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Thomas Vinau (Autre)
EAN : 9791096861323
44 pages
La boucherie littéraire (15/01/2021)
3.64/5   7 notes
Résumé :
Ensemble de poèmes écrits autour de l'oeuvre de Miles Davis. A propos de ce recueil Thomas Vinau dit : " Je ne suis ni musicien ni spécialiste de l'oeuvre de Miles Davis ou d'autre chose. Je fonctionne avec l'art comme avec les arbres, les humains ou les nuages. Je trempe ma langue, mes yeux, mes sens. J'y goûte avec ma naïveté sincère ou ma mauvaise fois, ma tristesse ou ma morgue d'enfant, ma joie et ma colère.

Et quand ça tient bon, que ça tient ch... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Thomas Vinau est un auteur autour duquel je tourne un peu, sans jamais m'y frotter réellement. J'avais lu Nos cheveux blanchiront avec nos yeux, que j'avais trouvé touchant mais qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. Plus récemment, il s'était fait davantage remarquer avec le camp des autres, qui me faisait envie, mais je n'ai jamais pris le temps de m'y plonger. Je vois pourtant régulièrement passer ses mots sur les réseaux sociaux, où il sème des petits bouts de poésie. Alors j'ai pris ce petit texte dans mon sac, pour le week-end de Pâques, et je me suis laissée emporter par ces quelques pages.

L'auteur a eu ici envie de nous parler de Miles Davis. Non qu'il soit spécialiste de cet artiste, ni même de la musique, comme il le rappelle. Je crois qu'il avait simplement envie de jouer autour de cette figure et de faire danser les mots sur sa musique. le résultat est surprenant, plaisant à lire. Une courte parenthèse poétique dans nos quotidiens, ça ne se refuse jamais. Pour autant, je n'ai pas ressenti d'émotions particulières lors de cette lecture. C'était beau et agréable, mais pas incontournable à mes yeux pour autant...
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Essayez d'écrire un poème
(pas trop chiant)
pas n'importe quoi
un truc sur la musique
et vous comprendrez
que cet enfoiré de Thomas Vinau a réussi
un
putain
de
coup
de
maître

PS :
si les poèmes de Thomas Vinau invitent à la concision
et donnent envie de
sauter des lignes
à
tous
les
mots
l'impossibilité de pouvoir publier
des critiques de moins de 250 caractères
m'invite à fourrer mon post-scriptum
comme une vieille pute

j'ajoute
par pure précaution
que je n'ai rien
contre les vieilles putes
car la vieille pute
à laquelle je pensais
c'est
moi
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Vidéo de Thomas Vinau
« Nul dieu ne t'aidera, nul programme, nul parti, nul bulletin de vote, nulle masse, nulle unité. Je suis le seul capable de m'aider. Et c'est en moi-même que j'aiderai tous les hommes dont les larmes débordent. » B. Traven est Traven Torsvan qui est Berick Torsvan qui est Otto Feige qui est Hal Croves, qui est Ret Marut, enfin, je crois. B. Traven est né un an avant la mort de Karl Marx, enfin, je crois. B. Traven est un romancier allemand et un activiste anarchiste, un de ces hommes de l'ombre au petit chapeau rond qui font bouger l'histoire sans perche à selfie. […] Il a pris un nom différent partout où il a fait de la prison. Il a fait de la prison partout où il a incité à la révolution. […] » (Thomas Vinau, 76 clochards célestes ou presque, Éditions le Castor Astral, 2016)
« L'homme qui a tant fait couler d'encre dans les dernières décennies de sa vie est mort le 26 mars 1969 dans la ville de Mexico à des âges différents, non sans avoir épuisé plusieurs identités dont aucune ne paraît être la vraie. le succès des romans de Traven […] a déclenché une « chasse » à un individu qui ne se laissait pas photographier […]. La seule chose prouvée est que B. Traven ne fait qu'un avec Ret Marut […]. […] le proscrit réussira à débarquer, dans des conditions ignorées, sur les côtes du Mexique au cours de l'été 1924. La vie qu'il va mener sous le nom de Torsvan, ingénieur américain, pour être moins mystérieuse, n'en reste pas moins secrète […]. […] Cet apatride sans identité obtient finalement la nationalité mexicaine en 1951. […] Il faut considérer le romancier […] comme un aventurier écrivain qui a passé la majeure partie de sa vie à égarer les soupçons – pour mieux enfoncer les preuves de son humanité comme autant de clous dans les têtes molles du siècle. […] » (B. Traven, le gros capitaliste et autres textes, traduit par Adèle Zwicker, Éditions Libertalia, 2018)
« […] Quoique mes oeuvres soient traduites en dix-sept langues, je n'ai ni maison ni argent et je ne possède qu'un minimum de vêtements indispensables. […] » (B. Traven, Lettre à Solidaridad Internacional Antifascista)
0:00 - L'art des Indiens 4:27 - 2e extrait 4:45 - 3e extrait 4:59 - 4e extrait 5:32 - Générique
Référence bibliographique : B. Traven, le gros capitaliste et autres textes, traduit par Adèle Zwicker, Éditions Libertalia, 2018
Image d'illustration : https://www.gettyimages.fi/detail/news-photo/traven-schriftsteller-d-portrait-im-profil-undatiert-news-photo/537147851
Bande sonore originale : Bensound - Tomorrow Tomorrow by Bensound is licensed under a CC BY 4.0 Attribution International license.
Site : https://www.bensound.com/royalty-free-music/track/tomorrow
#BTraven #LeGrosCapitaliste&AutresTextes #LittératureAllemande
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