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EAN : 9782843377594
396 pages
La Belle colère (28/01/2016)
4.06/5   100 notes
Résumé :
Durant l'une des séances chez son psy, Craig Gilner apprend qu'il existe une maladie mentale appelée le syndrome d'Ondine : ceux qui en souffrent oublient de respirer ; pour ne pas mourir asphyxiés, ils doivent se répéter sans cesse "respire, respire, respire". La dépression, Craig va en faire l'expérience, c'est ce qui arrive quand on oublie de vivre.

Comme beaucoup d'adolescents, Craig est bien décidé à réussir sa vie. Il intègre l'une des plus pres... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
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Ce n'est pas un coup de coeur mais un coup de grâce que je viens d'avoir avec ce roman. Et c'est avec beaucoup d'émotion que je vais faire cette critique.
Craig 15 ans souffre du syndrome d'ondine et de dépression nerveuse. Sous la plume de Ned Vizzini qui a connu cette maladie jusqu'à ce qu'il abandonne, il nous raconte son aventure, son mal être, sa souffrance et sa maladie sans tabou et beaucoup d'humour et de tendresse.
J'ai mis un an à pouvoir ouvrir ce roman car j'avais peur que mes nerfs lâchent et être face à cette maladie. Ned Vizzini (décédé à 32 ans) en parle sous le regard d'un adolescent qui se cherche mais on peut le ressentir en tant qu'adulte. Les mots comme « déclic », « bulle », « ancre », « tentacules » (pour moi « brouillard ») tous ces mots m'ont touché en plein coeur et surtout bouleversé. Et oui ces mots je les ai employés. Mon coeur a palpité d'émotion, de tristesse et surtout d'espoir. Oui Ned Vizzini parle de la dépression nerveuse avec beaucoup d'humour pour rendre le sujet moins sensible. Il en parle sans langue de bois. Craig a 15 ans mais les questions sont les mêmes : que vont penser les autres, suis-je un moins que rien, suis-je seul. Moins sentir la douleur, trouver une porte de sortie autre que le dernier soupir, se dire qu'on vivra toujours avec cette maladie mais qu'il faut la contrôler comme l'on peut. J'ai du mal à continuer car même en écrivant cette critique j'ai les larmes aux yeux.
Donc oui vous l'aurez compris, pas besoin d'empathie pour comprendre le personnage, je suis un Craig mais je refuse de devenir Ned Vizzini. Ce genre de roman est pour moi un message d'espoir et surtout il devrait être plus connu pour parler de cette maladie qui souffre de clichés. Les personnes dépressives ne sont pas faible ou fainéant, regardez Craig. On souffre physiquement avant tout. Ce n'est pas une maladie mentale comme certains peuvent le penser. Cette pseudo biographie dévoile la face cachée de la maladie et montre une image plus tendre d'un hôpital psychiatrique.
Malheureusement je ne pourrais rencontrer cet auteur qui a décidé de dévoiler au monde entier sa maladie. Mais il a tout mon respect. Je tiens à préciser qu'il a fait battre mon coeur jusqu'à la dernière ligne et arraché ma larme. Et c'est la première fois que je voulais serrer un roman dans mes bras et lui dire Merci ! Donc non ce n'est pas un coup de coeur c'est bien le coup de grâce.
Un roman que je n'oublierais jamais et que je ferais lire à mon entourage ! Merci Ned Vizzini pour ce témoignage et je suis triste que vous ayez abandonné car vous auriez marqué le monde littéraire avec votre plume sincère et touchante. En fait je n'ai pas assez d'adjectifs élogieux pour décrire votre plume…. Paix à votre âme.
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Voici un livre classé en roman young adult mais qui va bien plus loin de part son thème que la littérature young adult classique.

Il est question ici de dépression à l'âge adolescent, la maison d'édition la Belle Colère qui édite cette ouvrage est vraiment différente des autres, ayant déjà lu Dieu me déteste de cette maison d'édition j'ai fait confiance à celle-ci pour la lecture de Tout plutôt qu'être moi.

Nous suivons ici Craig jeune adolescent qui rentre dans une école assez côté, mais depuis quelques temps le jeune homme souffre de dépression il ne dort plus, a du mal à manger, à parler, reste très souvent couché etc...

Un soir lors du crise plus forte que d'habitude il se décide à appeler Sos Suicide qui l'oriente vers l'hôpital proche de chez lui, Craig va aller dans celui-ci est demandé à resté hospitaliser afin de se soigner.

On suit ensuite celui-ci durant son hospitalisation avec les connaissances qu'il lie sur place, la relation avec ses parents, sa soeur, ses anciens camarades de cours, les médecins, psychologues etc....

J'ai vraiment été touché par ce récit et étonné de trouver une telle plume pour un roman adolescent. Je ne connaissais pas du tout l'histoire de l'auteur que j'ai découvert au court de ma lecture, cela ne fait que renforcer le sentiment poignant que l'on ressent lors de celle-ci.

Un véritable coup de coeur pour moi.
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La Belle Colère est une maison d'édition pas comme les autres : sa thématique, l'adolescence, est traitée à travers le prisme d'histoires, toutes différentes et à la fois toutes universelles. le monde de l'adolescence, traversé de part en part par des orages émotionnels qu'aucune vie adulte ne saurait contenir, nous montre une nouvelle facette à chaque publication de l' éditeur.



« Tout plutôt qu'être moi », It's a kind of a funny story en version originale (big up au traducteur pour le grand écart génialissime d'une ironie à l'autre) est une histoire à part. C'est pour cette raison que j'ai choisi d'écrire une vrai introduction à la chronique et de faire une infidélité à la traditionnelle citation qui ouvre mes billets d'habitude.
Nous l'apprenons en quatrième de couverture : jeune prodige, Ned Vizzini commence à publier des articles dans la presse new-yorkaise dès ses 15 ans. Il est doué, très, mais également dépressif. A 32 ans il se jette du haut d'un immeuble à Brooklyn.
Il est par conséquent assez étrange de lire ce roman, dont la première partie décrit avec minutie les sinuosités de la dépression du jeune narrateur.

« Ils sont allongés, non pas l'un sur l'autre mais l'un à côté de l'autre, et flottent dans l'espace. Leur bras et leurs jambes ne sont qu'à l'état d'ébauche car ce qui compte, ce sont les cerveaux – pleins et complètement achevés, avec un enchevêtrement de ponts, d'intersections, de places, de rond-points et de parcs. C'est la carte la plus élaborée que j'aie jamais dessinée : des voies publiques quadrillées, des contre-allées, des impasses, des tunnels, des péages. La feuille est au format A2, ce qui m'a donné la possibilité d'imaginer des villes immenses. Les corps sont petits et secondaires ; le plus important dans ce dessin, ce qui attire l'oeil immédiatement – car je commence à comprendre que l'art fonctionne de cette façon – est un pont qui semble s'élancer vers le ciel et qui relie les deux têtes, un pont plus long que le Verrazano, avec des rampes qui s'entrelacent tels des rubans. »

Lorsqu'on fait la rencontre de Craig, le narrateur, il est chez son ami, Aaron, avec Nia et Ronny. Un joint tourne et la télé diffuse un documentaire animalier. Un après-midi normal, entre potes. Sauf que. La voix de Craig, qui nous guide, nous fait comprendre rapidement que les apparences sont trompeuses. le premier chapitre s'ouvre sur « Quand te prend l'envie de te suicider, parler devient presque impossible. Rien à voir avec un quelconque problème mental – c'est physique, comme si tu étais incapable d'ouvrir la bouche. Les mots ont du mal à sortir ; on dirait des morceaux de glace pilée crachés par un distributeur. Et c'est plus fort que tout. »

Craig. 15 ans, une vie banale, une famille idem. Rien qui dépasse. Il vit avec ses parents et sa petite soeur à Brooklyn. Enfant, il aimait dessiner des cartes de villes imaginaires. Rien qui dépasse, je vous dis.
La première partie du roman est celle que j'ai trouvée la plus touchante. Ce gamin, dont le mal être crève les yeux, nous raconte non seulement comment « tout ça » a commencé, mais il décrit aussi ce qu'il ressent, ce qu'il pense, comment il le pense. Pour les non-initiés, « la dépression pour les nuls ». Et oui, ça secoue, d'abord parce qu'il s'agit d'un minot, ensuite parce que nous connaissons le fin mot de l'histoire, la vraie.
En ce qui concerne Craig, tout a commencé avec son admission dans une grande prépa' new yorkaise, de celles qui forment les « dirigeants de demain ». Il l'avait préparée, son admission, il avait bossé, il s'est acharné, il la voulait, cette école.
Le jour où il apprend qu'il est admis, c'est le plus heureux jour de sa vie. Il le partage avec Aaron et il culmine sur le pont de Brooklyn. Mais après, les vélos se mettent à tourner : tous les « si », tous les « pas assez », tous les « j'y arriverai pas ». Pas d'instant de tranquillité sans que ça tourne, ça tourne, ça tourne. Les tentacules l'étouffent : tous les devoirs, les bouquins, les comptes-rendus, les activités parascolaires, tous les « il faut », tous les « je dois ». Nous parlons d'un gamin de 15 ans. Ca le fait vomir dès qu'il mange. Ca lui fait chercher la tranquillité dans des salles de bains sans lumière . Ca le fait se sentir seul au milieu d'une foule.
Pourtant il est entouré, maladroitement, certes (rien ni personne ne prépare les parents à l'éventualité d'une dépression carabinée chez leur progéniture). Il voit des psys, il entame un traitement. Qu'il décide d'arrêter dès qu'il a l'impression que les vélos sont à l'arrêt.

Dans la deuxième partie du roman on découvre le « vrai » Craig, celui qui sommeille derrière le brouillard de la dépression. Il ne coupera pas au service psychiatrique de l'hôpital de Brooklyn. Il y va tout seul, comme un grand, notre Craig, suite à une discussion hallucinante avec SOS Suicide, de nuit, toute sa petite famille endormie à quelques mètres de lui.
Je vous laisserai découvrir comment Craig finit par intégrer le « Nord Six », après son passage aux urgences où il débarque à cinq heures trente du matin. Ce gamin a du cran !
Cette deuxième partie, plus enjouée, (qui n'est pas sans rappeler parfois Dieu me déteste de Hollis Seamon, une autre merveilleuse trouvaille de la Belle Colère) remet Craig au centre de sa vie.
Dans le « pavillon des fous » il n'a pas d'autres choix que de connaître les autres pensionnaires et les vies qu'ils abritent, de mettre sa propre existence en perspective, d'éprouver de nouveaux sentiments. Les dialogues sont drôles, touchants, parfois absurdes. Ils désamorcent souvent les situations dramatiques et rendent intelligibles les problèmes psychiques même pour le lecteur sceptique ou frileux.

Il y a tout dans Tout plutôt qu'être moi : de la souffrance, certes, mais surtout beaucoup d'amour, de l'humour, de la tendresse. Même si le sujet paraît lourd, le roman ne l'est pas : il arrive à parler de la dépression adolescente (et pas que) sans pathos et sans recours à la fatalité.


Je conseille Tout plutôt qu'être moi aux ados, aux adultes, aux parents. Je le conseille à tout le monde. C'est une brillante leçon de vie. Merci, La Belle Colère !

Tout plutôt qu'être moi, Ned Vizzini, Traduit par Fanny Ladd et Christel Gaillard-Paris, Editions La Belle Colère 2016
Lien : http://lavistelquilest.blogs..
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J'ai acheté ce livre au hasard de mes pérégrinations au sein de la petite librairie à côté de mon bureau. Je ne connaissais ni l'auteur, ni l'éditeur. Simplement, la quatrième de couverture m'a plu. Je me suis lancée dans cette lecture en me disant « bon, ça ne va pas être très gai mais le thème m'intéresse ». Nous faisons ici la connaissance de Craig, jeune adolescent de 15 ans, brillant mais très anxieux. Craig a intégré une école prépa de choix avec succès mais ne semble pas gérer la pression qui en résulte. Il ne mange plus, ne dort plus, il fume de l'herbe et son meilleur ami (qui n'a d'ami que le nom) l'entraîne dans ses dérives et ne lui apporte aucun véritable soutien. Un soir, Craig prend une décision : il veut en finir. Il n'est pas fait pour vivre dans ce monde. Mais ne passe pas à l'acte qui veut. Craig, fébrile, appelle SOS suicide et finit par se faire interner en hôpital psychiatrique. Il y restera une petite semaine. Une semaine qui changera le cours de sa vie. A l'aide d'une plume délicate et touchante mais également drôle et tendre, l'auteur nous livre une très belle leçon de vie. Le sujet de ce roman est pesant mais l'histoire en elle-même ne l'est pas. Elle est très agréable à lire et le message d'espoir délivré dans les derniers chapitres est précieux.
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Craig est un jeune adolescent de quinze ans qui a intégré il y a peu une école très difficile mais très prestigieuse. Il a travaillé dur, a passé des examens horribles mais il y est arrivé. Très vite malheureusement les choses deviennent intenables. L'école ne le rend pas heureux, bien au contraire, cette pression énorme qui pèse sur lui le rend littéralement malade, à un tel point que quelques mois plus tard il pense se suicider. Il reprend juste un peu courage et appelle SOS suicide qui l'envoie à l'hôpital le plus proche de chez lui. Là-bas, il tentera de reprendre goût à la vie..


Quel roman incroyable! Cela faisait déjà quelques temps maintenant que je n'avais pas lu quelque chose d'aussi touchant.. et pourtant ce n'était pas gagné.

Le premier quart du livre est un poil ennuyeux, j'ai eu du mal à avancer et à comprendre où voulait en venir l'auteur. le héros, Craig, nous parle de lui et du début de sa dépression. On apprend tout doucement à le connaître et à voir ce qui cloche en lui ou plutôt ce qui le dérange et qui l'a rendu si malheureux. C'était touchant mais un peu mou bien que forcément totalement nécessaire au récit. En fait, c'est étrange à dire mais cela devient surtout incroyablement intéressant quand Craig décide de se faire interner dans un hôpital psychiatrique. Les choses ont commencé à bouger et à devenir passionnantes, vraiment.

En quelques jours, Craig fait la rencontre d'une foule de gens très différents, tous touchés par une folie douce et pour la plupart très gentils. On s'attache très rapidement à eux, par des petites attentions qu'ils ont les uns envers les autres.. ou par leur sale caractère à vrai dire. Craig, grâce à eux et au soutient de ses proches et de ses docteurs va petit à petit chercher à comprendre ce qui le rend réellement si dépressif et c'était vraiment intéressant de voir le cheminement de sa réflexion. On est à ses côtés, on a envie qu'il comprenne ce qui lui arrive et qu'il réussisse à sortir de ses problèmes.

Là-bas, il ne pense pas qu'à lui. Notre héros est un jeune homme gentil et généreux, il est adorable avec tout le monde et fait son possible pour faire sourire les gens quand c'est possible. Certains y verront un petit côté facile et j'avoue qu'il y a pas mal de mignonnitude, quelques scènes vraiment touchantes qui m'ont mis les larmes aux yeux, surtout vers la fin. C'est peut-être un poil gentillet mais moi j'adore ça! J'aime découvrir les gens, j'aime les voir évoluer, j'aime les voir s'entraider.. et quand tout ça est fait avec un côté positif ça me parle encore plus.

Franchement, je n'ai rien à dire de plus tellement c'était juste parfait. Parfois un auteur réussit à simplement parler de gens et étonnement, parfois ça suffit. Enfin, il aborde tout de même avec justesse un sujet tellement d'actualité: la dépression. Appelé aussi burnout dans certains cas, c'est un mal très actuel qui touche aussi énormément les ados et je ne peux qu'apprécier le geste de l'auteur d'en parler et de partager avec le monde un sujet aussi fort de manière aussi.. douce.

Pour la petite anecdote, il y a quelques semaines j'ai commencé sur Netflix un film qui s'appelle en français Une drôle histoire et en anglais It's kind of a funny story, un film avec Zach Galifianakis (le taré de Very Bad Trip), Emma Roberts et Keir Gilchrist. Je ne l'avais pas fini parce que j'étais partie me coucher et j'avais fini par le zapper même si je l'avais trouvé incroyablement génial. Commencé le roman de Ned Vizzini, je n'ai pas grillé tout de suite.. jusqu'à ce que Craig arrive à l'hopîtal. Là, ça a fait tilt! Il s'agissait de l'adaptation du roman que j'étais en train de lire! On s'en fiche mais je trouve le hasard plutôt rigolo, puis ça me permet de vous conseiller de lire le roman puis de voir le film, il ne respecte pas le livre à 100% mais c'est tout de même très très très beau.
Lien : http://mamantitou.blogspot.b..
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Tu cumules les petites victoires depuis que tu es arrivé ici et tu crois qu’elles comptent pour de vrai. Tu te berces d’illusions si tu t’imagines que Nord Six est le monde réel. Tu te fais des amis, tu as une brève conversation avec une fille et tu penses que tu as réussi, Craig ? Tu n’as rien accompli du tout. Tu n’as rien gagné. Tu n’as rien prouvé. Tu n’as fait aucun progrès . Tu n’as pas décroché un emploi. Tu ne gagnes pas d’argent . Au contraire, tu coûtes beaucoup d’argent en restant ici, à gober exactement les mêmes pilules que celles que tu prenais avant. Tu gâches l’argent de tes parents et celui du contribuable alors que tu n’as rien de grave.
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- Eh bien… j’y pense depuis longtemps. Mais l’envie n’était pas aussi forte. Je mettais ça sur le compte de l’adolescence.
- Les pensés suicidaires ? »
J’ai de nouveau hoché la tête.
Le docteur Barney m’a regardé droit dans les yeux, en faisant la moue. Pourquoi prenait-il les choses tellement au sérieux ? Qui n’a jamais pensé au suicide étant gosse ? Comment peut-on grandir dans ce monde et ne pas y penser une seule fois ?
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"- Alors je vais rester ici jusqu'au vrai déclic?
- Je ne vous suis pas.
- Je vais rester jusqu'à ce que je sois guéri?
- On ne guérit pas de la vie, Monsieur Gilner. " Le docteur Mahmoud se penche vers moi. "On la gère."
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"Comment vous en êtes-vous sorti ?", ai-je demandé d'un ton suppliant.
Il grimaça. "De la même façon que toi tu vas t'en sortir. Tout seul."
Sérieux ? C'était quoi cette réponse ? Je l'ai regardé avec un air de reproche. J'était venu pour demander de l'aide, pas pour résoudre mon problème tout seul; sinon j'aurais profité du temps nécessaire à mon introspection pour visiter le Mexique en bus.
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« Les gens d’aujourd’hui sont tous plus ou moins déglingués, tu sais. Je préfère être avec quelqu’un qui a conscience de l’être, plutôt que de côtoyer une personne qui semble parfaite mais qui est … prête à exploser. »
page 357
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