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Série Parker (Richard Stark) tome 24 sur 24
EAN : 9782743624903
267 pages
Payot et Rivages (17/04/2013)
3.44/5   8 notes
Résumé :
Parker a bien des soucis. Il veut récupérer le butin d'un braquage qui a été dissimulé dans une église désaffectée. Une idée de son complice Nick Dalesia. Mais Nick s'est fait arrêter et, bien qu'il ait réussi à échapper à la police, il constitue un danger.

Les relations s'annoncent également compliquées avec l'autre complice, McWhitney, qui tient un bar à Long Island. Et il faut aussi compter avec une adversaire coriace, Sandra Loscalzo, une chasseus... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Dernier volet d'un triptyque (À bout de course, Demandez au perroquet, Argent sale), qui voit Parker courir après un magot impossible à écouler et chercher à échapper à la police et à ceux qui voudraient aussi mettre la main sur son butin, Argent sale est par ailleurs l'ultime aventure de Parker, parue en 2008, quelques mois avant la mort de son auteur.
Pour mémoire, dans les deux épisodes précédents, Parker, sorti de prison, se lançait dans l'attaque d'un fourgon blindé dont il s'avérait que le butin était composé de billets marqués. Non seulement impossibles à écoulés, les billets en question mettaient la police sur les traces des braqueurs et entrainaient même l'arrestation de l'un d'eux. Traqué, Parker trouvait refuge chez un étrange ermite avec lequel il finissait par planifier l'attaque d'un champ de courses. Dans Argent sale, Parker décide de récupérer le butin abandonné dans une église malgré l'important dispositif policier mis en place. Aidé par sa compagne, Claire, par Mc Whitney, son complice lors de l'attaque du fourgon, et par Sandra, chasseuse de primes qui a basculé de son côté, Parker va donc jouer une dernière fois de ses talents de planificateur et de sa capacité à improviser face aux imprévues qui vont s'enchaîner et les mettre lui et Claire en danger.

On avait déjà dit combien le monolithique Parker laissait poindre dans ses dernières aventures des facettes de personnalité qui, en quelque sorte, l'humanisaient. Dépassé dans À bout de course et esseulé et clairement vieillissant dans Demandez au perroquet, il révèle ici plus qu'ailleurs son attachement à Claire et lie ce qui ressemble à un véritable début d'amitié avec la jeune et intraitable Sandra avec laquelle il entretient une relation fondée sur un respect mutuel et une véritable complicité qui s'instaure au fur et à mesure qu'avance l'intrigue. Solitaire, laissant sa compagne à l'abri et à l'écart, rude et décidée, la chasseuse de primes apparait comme un double jeune et féminin de Parker, peut-être celle qui pourrait reprendre le flambeau. C'est en tout cas elle qui va permettre à Parker de sortir de certaines situations délicates. Elle, mais aussi la fidèle Claire qui démontre une fois de plus – et sans doute plus que d'habitude, d'ailleurs – son caractère tenace et son sang-froid.
Aidé de ces deux femmes fortes, Parker semble retrouver une deuxième jeunesse. Et là où on l'avait abandonné essoufflé, on le retrouve à l'initiative, toujours impitoyable et dénué de sentiments lorsqu'il s'agit de régler définitivement leur compte à ceux qui lui mettent des bâtons dans les roues.

Pour cet ultime tour de piste, Richard Stark nous gratifie de l'un des meilleurs volets de la série consacrée à Parker. Mené tambour battant, bourré de chausse-trappes mais aussi, dans un sens plus léger grâce à la présence rafraîchissante de Sandra et à quelques dialogues et situations bien sentis qui, comme dans les deux précédents volumes, ne sont pas sans rappeler parfois Elmore Leonard, Argent sale conclu donc – même s'il s'agit d'un coup du sort – magistralement les aventures de Parker. Mais il nous manquera quand même…


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Après un braquage ayant mal tourné (les billets étant marqués), le pro de l'effraction Parker se retrouvait acculé. Avec l'aide d'un camarade de fortune, il parvenait à échapper aux forces de l'ordre et à se refaire une petit pécule. Mais la situation n'est pas plus rose, loin de là. La police quadrille toujours le secteur, plusieurs inspecteurs connaissent son visage, et un magot dort toujours au beau milieu de cette zone à (gros) risques. Pour Parker, c'est la victoire à l'arrachée ou la mort à l'arrivée...
Dernier volet de la trilogie (entamée avec À bout de course et Demandez au perroquet) et clap de fin pour le personnage fétiche de Richard Stark. La barre était haute, très haute. Argent sale commence avec un petit répit, permettant de boucler la boucle : le contexte est (re)posé, les protagonistes importants des deux premières parties sont replacés. Et ensuite, Richard Stark nous ramène vite au récit tendu que l'on suit depuis deux romans. Rigoureusement, Stark tisse des liens avec ce qui l'a précédé (et pas seulement les deux derniers opus) et l'efficacité de son écriture fait le reste.
On ne saura jamais si l'auteur avait prévu d'autres "coups" avec Parker (Richard Stark alias Donald Wesltake décèdera en 2008), donc il est difficile de ne pas se sentir frustré par sa dernière partie. Les attentes étaient déjà élevées pour une aventure à ses côtés, donc sûrement trop imposantes pour la dernière. À mon goût, certains arcs se referment trop brutalement tandis que d'autres traînent légèrement en longueur. Et le grand final me semble trop expédié pour me faire relâcher le livre avec le sentiment qu'un page est tournée. Cela nous laisse tout de même 3 parties parfaitement maîtrisées, avec des allers-retours dans le temps qui donnent suffisamment d'épaisseur aux personnages, resserrent l'intrigue et captivent par leur précision méthodique.
C'est un beau baroud d'honneur dont même les défauts font honneur à son anti-héros. Finalement, cette ironie lui correspond bien, à ce Parker. Et elle est belle. Qui sait, peut-être même qu'elle lui ferait décrocher un sourire?
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Pour je ne sais quelle raison, je n'avais jamais rien lu de Donald Westlake (vrai nom qui se cache derrière le pseudo Richard Stark). Pourtant, c'était un nom que je voyais revenir souvent quand il s'agissait de polar et de roman noir. En plus, j'avais vu l'excellent film 'Le couperet' tiré d'un de ses romans.

Bref, voilà, un oubli réparé avec la lecture de "Argent sale". J'en ai aimé le ton et les dialogues. Ca se lit vite, il y a du rythme et de l'action et on est dans une bonne vieille histoire de gangsters à l'américaine. Ici, le héros, Parker tente de récupérer le butin d'un braquage et ensuite d'écouler cet argent "marqué". On voit bien toute la difficulté que cela peut représenter, entre la peur de se faire prendre et celle de se faire doubler, la vie de criminel en cavale n'est pas de tout repos.

Le début de la lecture m'a paru un peu confus, mais c'est sans doute parce que ce roman est le dernier tome d'une trilogie, et même s'il peut se lire indépendamment, j'aurais sans doute mieux accroché dés le début si j'avais lu les deux autres tomes. N'empêche que le style de l'auteur m'a bien plu et que je lirai probablement d'autres titres à l'avenir.
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critiques presse (1)
LaPresse
22 juillet 2013
Fidèle à l'esprit de la série, l'intrigue est entièrement tournée vers l'action, avec un suspense soutenu. Une fois n'est pas coutume, mais dans ce polar, l'auteur fait la part belle aux femmes qui y jouent un rôle clé.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
— L’argent ne fait jamais le bien.
— Oh que si, Tom, dit Archibald, et c’est là que j’ai été négligent, Tom. Je vous ai trahi, j’ai trahi la Croisade, comme j’ai trahi toutes ces braves âmes qui ont placé leur confiance en moi. Car je n’ai fait que répéter : « Donnez-moi de l’argent », et j’ai oublié, j’ai méprisé, je n’ai pas réussi à expliquer, le rôle véritable de l’argent.
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L’apparence de la bienséance n’était pas seulement aussi bien que la bienséance elle-même, c’était beaucoup mieux. Si l’apparence de la bienséance était maintenue avec constance – religieusement, pourrait-on dire – un homme relativement prudent pouvait tout avoir : les somptueuses récompenses de la religion plus celles magnifique de la vie.
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L’eau que l’on vole est douce, et le pain que l’on mange en secret est si bon.
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Vidéo de Richard Stark
Payback (1999) VF
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