoup au-delà. L'immense caverne du Mammouth, dans le Kentucky, offrait bien des proportions gigantesque, puisque sa voûté s'élevait à 150 mètres au dessus d'un lac insondable, et que les voyageurs la parcoururent pendant plus de 40 kilomètres sans en rencontrer la fin. Mais qu'étaient ces cavités auprès de celle que j'admirais alors ?
Ainsi donc cette mer ne paraît renfermer que des espèces de fossiles. Peut-être rencontrons-nous quelques uns de ces sauriens que la science a su refaire avec un bout d'ossement ou de cartilage. Pourquoi quelques-uns de ces oiseaux reconstruis par l'immortel Cuvier....
Cet effet acoustique très étonnant s'expliquait facilement par les seules lois physiques. Il provenait de la forme du couloir et de la conductibilité de la roche. Il y a bien des exemples de propagation de sons non perceptibles aux espaces intermédiaires. Je me souvins qu'en maint endroit ce phénomène fut observé. Entre autres, dans la galerie intérieure du dôme de Saint-Paul à Londres... Et surtout au milieu de curieuses cavernes de Sicile, ces latomies situes près de Syracuse dont la plus merveilleuse en ce genre est connue sous le nom d'oreille de Denys.
La science est faite d'erreurs. Mais d'erreurs qu'il est bon de commettre, car elles mènent peu à peu à la vérité.
Nous étions faits à cette existence de troglodytes. Je ne pensais guère au soleil, aux étoiles, aux arbres, aux maisons, aux villes... A toutes ces superfluités terrestres dont l'être sublunaire s'est fait une nécessité. En notre qualité de fossile nous faisions fi de ces inutiles merveilles.